Close Combat Panther In the Fog : premières impressions
- Par Logarou
- 5 commentaires
- 2 607 vues
Logarou un vétéran de la série Close Combat, nous livre ses premières impressions sur le récent et dernier épisode intitulé "Panther In the Fog".
Alors, cette mouture "next gen" apporte t'elle la même immersion, un plaisir de jeu identique et des évolutions par rapport au jeu original ? Renouveau ou vieux plat réchauffé ? Respect de l'esprit original ou révolution ?
Impression, à la première ouverture du jeu en anglais et uniquement dans la langue de Mr Bean, l’installation ne pose aucun problème particulier, c’est rodé. J’ai l’impression de retrouver un vieux pote, même aspect inchangé depuis les débuts, un dessin en guise de prologue, qui résume le jeu en un instant. Pour rappel Close Combat : Panthers In the Fog est basé sur la contre-attaque « dite » de Mortain, appelée opération Luttich par les Allemands, faisant suite à l’opération Cobra, le chancelier Hitler souhaitait couper le fer de lance de Patton se dirigeant vers la Bretagne, en opérant une contre-attaque en direction de la mer depuis la petite ville de Mortain. Avec l’arrêt de l’armée rouge sur la Vistule en Europe centrale dû à l’allongement à l’extrême des lignes de ravitaillement, l’armée de l’Ouest soulagée de l’hémorragie qui grignote ses troupes, peut orchestrer un plan et tenter de mettre un coup d’arrêt à la progression américaine.
Je lance le jeu et même sensation d’avoir oublié cette sauvegarde dans un coin. Je passe par les options pour voir un peu les possibilités de la bête, vais-je pouvoir tout mettre à fond ?
De prime abord je me sens déçu, c’est tout ? pas plus d’options… Pour un titre de 2012-2013, Black hand studio et Matrix games auraient pu faire un effort sur les possibilités offertes par les machines d’aujourd’hui !! Surtout à 38.26 EUR en téléchargement, et 878 Mo de pure attente, ben oui tout le monde n’a pas la fibre à la maison, et moi dans mon village Breton, Free est synonyme de liberté pas d’internet !
Aller hop en avant ! Premier écran de jeu, sélection de la mission, tiens je joue du côté Allemand…ça change, en même temps c’est un vrai challenge connaissant les limitations historiques, les folles demandes du chancelier, et en sachant que de l’autre côté les troupes de Patton sont déjà en train de libérer la Bretagne avant d’obliquer vers l’Est et le Nord vers Falaise et de refermer la nasse.
Rien n’a changé même interface, les « missions settings » sont les mêmes. Je tente « l’abbaye blanche » comme 1er scenario mode Battles, rien ou presque n’a changé, je me console en me disant que les réflexes restent les mêmes depuis la glorieuse époque de CC par Microsoft, management des troupes, renforts, et toujours un niveau de compagnie, quoi que… en regardant de plus prêt ma seconde compagnie est amputée de 2 groupes, et le support bien mince pour une carte aussi importante, et un temps de jeu par défaut de 20 minutes…
La preview de la map n’a rien d’exceptionnel du moins en apparence. La zone de déploiement en haut à droite représente la gare et les deux voies de chemin fer, un peu court pour permettre une stratégie de conquête efficace, si l’IA est bonne il sera facile de me contrer en mettant deux ou trois bouchons sur ma ligne de progression, la zone étant urbanisée, je vous laisse imaginer les embuscades à répétition, voyons cela. Au dernier moment je décide de prendre le jeu à contre-pied et prends le camp de la 30eme DI
Historiquement au soir du 5 Aout la 30eme DI en réserve, embarque à bord de camions pour relever la 1er de Huebner à Mortain, et n’arrive que le lendemain après-midi à cause des embouteillages.
C’est le calme plat au point que le Col. Birks du 120e RI s’étonne de trouver les hôtels et commerces ouverts, il note : « c’est une endroit idéal pour se reposer et se détendre un peu ».
Depuis le 3 aout, les Allemands étaient en fait dissimulés sur leurs positions de départ de Sourdeval-Mortain, prêt à fondre sur cet axe en direction de Romagny à l’Ouest, Avranches est à moins de 30Km de là. La 2ème Panzer SS « Das Reich » épaulée par la « Leibstandarte » se tient prêt à partir à 18h00 mais les retards répétitifs de la 116ème Division de panzers, au nord, repoussent l’assaut à minuit. Un épais brouillard recouvre la région et atténue les sons…la partie commence…
Ouffff, j’avais entendu parler du passage des graphismes au 32bits, effectivement le résultat est là… c’est beau ! Enfin quand je dis c’est beau…comparé aux anciens Close Combat et entre autre : The Longest Day car nous sommes à une galaxie des standards d’aujourd’hui, nous restons dans une 2D isométrique, en vue de dessus… et le bon côté c’est les recommandations minimales pour faire fonctionner le jeu, qui conviendront à quasiment toutes les machines de plus de 6 ans :
OS: Windows XP SP2
CPU: 800 MHz CPU
RAM: 1GB
Video: 256MB Video RAM DirectX 9 compatible and capable of 1024 x 768 resolution or higher.
Sound: 16-bit DirectX 9 compatible sound card
Hard disk space: 2.5GB free
QUI PEUT S’ALIGNER pour un jeu de 2012 ? Je vous le demande ! Mais les puristes diront qu’il ne faut pas s’arrêter à cela, que le fun est au rendez-vous.
Certes j’ai toujours le même plaisir à donner mes ordres à mes squades…mais un peu de nouveauté aurait été une très bonne chose car depuis 1996 date de la première sortie de CC, les changements ne sont pas légions, hormis les aspects cosmétiques, le Game Play est toujours le même.
Close combat 1er du nom
Close Combat :PIF( remarquez l’effet de fog.)
Report de bugs ; mes troupes se mettent en mouvement seules vers l’arrière sans ordres et alors qu’aucun danger n’est présent, encore un tour de l’ILA (Incompréhensible Logique Artificielle) !
Lors de ma 1ère partie il m’a suffi de créer un bouchon sur l’axe principal de progression, pour que l’IA soit bloquée et de la laisser faire un rush dans les 3 dernières minutes, espérant sans doute prendre l’ascendant, mon canon 57mn en embuscade a accueilli son panzer à sa manière. Deux B.A.R bien placés ont cloué les Panzers troupen sur leur progression. Il y a bien eu une tentative d’un panther de me contourner mais il s’est retrouvé bloquer dans un chemin creux…résultat : victoire majeure pour l’US-Army. La déception se pointe tranquille, même les sons, les voix sont les mêmes ! il y a un plus de profondeur dans les bruitages lointains qui laissent deviner la direction d’une attaque.
J’espère avoir un peu plus de chance dans les parties multi-joueurs et retrouver le frisson d’une partie intense et surprenante que l’on se remémore le soir en se couchant et en se disant « si…. ».
Merci de m’avoir consacré votre temps à lire ce compte rendu. Et à bientôt pour un CR du multiplay.
Commentaires recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.