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Logarou

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Tout ce qui a été posté par Logarou

  1. un petit test dimanche en fin d'apres midi ?
  2. Des nouvelles de KAVA studio: Le Sniper est à l'ordre du jour avec la nouvelle mouture du jeu toujours en développement téléchargeable ici en version 0.67. Les mercredis et vendredis soirs sont des soirées consacrés au PLAY TIME durant lesquels les joueurs enregistrent 50% de bonus supplémentaires de quoi booster votre carrière dans le jeu c'est gratuit alors n’hésitez pas ! Le dimanche 17 avril demain ! à 19h aura lieu un Questions-réponses avec les développeur en direct sur ce fils
  3. Mer...je viens de faire les mises à jour et je suis pas là ! repas de famille à moins que...je gruge et me tire avant la fin ! à voir...pour l'instant me compter absent .
  4. On joue ? Tous les moyens étaient bons pour aider les prisonniers de guerre alliés à s’évader d’Allemagne. Les Services Secret Britanniques du MI9 utilisèrent un grand nombre d’objets pour guider les prisonniers. Ainsi des jeux de société, en apparence, anodins furent envoyés par des associations caritatives totalement fictives, utilisant la distribution des colis de la croix rouge pour arriver à leur fin. Des boîtes de jeux du Monopoly furent envoyées dans les stalags allemands et distribuées aux soldats prisonniers, par les Allemands eux-mêmes. Ces boîtes contenaient des boussoles, cartes, argent, etc. À titre d’exemple je citerais les cartes de jeux classiques sur lesquelles était imprégné un procédé de pyrotechnie qui permettait d'enflammer la carte et de la faire exploser, à la manière des magiciens au cirque. Clayton Hutton était un personnage excentrique, très britannique, passionné de magie et d’ingénierie. Il se lança dans la confection d’une carte de l’Europe, propre à permettre à n’importe quel prisonnier de se diriger une fois dehors, il créa 6 régions différentes en six cartes distinctes. Facilement pliable et ne prenant que très peu de place légère mais sans utiliser de papier, car le papier bruisse et un papier qui bruisse c’est un soldat qui a plus de chance de mourir. De plus le papier n’est pas hydrofuge, Clayton se tourna vers un ingénieur Écossais qui venait de breveter un procédé d’impression sur de la soie résistant à l’eau. L’objet était parfait, il apportait la solution à tous les problèmes et il avait toutes les propriétés voulues, surtout une impression sans bavures à base de pectine de fruit. Il restait un problème insoluble, comment faire comprendre aux prisonniers que le contenu du jeu était autrement utile ! Leur faire parvenir les boites de jeux était une chose, leur faire comprendre que des objets étaient cachés à l’intérieur en était une autre. De la monnaie locale était cachée dans les pochettes de disque des gramophones, les crayons de bois étaient creusés, des informations cachées au dos des cartes, des boussoles, des scies, des messages faisaient partie des jeux et autres objets. Comment leur faire comprendre, c’est là que le génie Britannique entre en jeu. Des subtilités linguistiques étaient incluses dans les règles du jeu, toutes britanniques ces jeux de mots échappèrent totalement aux Allemands, qui, de par leur mode de pensée avaient beaucoup de mal à comprendre la logique de tel ou tel mot. Les mots croisés sont un sport "So British" depuis toujours, et ces subtilités cruciverbistes n’échappèrent pas au flegme très anglais des prisonniers. Ainsi une boîte de Monopoly "spéciale" POW (Prisonners Of War) fut créée, le plateau de jeu était épais, en carton, qui intégrait tantôt des ciseaux, une boussole plate, une carte en soie, une scie, des cisailles, de l’argent. Une multitude d’objets furent utilisés pour faire parvenir aux prisonniers des directives ou des ustensiles, pièces d’échecs, jeux de cartes, livres, disques, mais le plus diabolique fut bien la boîte de Monopoly qui permit à quelques centaines de prisonniers d’entreprendre une évasion et de la réussir. Alors, se tirer n'est pas joué ? Parmi les anecdotes originales j’ai relevé celle-ci : un jour dans un stalag anglais des prisonniers britanniques reçurent par erreur des boîtes de beurre de cacahuète destinées aux Américains, c’était un produit très exotique pour eux, alors ne sachant pas quoi en faire, elles servirent dans un premier temps de cirage ! La fameuse boite de Monopoly du MI9
  5. Logarou

    Anniversaire de Majestic

    Bon anniversaire Maj et au plaisir de fêter cela, et te le dire de vive voix prochainement au pays des surfeurs ! !!
