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Logarou

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Tout ce qui a été posté par Logarou

  1. Logarou

    OSS Windows 7 ne répond plus

    donc tu n'as aucun point de restauration valable ! essayes de réinstaller Steam !
  2. Logarou

    OSS Windows 7 ne répond plus

    tu n'as pas de possibilité de restaurer a une date antérieure ?
  3. Logarou

    OSS Windows 7 ne répond plus

    tente une restauration d'avant l'installation des mises à jour n'ai aucun remords !
  4. Présentation : (Histoire d’une photo), Nous sommes le 16 mai 1945, à Londres, cette vue insolite représente l’U-Boot U-776 passant sur la Tamise devant Big Ben et le Parlement peu après sa reddition. Le sous-marin a répondu aux ordres de l’amiral Donitz du 7 mai, demandant à tous les u-Boots encore en mer de faire surface, de hisser le drapeau noir de la reddition et de se rendre dans le port allié le plus proche en se faisant connaître et en signalant leur position. Un seul U-Boot, le U-2336 ne reçut pas le message et dans la nuit du 7 au 8 mai 1945, il lança la dernière torpille de la guerre, en Europe, contre un navire marchand canadien, en route vers l’Écosse. L’U-776 un sous-marin de type VIIC restera à quai à Londres le temps de satisfaire la curiosité de la population, puis il fût amené au large de l’Irlande pour être sabordé avec une centaine d’autres U-Boots.
  5. Logarou

    Un mod sympa à tester

    Whaoo ça dépote grave ....
  6. Chocolat ? Un symbole de la libération en France, la barre de chocolat distribué par les Gi’s lors de la libération. Elle était inconnue de la population à cette époque. Du moins pas ce chocolat-là, c’était une barre de chocolat au lait, que les Américains appelaient la barre Hershey’s. La compagnie Hershey’s, s’engage à mettre une barre chocolatée dans les rations de chaque soldat du front. Dans la ration "K", la boite de ration de combat standard du soldat américain, la barre de chocolat occupait une place importante représentée par une petite et une grande tablette. La tablette était loin de remporter un prix culinaire, John Otto, chef de peloton dans la Cie A du 505th PIR de la 82e aéroportée : "Elles sont grandes, et épaisses, et elles ne sont pas du tout bonnes. Mais je devais avoir une terrible faim parce que je les ai essayées une fois…. Quoi qu’ils mettent dedans ils ne les ont pas goûtées avant de les mettre dans la K ". En fait, le service d’intendance avait ordonné expressément que ces barres de chocolat ne devaient pas être trop appétissantes, afin que les soldats ne les mangent pas trop vite. Ces barres ont été créées pour la survie, pas pour servir de dessert. La Hershey’s contenait du chocolat, de la farine d’avoine, de la graisse de cacao, du lait écrémé et des colorants artificiels. Plus de 380 millions de tablettes de chocolat spéciales militaires furent produites pendant la guerre. Des tablettes de chocolat tropicales furent spécialement conçues pour résister à la chaleur intense des tropiques et le désert. Elles devaient avoir un point de fusion élevée, alors manger de telles choses n’était pas forcément aisé. Les barres avaient un goût un peu cireux ou gras, elles étaient destinées à être mangées par tout petit morceau. Pour faciliter la digestion un message sur l’emballage disait que la barre chocolatée "pouvait être dissoute par l’effritement dans une tasse d’eau bouillante." Ce sont ces barres chocolatées que les GI’s distribuaient sur les routes et chemins aux gens trop contents de trouver une denrée rare et une friandise pour les enfants. Elles ont contribué à la légende des GI’s venus libérer l’Europe du Joug Nazi. Michèle Herzog avait cinq ans et vivant avec ses parents à Vincennes, à l’est de Paris, par où les Américains sont passés pour libérer Paris. " Mes parents ont adoré les Américains," dit-elle. « Mon frère était déjà très bon musicien. Le saxo était son instrument de prédilection, encore aujourd’hui. Il a fait la connaissance de plusieurs soldats, et ils ont joué de la musique ensemble. Ainsi Sydney, Freddie, et d’autres dont j’ai oublié les noms sont venu, ici, à votre place pour le dîner, chacun d’entre eux à chaque fois, apportait des goodies pour la petite sœur : chocolat, chewing-gum, des cornichons, corned-beef, et une sorte de biscuit dur. Je me souviens surtout du chocolat parce que je l’aimais beaucoup, il avait été rationné pendant la guerre ". Cette barre de chocolat au lait fut très vite adoptée en France et continue aujourd’hui de hanter nos placards, regardez bien la marque de fabrication la prochaine fois que vous mangerez un Kit-Kat. L’entreprise Hershey’s se charge encore aujourd’hui de sa fabrication mais pour Neslé, elle est la descendante des fameuses barres de chocolat de la libération !