  6. Merci Jojo pour tes explications de hier soir, il ne me reste plus qu'à télécharger les 120 3.5 Go d'addons et autres joyeusetés pour retrouver nos bonnes soirées d'antan.
  7. CONFERENCE – EXPOSITION « Victor Iturria Un Héros basque – Euskal Heroia » Jeudi 9 juin 2016 toute la journée Salle Larreko à Saint Pée sur Nivelle prés de Saint Jean de Luz à côté du Trinquet, au bourg – parking assuré De 10h30 à 12h30 et de 14h00 à 16h00 L’EXPOSITION sera animée autour des SAS objets, documents, mannequin en uniforme de SAS, photos etc.. prêtés par plusieurs personnes. Restauration possible au Restaurant La Nivelle...
  8. Advance Landing Ground en Normandie 6 juin 1944, le débarquement des alliés est en marche, tous les corps de l’armée sont déployés autour des plages de débarquement, avec l’avancée des troupes, de vastes portions de terrain sont libérées, villages, villes, champs et cultures. L’aviation joue son rôle de chien de garde, et s’enfonce en France pour chasser de l’air toute possibilité allemande de répliquer. La faiblesse de l’aviation alliée réside dans le fait de devoir traverser la Manche pour ravitailler puis revenir reprendre son action. Cela ne laissant que peu de temps aux dessus de la tête de pont pour agir. Très tôt les hommes du génie de la RAF et de l’USSAF investissent les terres pour y installer des terrains d’aviation provisoires. L’idée de créer des Advance Landing Ground, était évidente pour tout le monde et ce fut le Maréchal de l’air, Sir Trafford Leigh-Mallory, qui mit sur pied la trame de cette partie du plan d’invasion. Plus de 30 ALG seraient construits entre juin et juillet 1944 en Normandie, afin de fournir un appui aérien rapproché aux GI’s. Ce sont les hommes du 9e EAF, (IX Engineering Command Air Force US), qui apportèrent leurs savoir-faire pour le D-Day. Ils avaient expérimenté les ALG dans le pacifique, avant d’être détachés sur le théâtre Européen. En mai, juste avant l’invasion, douze Advanced Landing Ground, furent construits dans le sud de l’Angleterre, construction tardive pour éviter d’être découvert. Dès le 6 juin les hommes du 9e EAF se mirent au travail dans des zones prévues longtemps à l’avance par les reconnaissances aériennes. Les premiers à être mis en service furent, les Emergency Landing strips (ELS) bandes d’atterrissage d’urgence où les avions en difficulté pouvaient se poser (ou se crasher). La piste était courte et sans revêtement car, a priori, on n’en redécollait pas. Parallèlement des pistes de Supply and Evacuation (S & E) furent mises en place, elles servaient à amener des fournitures et ravitaillement au front ; les avions, des C-47 Dakota, repartaient avec les blessés les plus sévères. Les Refuelling and Re-arming Strips (R & R) ou bandes de ravitaillement d’urgence en carburant et en munitions, furent les suivants sur la longue liste des installations prévues. Mais ce sont les Advanced Landing Grounds (ALG), qui furent les plus nombreux, terrains d’aviation avancés où des Groups entiers pouvaient se poser et y stationner comme s’ils étaient sur un aérodrome "normal". Le N° qui leur était attribué n’avait aucun rapport avec l’ordre dans lequel ils étaient construits mais avec l’ordre de leur planification dans les opérations du Débarquement. Devant les aléas des combats, certains ne furent pas construits aux endroits initialement prévus. 