  7. Crevez-lui la coque ! C’est en lançant ce cri, qu’à chaque attaque contre un sous-marin, le capitaine Frederik J. Walker, lançait la chasse. Voici l’histoire de l’homme le plus redouté des U-Boots allemands, celle-ci commence durant la guerre de 14-18 pendant laquelle le jeune Walker, sortit major de sa promotion, choisit le poste d’enseigne sur le destroyer Ajax, où au cours de la guerre il fait ses premières expériences dans la lutte anti-marine. Il finira la Première Guerre mondiale, second du HMS Valiant. Durant l’entre-deux-guerres, il se remémore ses aventures lors des chasses aux sous-marins en atlantique. Il dirige sa carrière, vers les moyens de lutte ASM et les tactiques utilisées par les destroyers pour couler les bateaux ennemis. Il devient un expert en la matière à la nouvelle l’école d’application de lutte ASM de Portland, en 1924, sur le HSM Osprey, dont il deviendra le second en 1937. En 1940, Walker est affecté comme Operation Staff Officer, auprès de l’amiral Ramsay. Il se fait remarquer lors de l’opération Dynamo, l’évacuation de Dunkerque, il est cité pour la première fois dans les dépêches de l’amirauté. Il prend le commandement du 36e groupe d’escorte en octobre 1941, il accompagne les convois entre Gibraltar et l’Angleterre. 19 décembre 1941, c’est la première occasion pour lui de mettre en application ses idées de lutte ASM. Il escorte alors le convoi HG 76 (32 cargos), où cinq U-Boots seront coulés dont quatre par Walker en quatre jours. Cette date marque la première vraie victoire Britannique de la bataille de l’atlantique. F.J. Walker est décoré de la Distinguished Service Order (DSO) le 6 janvier 42, pour "son audace, son adresse et sa détermination lors d’escortes vers son pays de convois de grande valeur". C’est à cette occasion qu’il reçoit également son surnom, "Johnny" par référence à la marque de whisky… N’est pas marin qui veut ! Trois autres U-boots sont envoyés par le fond et en juillet 1942, il ajoute une première barrette à sa DSO et gagne le titre d’AS. Cet homme énergique ne se ménage pas, il est frappé d’un premier coup de semonce en 1942, la fatigue le terrasse, l’amirauté le rattache alors à Liverpool, pour un emploi à terre en tant que commandant des flottilles d’escorteurs. En 1943, Walker est allé plaider sa cause auprès de l’amiral sir Max Horton, lequel lui donne carte blanche, "Johnny" Walker reprend un commandement à la mer. À bord du HMS "Starling" récent escorteur de la classe "Black Swan", il écume les mers, commandant un groupe de 6 sloops il met en pratique de nouvelles idées de lutte ASM. Ses méthodes peu orthodoxes pour l’époque, vont forger une arme extrêmement efficace. Original dans son approche de la lutte ASM, il se distingue de ses collègues par son côté excentrique, comme par exemple la diffusion, par les haut-parleurs du bord, d’une comptine pour enfant à chaque départ du port (A Hunting We Will Go (A la chasse nous irons)). Walker commence à être très critiqué, l’une de ses tactiques consiste à laisser le convoi sans protection la journée, il laisse ses escorteurs chasser librement, les sous-marins signalés dans le secteur. La nuit suivante quand une meute de loups gris attaquait, attiré par le convoi sans protection, les escorteurs de Walker réapparaissaient en ratissant les côtés du convoi. "L’attaque rampante" et l’une des tactiques les plus efficaces, elle consiste à faire travailler deux escorteurs de concert, l’un "plot" le sous-marin et ne le lâche pas (c’est-à-dire qu’il le traque et le trace) tandis que l’autre attaque selon les coordonnées indiqués par le premier. Une autre tactique souvent employée par le commandant est "l’attaque en barrage" où les escorteurs sont en rangs, avançant en larguant des grenades sous-marines comme un barrage d’artillerie roulant, très efficace. Au début 1944, son groupe coule 6 U-boots en une seule patrouille, c’est au cours de celle-ci que Walker perd l’un de ses escorteurs par torpillage. La population de Liverpool qui s’est déplacée en masse, est en liesse quand le groupe rejoint le port. Le Premier Lord de l’Amirauté est présent pour accueillir les héros, Walker est promu capitaine de vaisseau et reçoit sa deuxième barrette à sa DSO. Walker est désigné comme flanc-garde lors de l’opération Overlord, aucun sous-marin allemand ne passera durant les quinze jours de son tour d’opération. Infatigable en apparence, Il ne prendra aucun repos au cours de ces deux semaines à la mer, ce qui lui vaut sa troisième barrette. Le 15 juillet 1944, il est victime d’une attaque cérébrale qui l’emporte le lendemain à 48 ans. Son décès fut attribué à l’épuisement causé par une surcharge de travail. Il restera comme l’As des forces anti-sous-marines de la seconde guerre avec 21 U-Boots coulés à son actif ce qui en fit le pire ennemi des submersibles.
  8. L'INRAP (L'Institut National de Recherches Archéologiques Préventives), a mise en ligne un document exceptionnel sur des recherches effectuées dans le cadre de fouilles préventives en Argonnes et Meuse dans l'Est de la France voici ce document à visionner avec un casque au calme. bonne lecture C'est par ici
  9. Un poids sur la conscience ! (Histoire d'une photo), 19 mai 1944, le 332e Bomb Squadron du 94th Bomb Group, de la 8th Air Force à la charge de bombarder Berlin, le B-17G "Miss Donna Mae", est à sa place dans le box que constitue son Groupe. La DCA allemande joue son rôle est les obus explosent autour des avions. Est-ce cela qui provoque le lent mouvement du "Miss Donna Mae" vers la gauche, il dérive plus rapidement et vient se placer sous l’un de ses compatriotes. C’est l’instant ou la soute à bombe s’ouvre, personne ne s’aperçoit du mauvais placement de l’avion. L’ordre de largage est donné, les bombes de 1000 livres entament la descente et se rapprochent dangereusement de la queue du B17G. Une bombe touche l’empennage et déchire le stabilisateur horizontal gauche et l’emporte, l’avion entame une vrille mortelle incontrôlable dont l’équipage ne pourra pas s’échapper, les 11 membres de l'équipage trouveront la mort. le B-17G "Miss Donna Mae" juste avant d’être touché par la Bombe de 1000 livre
  10. L’industrie du jeu vidéo craint une prise de contrôle par Microsoft du jeu PC Lu sur 01net.com : Selon le père de la licence Gears of War, Tim Sweeney, Microsoft chercherait à prendre le contrôle du marché des jeux PC avec son standard d’application Universal Windows Platform. C’est l’histoire d’un développeur de jeu vidéo qui part en croisade contre un géant vidéoludique : Microsoft, l’entreprise qui possède à la fois la Xbox et, avec Windows, la principale plateforme informatique ouverte au jeu. L’homme s’appelle Tim Sweeney, un vétéran de l’industrie puisqu’il a co-fondé le studio Epic responsable, notamment, des franchises Unreal Tournament ou encore Gears of War. La raison de sa colère et de son combat ? Le nouveau format d’applications de Microsoft appelé Universal Windows Platform (UWP) un outil qui, selon lui, vise à transformer « l’écosystème PC actuel, ouvert, en un système de distribution et de vente fermé et contrôlé par .... Lire la suite