30 terrains américains furent construits en Normandie, dans ce chiffre ne sont pas comptés les petits terrains préparés pour l’aviation légère. Il ne fallait que trois jours (par temps sec), pour que l’infrastructure de base soit en place, et rende l’ALG opérationnel, tandis que le reste du terrain était installé au fur et à mesure. Ce temps de construction ou d’aménagement d’un aérodrome existant, pouvait être rallongé selon la composition géologique du sol. Avec l’avancée de la ligne de front, de nouveaux terrains temporaires voyaient le jour, alors que ceux des premiers jours étaient développés en Tactical Air Depot (TAD). La première piste opérationnelle fut celle de Poupeville, ELS-1, qui accueillit son premier avion au soir du 6 juin, puis ce fut celle de Saint-Laurent-sur-Mer le 7 juin. Dans le secteur britannique ce fut Anselles, qui fut déclarée opérationnelle le 7 juin. Le plus gros inconvénient de ces terrains, était la quantité de poussière soulevée par les avions. Cette cause d'usure des moteurs était très concrète, des systèmes de pulvérisation d’eau durent être installés en urgence pour pallier le problème. C’était particulièrement vrai pour la partie Britannique à cause de la nature du sol Lœssique, qui eut un vrai impact sur les Typhoons où les moteurs Napier Sabre souffrirent beaucoup, mais ceci est une autre histoire… Les traces de certains des terrains sont encore bien visibles aujourd’hui dans les champs Normands, beaucoup de matériel de piste se retrouve dans les clôtures entourant les champs. L’histoire de ces terrains se termine après-guerre quand les américains quittent définitivement la France rendant aux paysans l’usage de leurs terres. Les aérodromes officiels retrouvent leurs droits et leurs utilisations par l’armée de l’air française, encore équipée d’avions Britanniques ou américains… pour un temps. En Normandie Juin 1944 Photo Logarou
  9. Raid sur Sidi Haneish Dans la nuit du 26 au 27 juillet 1942, se déroule un raid commando sur la base aérienne de Sidi Haneish en Égypte, (Sidi Haneish pour les Britanniques et Haggag el Qasaba pour les Allemands d’où une certaine confusion), tenue par la Luftwaffe de Rommel. L’objectif de cette mission est de détruire les moyens de ravitaillement du renard du désert, celle-ci entre dans un vaste plan pour la reprise de l’initiative britannique. L’attaque est fulgurante, et bien préparée, 18 jeeps roulent en direction des parkings, c’est le premier usage, en groupe, de jeep Willis modifiées, de la guerre, ils roulent en une formation de " V" inversé ou formation en coin. Arrivés à hauteur, ils mitraillent les appareils stationnés là, Les SAS revendiquent trente-sept avions détruits parmi lesquels des Ju-52s, ME-110 et 109, et HE-111. Les Allemands dans les rapports du St.G. 3 et N.J.G. 2 parlent de dix avions détruits et onze endommagés. Deux SAS britanniques sont tués lors de l’assaut. Le journal de guerre de la Fliegerführer Afrika, affirme "qu’un groupe de véhicules ennemis de reconnaissance" a attaqué Qasaba-Ouest et détruit cinq JU-87s, trois JU-88s, et deux avions de l’hôpital (Junkers), et déclare gravement endommagés sept JU-87s et trois JU-88s, un BF-110, et deux 87s Ju légèrement endommagés. C’est une grosse confusion quant au résultat du raid, rappelons que ceux-ci se font de nuit en plein désert et sans lumière, au milieu des explosions et des éclairs. Il faut noter que l’attaque ne dure que 15 minutes. Puis les jeeps se retirent rapidement pour se perdre dans les sables. Lors de ce raid, le premier parachutiste de la France libre est tué au combat, il s’appelait André Zirnheld, il était officier au sein des SAS. Le raid britannique intégrait des Français, c’est la quatrième mission d’André Zirnheld dans le désert. Au petit