  11. Henschel Hs 293 La bombe planante fut mise au point par l’ingénieur aéronautique, Herbert Wagner. Ce fut le premier missile radio guidé de l’histoire militaire, l’arme antinavires par excellence, elle était sans équivalent coté allié. Son étude remonte à 1940, elle fut l’objet de toutes les attentions du bureau d’ingénieurs des usines aéronautiques Henschel Flugzeugwerke, de Berlin. Longue de trois mètres et pesant 650 kg, elle était munie d’une voilure et d’ailerons, d’un empennage avec une gouverne de profondeur et d’un moteur à propulsion. C’était un véritable avion sans pilote capable d’être guidée jusqu’à sa cible grâce à des signaux radio. Elle était larguée par un avion porteur et lâchée bien avant de passer les lignes de DCA. Son moteur lui permettait d’atteindre 900 km/h en quelques instants. La poussée effective du propulseur était de 10 secondes, puis la bombe planait sans bruit, dirigée jusqu’à sa cible à une distance de 20 km. C’est en août 1943, que la Hs-293-A fit son apparition sur le front, en France dans le golfe de Gascogne, plus précisément, le HMS Bideford, une corvette en fut la première victime, deux jours plus tard c’était au tour d’une autre corvette de lutte anti-sous-marine, le HMS Egret, ce qui entraîna l’arrêt des patrouilles navales dans le secteur pour un temps. La production de la bombe planante était prête en janvier 1943, mais dut être stoppée faute de trouver un avion capable de porter cette bombe. Plusieurs essais, non concluant, furent faits avec de Dornier-17 ou Heinckel-111, jusqu’à ce que le Dornier 217 fît son apparition. L’avion était un bombardier longue portée avec des ailes assez larges et longues pour emporter deux bombes ; l’inconvénient, c’était que sa vitesse était largement abaissée. La parade de l’état-major fut de surarmer l’avion, un total de dix mitrailleuses était monté sur tous les bords de l’appareil, pour cinq hommes d’équipage. Lors de l’attaque des alliés sur l’Italie à travers le détroit de Messine, l’objectif assigné à la Luftwaffe était de détruire les bateaux de commerce, chargés du ravitaillement de l’armée d’invasion. Un staffel de Do-217 avait cette assignation, particulièrement efficace elle entraîna la perte d’une cinquantaine de navires. Mais la plus grande catastrophe provoquée par cette bombe planante eut lieu en atlantique quand un transport de troupes britannique le HMT Rohna fut coulé entraînant la mort de plus des 1100 passagers, américains pour la plupart, le 26 novembre 1943. En 1944, les alliés prirent le dessus sur la Luftwaffe et conquièrent la supériorité dans le ciel Européen. C’est ainsi que l’aviation allemande fut incapable d’utiliser cette invention contre les navires composant l’armada du débarquement. Ils abandonnèrent son usage dès le mois d’août 1944, bien que 12.000 exemplaires furent construits et que "seulement" 400 ont été utilisés réellement.
  12. Ours : j'aime tes explications claires !
  13. ca sert à quoi ces cartes j'en ai plein et je sais pas quoi en faire ?
  14. L'art d'embrouiller les choses ! Une très grosse bataille technologique s’est déroulée durant la dernière guerre, les enjeux de cet affrontement étaient ni plus ni moins que la survie de chaque adversaire. Au commencement de la Bataille d’Angleterre en juillet 1940, l’objectif de la Luftwaffe est de détruire la RAF pour permettre à la Wehrmacht de mettre le pied sur la côte Anglaise. Hitler n’a jamais été très chaud à cette idée et quand Halder, le chef de la marine, lui présente les contraintes logistiques de l’affaire, le Führer abandonne l’idée. Hitler à d’autres objectifs, son regard s’est toujours porté vers l’Est, sa zone d’expansion, et non vers l’Angleterre qu’il considère comme frère de race. Hitler ordonne dès lors le blocus des îles Britanniques, ainsi commence la Bataille de l’Atlantique. La force des U-Boots allemands, forment le blocus autour des îles britannique et en Atlantique. Ils sont en première ligne et infligent dans les premiers temps des revers catastrophiques à la marine marchande. Mais très tôt, les premières aides directes de la technologie, viennent renforcer l'aviation du Costal Command par l’apport des premiers radars maritimes. Le radar d’interception aéroporté RAF Mk II AI, est un appareil extraordinaire pour l’époque, inutilisable au-dessus des terres en raison des faux échos, il offre son plein potentiel en mer. Le radar MK II, est capable de trouver en surface, un sous-marin à huit Kms, un navire à vingt kms, et la côte à 100 kms, ce qui est une véritable prouesse pour l’époque. Ce type d’engin n’est en capacité, que de donner une direction et une distance, uniquement dans le sens de la marche de l’avion. Le radar utilise deux types d’ondes courtes, une à longue portée et une autre à courte portée, obligeant l’opérateur à jongler constamment entre les deux longueurs d’onde. Plus la distance se réduit, plus les choses se brouillent et à 1,5 km ce n’est qu’un fatras d’échos illisibles, mais à cette distance les yeux des navigants sont habitués à trouver une cible. Les unités de loups gris de Donitz enregistrent leurs premières défaites, c'est ainsi qu'il perd en une semaine ses trois meilleurs commandants de sous-marins. Mais la Kriegsmarine n’a pas qu’un tour dans son sac et en 1940, apparaît un appareil de détection passif d’onde radar, le "Metox". On ne connait pas bien l’origine de l’invention, probablement Française, d’autres disent Allemande, certains les deux, mais son nom vient de l’inventeur Français Metox Grandin. Le fonctionnement du Metox est rudimentaire mais efficace, il réagit aux trains d’impulsions envoyées par le radar anglais, le sous-marin sait qu’il est découvert quand l’opérateur ennemi change de fréquence pour le trouver. Le Metox a une portée effective de 14 km ce qui laisse largement le temps au U-Boot, de plonger avant l’arrivée de l’avion. C’était une antenne installée en dehors du sous-marin, sur la tourelle. Cette antenne rudimentaire, connue sous le nom de la Croix-Gascogne était composée de deux morceaux de bois attachés ensemble en croix, avec des fils de cuivre enroulés autour. Cette antenne devait être installée à travers une trappe à chaque fois que le bateau faisait surface. C’est ainsi que les Liberator du Costal Command enregistrent de moins en moins de victoire et inversement. Les capitaines de sous-marins Allemands se mettent à utiliser le Metox comme l’arme absolue contre l’aviation anglaise, ayant une confiance presque aveugle dans l’appareil, d’un emploi si simple. Avec l’aide des ingénieurs Américains, les Anglais mettent au point le radar ASV MkIII en 