matin dans le désert la jeep de Zirnheld est victime d’une crevaison et doit marquer une pause le temps de réparer, le Lieutenant François Martin, vient en aide à l’équipage tandis que les autres jeeps continuent leur chemin. Les jeeps retardataires reprennent le chemin mais une seconde crevaison vient contredire leur volonté. Le soleil est levé maintenant et la crainte de voir surgir les avions allemands les oblige à stopper et de se camoufler. Un long moment après, une formation de Stuka Ju-87, arpente le désert à basse altitude et les repère. Les avions reprennent alors de l’altitude et passe en mitraillant les jeeps, puis lors d’un second passage, André Zirnheld est touché à deux reprises, à l’épaule et l’abdomen. Les appareils allemands s’éloignent à la recherche d’autres proies. Les deux Jeeps de la France libre reprennent la route avec André couché à l’arrière de la sienne. Malheureusement les chemins chaotiques ont raison de l’état du blessé et André Zirnheld décède vers 13 heures Une tombe est alors creusée par ses camarades et une croix sommaire la surmonte, « aspirant André Zirnheld, mort pour la France le 27 juillet 1942 », les honneurs militaires lui son rendu. De retour à la base Martin met en ordre les affaires d’André Zirnheld, dans l’un des carnets il découvre la prière du Para. Zirnheld sera cité à l’ordre de la Libération, avec comme commentaire : « Excellent chef, calme et audacieux. ». Une attitude qui convient parfaitement à la devise des SAS, Who dares wins (Qui ose gagne). Après la guerre André Zirnheld sera inhumé au cimetière des Batignolles à Paris. "La prière" du Para sera adoptée pour tous les Paras Français après-guerre. Prière des Parachutistes : Je m'adresse à vous, mon Dieu, car vous seul donnez ce qu'on ne peut obtenir que de soi. Donnez-moi, mon Dieu ce qu'il vous reste. Donnez-moi ce qu'on ne vous demande jamais. Je ne vous demande pas le repos, ni la tranquillité ni celle de l'âme, ni celle du corps, Je ne vous demande pas la richesse ni le succès, ni peut-être même la santé. Tout ça, mon Dieu, on vous le demande tellement que vous ne devez plus en avoir. Donnez-moi, mon Dieu, ce qu'il vous reste Donnez-moi ce que l'on vous refuse Je veux l'insécurité et l'inquiétude. Je veux la tourmente et la bagarre et que vous me les donniez, mon Dieu, définitivement, que je sois sûr de les avoir toujours, car je n'aurai pas toujours le courage de vous les demander. Donnez-moi, mon Dieu, ce qu'il vous reste. Donnez-moi ce dont les autres ne veulent pas. Mais donnez-moi aussi le courage et la force et la foi. Car vous seul donnez ce qu'on ne peut obtenir que de soi.
  10. Art of Combat se veut à la croisée de Combat Mission, Close Combat et Graviteam Tactics. C’est un jeu entièrement nouveau et revue par une communauté de joueurs très active et participative, où les dev, travaillent main dans la main avec la communauté et tâchent de répondre aux désirs des joueurs. Les prétentions du jeu semblent énormes, le jeu proposera un monde 3D amélioré, où il y aura une véritable balistique, un vraie loi physique sera présente et de monde 3D de qualité, il présentera des fonctionnalités que l’on ne retrouve pas dans d’autres titres. Le jeu vise ni plus ni moins le nec plus ultra du wargame tactique ! un gageur, un mythe, c’est ce que l’avenir nous dira comme à chaque fois… Laissons leur une chance d’exprimer leurs envies et nous jugerons sur pièce, affaire à suivre… Le forum ! A lire (en anglais) l'article de Wargamer
  11. Logarou

    OSS Windows 7 ne répond plus

    en Euros ou en Roubles ?