1943, fonctionnant non plus sur la bande d'onde, des centimètres mais celle des mètres, rendant le Metox complètement sourd. Et c’est une nouvelle descente aux enfers pour les sous-marins Allemands, qui ne reconnaissent plus les performances de leurs antiradars. Les sous-marins se faisaient attaquer en surface sans avertissement, par des avions de plus en plus efficaces dans cette sorte de chasse, bien des marins n’ont jamais su ce qui leur arrivait. Un bon nombre d’U-Boot finirent, de la sorte, au fond de l’océan, mais certains d’entre eux qui avaient survécu aux attaques, donnèrent l’alerte dans un retour exprès à la base. Quelque temps plus tard un JU-51 de sauvetage en mer récupéra un pilote de l’aéronavale anglaise, il fut promptement interrogé au sujet des radars embarqués. Ce pilote se rendait bien compte que les Allemands étaient à la recherche de quelque chose à propos du rôle des radars Anglais ou plutôt pourquoi le Metox ne détectait plus rien ! C'est alors que le pilote eu l'idée d'inventer une histoire. Lors de l'interrogatoire suivant, il dévoila que les ingénieurs alliés avaient découvert que le Metox émettait un rayonnement parasite détectable, ce qui était entièrement faux. Mais Les Allemands réagirent au quart de tour à cette histoire, ce qui sema une panique indescriptible dans les bases sous-marines. Les U-Boots en patrouille furent rappelés et les ingénieurs commencèrent à travailler d’arrache pieds sur le sujet, les divertissant d’autres recherches plus précieuses. C’est ainsi que le pilote réussit à dissimuler l’existence du nouveau radar ASV MkIII, par une ruse sournoise et diabolique. Ce qui conduit à l’interdiction totale d’utiliser le Metox pas les U-Boots. Ce n’était que le début d’une autre guerre autant technologique que psychologique, les nouvelles technologies ont apporté plus d’incertitudes dans le camp allemand que des moyens de lutter contre un ennemi invisible.
  15. Atlantic Fleet - First Look 49 minutes de présentation d’un jeu sur… La navale en "angliche" please ! Cela devrait plaire à certains….
  16. Graviteam Tactics: Mius-Front, la suite est sortie hier c'est par ici
  17. La tribu qui vénérait un soldat de la Seconde Guerre mondiale : Depuis plus de 60 ans, les habitants de l'île de Tanna, au Vanuatu, vénèrent un certain John Frum. Ce soldat américain est censé revenir depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Dans ses bagages, il aurait promis d'apporter des médicaments, du Coca et des richesses pour tous et serait "plus puissant que Jésus-Christ". La suite c'est par ici
  18. Seconde Guerre mondiale. Un musée de la mémoire en 2017 à Brest ? Le site de l'ancien poste de commandement allemand de Kéromnès, à deux pas de la pointe Saint-Mathieu, en Plougonvelin, devrait accueillir, au printemps 2017, un musée mémoriel consacré à la Seconde Guerre mondiale. Le projet est né de la collection d'objets amassée par deux frères. vu dans le journal le Télégramme c'est par ici
  19. La mode n'est qu'un éternel recommencement, sur la plateforme Kickstarter les (futurs) jeux sur la seconde guerre prennent un autre souffle : c'est par ici