  12. Le Baron voit rouge Né en 1912 dans la capitale Belge, Le baron Jean de Selys Longchamps, est officier de réserve quand l’Allemagne envahi l’État fédéral en 1940. Il gagne l’Angleterre par Dunkerque puis repart aussitôt en France combattre l’envahisseur. Fin juin lorsque la capitulation est signée il rejoint le sud de la France et prends un bateau à Marseille à destination de Gibraltar, le bateau fait escale au Maroc, De Selys en profite pour tenter de voir des pilotes Belges, il est arrêté par la police de Vichy et emprisonné. Il est promptement renvoyé à Marseille puis au camp de Montpellier. De Selys s’échappe et passe en Espagne puis Gibraltar et rejoint enfin l’Angleterre ou il s’engage dans la RAF. Il a 28 ans, ce qui est un peu vieux pour être admis pilote de chasse, devant le recruteur il ment sur son âge, après un temps de formation, il est affecté au 609e squadron, majoritairement composé de Belges, dans le Kent. En 1943, le 609e, vole dorénavant sur des Hawker Typhoon, véritable bête de combat racé surnommé "Tyffie" par les pilotes, reconnaissable à son énorme prise d’air en barbiche il est équipé de quatre canons Hispano-Suiza HS-404 de 20 mm (en remplacement des 6 mitrailleuses 7.7). Les 20 mm peuvent délivrer chacun, 640 obus explosifs, en 1 minute de tir, c’est un destructeur né. Sa vitesse de pointe de 665 km/h peut être ramenée à 200 en vitesse lente pour les besoins de l’action. Sa verrière en goutte d’eau possède une particularité, elle est équipée d’une portière et une manivelle qui permet de descendre une vitre coulissante. Cet avion pèse 4 tonnes à vide et six avec le plein d’armement, c’est dire les dégâts qu’il peut engendrer. Jean de Selys a une idée derrière la tête, lui seul sait le pourquoi, mais il veut faire un coup d’éclat sur le sol Belge afin de redonner, à tous les Belges, l’espoir de jours meilleurs. Pour cela il propose à sa hiérarchie, fin 1942, un projet de mitraillage d’un immeuble de Bruxelles, siège de la Gestapo. Mi-janvier 1943 sa requête reste sans réponse, il décide de passer à l’action sans l’aval de ses supérieurs. Nous sommes le mercredi 20 janvier 1943, c’est une froide journée d’hiver mais le temps est beau sur l’Angleterre. De Selys et son coéquipier, le F/Sgt André « le men » Blanco, décollent de l’aérodrome de Manston, dans le Kent. La mission du jour est de bombarder la gare de triage de Saint-Pierre et un nœud ferroviaire dans les environs de Gand. Une fois l’objectif atteint les deux appareils prennent la route des îles Britanniques mais De Selys donne l’ordre à son Flight-Sergeant de rentrer seul à Manston, il doit faire un détour, puis rentrera plus tard, sur quoi les deux avions empruntent deux routes divergentes. L’avion de Jean prend la direction du Sud Est, Bruxelles est à seulement 60 km. Jean De Selys a étudié très en avant son coup, lisant les rapports de la résistance, étudiant les cartes, cherchant un objectif digne des capacités de son "Tyffie". Son choix s’est arrêté sur un immeuble dans le centre de Bruxelles, il abrite le quartier général de la Gestapo. Le Baron connaît bien l’endroit, c’est un immeuble haut de douze étages, il s’y est rendu plusieurs fois avant-guerre car l’un de ses amis y habitait. L’endroit se distingue facilement, c’est le seul à être aussi haut dans la rue, de plus, il offre du toit une vue imprenable sur le Parc de la Cambre et l’avenue Émile De Mot, qui est en face. Le Typhoon vole maintenant au raz des toits dans la ville bruissante, les têtes, dans la rue, se