  20. Les Mohawks du Filthy 13 Au sein de la 101e Airborne il était une section d’homme prêt à tout pour parvenir à leur fin, mais c’était un peu le cas de toutes les troupes d’élite non ? La section de démolition du 506e PIR, s’est particulièrement faîte connaître le 5 juin 1944, par une photo parue dans le magazine "Stars and Stripes". On y voit deux paras, les cheveux coupés à l’iroquoise, en train de se dessiner des peintures de guerre sur le visage, dans le style "Mohawks" du nord des grands lacs américains, les "Filthy 13". C’est le Sergent "Jake" McNiece qui est à l’origine de l’idée des peintures de guerre, étant lui-même d’origine amérindienne "Choctaw". Il déclara plus tard : "s’ils ont peur de nous comme parachutistes fous, eh bien, cela fait juste de nous des paras encore plus fous, ".Le sergent était une figure de la compagnie, grande gueule il manquait régulièrement de respect envers sa hiérarchie. Mais c’était un homme fiable, fort de son expérience de pompier et expert en explosifs, il était entraîneur de l’équipe de football locale et très respecté. Il était une référence pour les "Filthy 13". Cette troupe ainsi que le sergent McNiece inspira divers rôles dont celui du sergent instructeur dans "les douze *****ards" le film de Charles Bronson, Jim Brown, Donald Sutherland. La réputation du "Filthy 13" était très mauvaise, les hommes n’en faisaient qu’à leurs têtes, les week-ends étaient souvent placés sous le signe de la beuverie et de la bagarre, les lundis matin marqués par des rétrogradations dues à l’impertinence. C’est ainsi, qu’a l’instruction en Angleterre, l’un des hommes du rang gagna 7 fois son grade de 1re classe, pour le perdre dès la semaine suivante, il fit le débarquement sans son grade, mais gagna le rang de sergent avant de se faire tuer. Le nom "Filthy 13" fait référence au fait que, durant leur formation en Angleterre, dans la section les hommes ne se sont lavés et rasés qu’une fois par semaine sans jamais nettoyé leurs uniformes… Leurs missions durant le débarquement étaient de détruire les ponts sur la Dives, de détruire les voies de ravitaillement ennemi. Cette rivière "La Dive" délimitait l’encagement des plages à l’aube du 6 juin, la destruction des ponts permettait d’empêcher les troupes allemandes de contre attaquer mais également de ruiner les chances d’une évacuation de la zone. Les "Filthy 13" fort de 12 hommes après le parachutage, ont détruit deux ponts et fixé un troisième. Le sergent McNiece a passé trente jours derrière les lignes ennemies avant de rejoindre les lignes alliés. Ils sont entrés dans la légende comme ça ! La moitié de la section fut soit tuée, blessée ou capturée au cours de la première nuit et première journée de combat du 6 juin, non sans avoir totalement réussi leurs missions, ils ont par la suite participé à la libération de Carentan. Ce sont eux que les Allemands décrivirent comme des truands assassins, prisonniers de droit commun, sans foi ni loi, largués derrière les lignes ennemies. Jack Agnew ancien membre des "Filthy 13", a raconté à un journaliste après le débarquement : "Nous ne sommes pas des assassins ou quoi que ce soit d’autre, nous avons juste fait tout ce que nous étions censés faire. À certains égards nous avons fait beaucoup plus que ce qu’ils voulaient que nous faisions sans autres moyens que ceux que nous avions. Nous étions toujours en difficulté ". Après la bataille de Normandie McNiece a rejoint une unité de Pathfinders du 101e, il a, à chaque fois sauté derrière les lignes ennemies et fait le boulot qu’on attendait de lui. Cette unité, controversée, a toujours gardé sa réputation de fortes têtes et d’impertinence mais elle a accompli toutes les missions qui lui ont été assignées, ils ont participé aux largages sur la Hollande, enduré le siège de Bastogne dans le froid et pris de Berghof avec la 101e sans jamais faiblir. Le sergent Jake McNiece fut le seul de sa section a terminer la guerre, il était le dernier des membres historiques des "Filthy 13", il est décédé en 1993.
  21. humm.....c'est corrigé !
  22. Logarou

    Sagittarius me voilà

    15100 AL de mon point de départ et Mon jeune Padawan prends de l'assurance , il est toujours là, prêt à sauter, tel un jeune cabri avec son VRS, à la moindre opportunité de prendre de la hauteur : Il vaut mieux eviter de laisser les ASP sans surveillance ils font n'importe quoi apres :
  23. Notre Galaxie est belle la preuve en images c'est par ici (vu sur le site elitedangerous.fr)
  24. Le Special Boat Service en Afrique du Nord Le Special Boat Service est une unité des forces spéciales de la Royal Navy. Constituée en majorité de marins, le SBS remplit les mêmes missions que le SAS, Mais avec une spécialité dans le milieu maritime et côtier. L’unité trouve son origine en 1940 sous le commandement de Roger Courtney, appelée "Folboat troupe" du nom du fabricant des canots utilisés par la troupe. En 1941, le SBS est intégré à la Layforce au Moyen-Orient, chargée d’intervenir en milieu marin, ils sévirent en Méditerranée par des reconnaissances armées le long des côtes libyennes, et tunisiennes au cours des opérations contre l’Afrikakorps. Les reconnaissances sur Rhodes et les îles impliquées dans le conflit feront de la SBS une unité d’élite et d’expérience sans pareil. Au mois d’avril 1941 la Layforce organise un raid audacieux, sur les arrières des forces allemandes. Cinq navires et un sous-marin accompagnent les hommes du 7e commando et un détachement de la Royale tank Corps lors d’un raid sur la ville côtière de Bardia en Syrie, proche de la frontière Égyptienne. La ville avait été prise aux Italiens en janvier 1941, puis reprise par les Allemands en février de la même année. L’objectif de la mission était de détruire un maximum d’installations et de matériel, de perturber les lignes de communication de l’axe. Cela afin d’obliger les forces Italo-Allemandes à renforcer les défenses côtières et par là même de dégarnir le front en vue de la prochaine 1ere offensive anglaise sur El Alamein. Dans la nuit du 19 au 20 avril 1941, cinq chalands (Landing Craft Assault) de débarquement se présentent devant les plages assignées, mais des problèmes récurrents d’abaissement de la rampe occasionneront beaucoup de retard et de soucis mécaniques. Les plages devaient être éclairées par des équipes venues en canot Folboat, débarquées au large par le sous-marin HMS Triumph, seulement celui-ci fut pris sous les feux d’une attaque d’un destroyer allié trop zélé, et heureusement maladroit. Les manœuvres d’évitement du sous-marin retardèrent l’action des commandos. Quoi qu’il en soit les plages n’étant pas balisées, la force principale débarqua sur les mauvaises plages. Aucune opposition sur les plages et aucune troupe ennemie non plus dans la ville, le service de renseignement britannique s’est complètement fourvoyé, quasiment aucun des objectifs n’est atteint faute… d’y être. Certains des objectifs capitaux de la mission n’ont simplement jamais existé, seule la batterie côtière italienne est détruite ainsi qu’un dépôt de ravitaillement. Le raid n’enregistre qu’une perte, un officier des commandos tué par des tirs amis. Néanmoins 70 commandos se dirigent, après les opérations, vers les plages pour être rembarqués. Mais comme les lieux étaient mal indiqués dès l’origine du raid, ils ont attendu, en vain, que l'on vienne les évacuer sur la mauvaise plage et seront faits prisonniers par les Allemands. Le bilan passe d’un mort à la perte de 71 hommes. Devant, entre autres, de telles erreurs la Layforce sera dissoute en décembre 1941. Certains hommes du Special Boat Service seront rapatriés en Angleterre pour former un second bataillon de SBS tandis que les anciens resteront en Afrique du Nord. Rattaché au service des SAS de David Stirling, ils participent à différentes actions commandos lors de raids sur Bouerat, Benghazi et sur les îles détenues par les Allemands comme la Crète, où les commandos infligent de très sérieux revers aux forces de l’axe. Les SBS sont rattachés au SAS en 1942 sous le nom des détachements L, M, N, leur base est à Athlit au sud d’Aïfa, ils y resteront jusqu’à la fin de la guerre, La SBS est désormais forte de 250 hommes, spécialisés dans les actions de commandos de marine. Ils mèneront avec les SAS, bien des raids en mer Égée et dans les Balkans, le détachement "L" participera à l’opération Manna et la libération de la Gréce. La dernière opération du SBS aura lieu sur les rives du lac de Comacchio en Italie du nord. Il s’agissait pour le SBS de prendre la langue de terre sablonneuse entre les rives du lac et la mer, puis de traverser le lac et de prendre les petites iles situées au milieu du lac puis de débarquer sur les arrières des lignes allemandes. Ce plan de diversion était destiné à attirer l’attention des chefs allemands en un point de la ligne de front, alors que les alliés attaquaient vers Argenta. Cette dernière mission fut pleinement remplie et marqua la fin des actions du SBS qui fut dissous à la fin de 1945.
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