tournent et suivent du regard cet avion qui va s’écraser. Mais non il se dirige maintenant vers le champ de courses hippique, qui est un bon repère pour le pilote concentré sur son action. Un coup de palonnier à droite et la manette des gaz baissée au minimum, 200 km/h, il vole au raz des arbres qui bordent la rue, le "Tyffie" remonte l’avenue Émile De Mot, il longe le parc, mettant l’immeuble au bout, plein cadre dans le viseur. De Selys, pointe le bas de l’immeuble et commence un long tir de ses quatre cannons de 20 mm, il remonte le nez de l’appareil encadrant toute la façade l’immeuble, là où se trouvent les beaux bureaux des officiers. Il perçoit les éclats pénétrant les murs, la poussière qui se dégage et les vitres qui volent en éclats. Le balayage est parfait et pour mettre un point d’honneur à son acte, il détruit le canon de DCA installé sur la terrasse du toit, là où il fumait avec son ami dans un autre temps. Le Baron De Selys remet les gaz et dans un virage serré, il ouvre la vitre coulissante et jette un drapeau Belge et celui de l’union-jack dans la rue. Une heure à peine après son acte héroïque, il est de retour à Manston sain et sauf. Dans la capitale belge, la Gestapo relève ses morts, la façade de l’immeuble est criblée d’impacts, Jamais les Allemands n’ont communiqué sur le nombre de victimes, un rapport retrouvé après-guerre parle de 30 morts dont quatre officiers supérieurs, sans compter les blessés. Quoi qu’il en soit ce qui est sûr c’est que le commandant adjoint est dans la liste des morts. Les Bruxellois défileront durant des jours devant l’immeuble au grand dam des Allemands. De Selys sera rétrogradé au rang d’Officier Pilote et transféré au 3e Squadron, pour sa digression aux ordres, mais il reçut la Distinguished Flying Cross pour son coup d’éclat. Un mois après les faits, le Baron affronte un Fock-Wulf 190 dans un combat de face-à-face, et l’abat, le 23 février il attaque une vedette torpilleur dans le Channel, il est cité à l’ordre du jour : "Pilote de chasse animé d’un courage et d’une détermination remarquables. A fait preuve d’une extrême ténacité au cours d’un récent combat de nuit contre des vedettes armées en retournant huit fois à l’attaque malgré une opposition intense de tir et de projecteurs ennemis". Le 16 août 1943, au retour d’une mission sur Ostende il trouve la mort en s’écrasant à l’atterrissage. Jean de Selys Longchamps est enterré, tout près de l’aérodrome de Manston à Thanet, dans le Kent. L’immeuble de Bruxelles, situé avenue Louise existe toujours et une plaque commémorative est apposée devant, pour immortaliser son incroyable action.
  13. Comme il y a 3 ans (déjà) voir les photos ici, l’association LBMG (Liberty Breizh Memory Group) organise un grand rassemblement de reconstitution sur la batterie du BEGO à Plouharnel (Bretagne), plus de trois cent reconstituteurs, en armes et bagages, s'installent le temps d'un week-end, du 5 au 8 mai 2016. (Entrée de la presqu’île de Quiberon) cet événement ce fait en partenariat avec l'AFPSAS (Association des Familles des Parachutistes SAS de la France Libre). vous y découvrirez des véhicules chenillés, chars, etc. d’époques, la reconstitution d'un camp allié, le survol de la base par un Dakota, la visite des bunkers rénovés et des conférences sur le rôle des SAS Français, notamment une conférence sur l’opération DINGOS 35A et l’arrivée en planeur des jeeps SAS sur deux drop zones vers Locoal-Mendon. Les chuteurs du 1er RPIma feront une démonstration de saut du Dakota sur le site.
  14. Polskie Sily Powietrzne. S’il est bien des hommes qui méritent le titre de combattants, ce sont bien les Polonais qui n’ont eu de cesse de croire en leurs convictions. Ils combattirent du premier au dernier jour de la seconde guerre, qui commence par l’invasion de la Pologne. C’est particulièrement vrai pour les aviateurs Polonais qui feront l’ensemble de la guerre sans jamais s'arrêter, le 1er septembre 1939, ils engagent le bras de fer contre la Luftwaffe, et terminent par des survols de Berlin le 8 mai 1945. L’invasion de la Pologne par la Russie et l’Allemagne, se termine, que déjà les pilotes Polonais se dirigent vers la France en passant par la Hongrie et la Roumanie, pour poursuivre le combat avec des avions plus modernes que les pauvres appareils PZL P-7 et PZL P-11. La châsse polonaise de 1939 ne comprend qu’environ 200 avions, mais l’amère expérience acquise durant la campagne de septembre, sera très appréciée et même recherchée par l’état-major Français. Leur attitude dans les airs démontre leur qualité de combattant. Cette réputation de combattant ardu et pugnace vient peut-être de l’insigne cousu sur la poitrine de leur combinaison. C’est un aigle fier et dressé sur ses pattes, il représente l’âme des forces polonaise, cet aigle était déjà présent sur la poitrine des Hussards du 16 et 17e siècle. Cette force de cavalerie redoutée dont la tactique consiste, à rangs serrés, de charger l’ennemi sabre au clair, disloquant la ligne et engendrant le chaos.. L’aviation polonaise en est l’héritière, la force ailée, Les pilotes Polonais opteront pour le symbole de cette unité légendaire. Le groupe de chasse "Varsovie" sera présent dans le ciel de France du 10 mai au 19 juin 1940, puis rejoindra la Grande-Bretagne avec 56 victoires. Les 300e, 301e, 302eet le 303e forment les quatre escadrons de l’aviation polonaise en Grande-Bretagne après la bataille de France commence celle d’Angleterre. Après un temps de formation sur monoplan le 302e "Poznan" et 303e "Kosciuszko", escadrons de chasse sur Hurricanes, sont lancés dans la bataille âpre et sanglante. Les réticences des Anglais à utiliser les compétences Polonaises viennent principalement du fait que l’anglais n’est pas compris par les Polonais qui ont une tendance très franche au Français comme deuxième langue. La stratégie anglaise est basée sur la communication et devant des pilotes qui ne feront jamais d’effort pour apprendre l’anglais l’état-major de Dowding est très réservé dans un premier temps. Mais face aux pertes des Britanniques, bientôt les Polonais seront intégrés au dispositif de défense. La légende des pilotes polonais est en marche ils représentaient 5 % du corps des pilotes alliés mais engendreront 12 % des pertes de la Luftwaffe totales en seulement deux mois d’intenses combats de septembre et octobre 1940. C’est surtout l’œuvre de l’escadron de chasseurs varsoviens Tadeusz Kościuszko, le 303e, qui basé près de Londres détruira le plus de bombardiers allemands avec 126 victoires et deviendra l'un des plus titré de la RAF.
  15. Défiant la raison Le Boulton Paul Defiant était un avion aux lignes racées, ressemblant beaucoup aux Hurricanes et aux Spitfires, il était dans un premier temps confondu avec ces deux appareils. Il entre en service en 1937 en tant que chasseur de bombardier, il avait la particularité d’être biplace, équipé d'une tourelle derrière le poste de pilotage. Redoutable avec ses quatre mitrailleuses de 7,7 mm, il était dépourvu d’armement vers l’avant, ce qui en faisait un piètre chasseur. Le défiant avait été pensé pour devenir la bête noire des bimoteurs et quadrimoteurs ennemis, sa tactique était de se placer sous l’appareil ennemi, pour l’abattre par des tirs dans ses parties les plus fragiles. Il était équipé du fameux moteur Roll Royce merlin III, comme le Hurricane et le Spit mais étant plus lourd que ses cousins, il allait également moins vite avec ses 485 km/h de pointe. Seuls deux escadrons étaient équipés de Boulton Paul Defiant, les Squadrons 141 et 264. Son premier emploi tactique fut en juin 1940, en France, lors du rembarquement de Dunkerque où il eut son heure de gloire. En effet les chasseurs allemands ne connaissaient pas ce type d’appareil et comme bon chasseurs ils venaient se placer derrière le Defiant et ses deux mitrailleuses doubles coaxiales. Cet avantage ne dura qu'un temps, les Allemands se rendirent vite compte qu’une attaque par-devant ou dessous le mettaient à terre car le Défiant était incapable de se défendre sous ces angles, les deux squadrons 141 et 264, subirent alors des pertes terribles. Il fut très peu utilisé durant la bataille d’Angleterre, puis fut versé dans la chasse nocturne fin août 1940. Le squadron 307 est ainsi créé, spécifiquement destiné à la chasse de nuit et équipé en conséquence des premiers radars AI Mk II. Malgré sa tourelle, Bien que possible, le Defiant ne pouvait tirer que rarement vers l'avant car les éclairs des tirs éblouissaient le pilote. Tous les pilotes du 307e de la RAF étaient Polonais, il fut suivi des squadron 255 et 256 en décembre 1940, puis par le 151, cela en réponse au Blitz imposé par les Allemands sur les villes Britanniques. Toutes ces unités étaient pleinement opérationnelles début 1941, au moment même où les avions durent être modifiés pour installer le nouveau radar d'interception AI Mk VI. Mais Dès le milieu de 1941, les Defiants étaient à la traîne face à des concurrents autrement plus efficaces comme le Mosquito et en 1942 il est retiré du service pour servir de remorque de cible ou le sauvetage en mer où il était très apprécié pour son endurance, sa carrière prit fin en 1946.
  16. Nous attendons tes photos avec impatience !!
  17. Soit le Bienvenu dans le clan. petite question c'est quoi le CVC ?
  18. C'est lors de travaux de terrassement qu'un Bunker inconnu a été découvert en pleine ville, les archéologues sont affairés et déjà de belle découvertes de l'époque ! C'est par ici
  19. Logarou

    Sagittarius me voilà

    Nous voila au bord du trou noir Great Hannihilator :
  20. Logarou

    Sagittarius me voilà

    Un e etoile à Neutron :
  21. Messieurs les Anglais ! Septembre 1940, à Londres, Le Blitz est en cours, Le "Gros" Goering espère encore mettre l’Angleterre à bas, les bombardiers HE-111 commencent le bombardement des Docks de la Tamise. Des bombes tombent un peu n'importe où selon les interceptions en cours de la RAF. Le Matin dans les rues de la métropole il est de bon ton de demander où en est le score ? Score de la RAF bien sûr ! Une bombe est tombée sur le green du parcours de Golf, le règlement du club doit être modifié en conséquence, dorénavant : toute balle déplacée du fait de l’action de l’ennemi pourra être remise en place. Toute balle tombée dans un trou de bombe pourra être jouée. Si un jeu est perturbé par une explosion ou des tirs de mitrailleuses, le joueur aura le droit à une autre balle. Toutes ces actions entraînent une pénalité d’un coup ! On peut lire dans les journaux : Des anneaux en métal sont demandés en ville pour attacher solidement les chevaux durant une alerte afin que ceux-ci ne puissent pas rompre les attaches et parcourir la ville au galop, devenant ainsi une source de danger pour la population.
  22. Logarou

    OSS Windows 7 ne répond plus

    oui ds le panneau de configuration, Programmes et fonctionnalités puis tu clique sur afficher les mises à jour, tu tris par dates et désinstallation !
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