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Anatoli

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Tout ce qui a été posté par Anatoli

  1. Présent !!!!!!!!!!! KaiserKiller n'a qu'à bien se tenir !! On est de retour et ça va ch...r !!
  2. Communication du QG To : Intelligence Service - NATO Office of Naval Intelligence - ALTIS Ref : Classified RP - X22JN - Alpha Subject : Combats autour de DORIDA - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - L'échec des combats autour de DORIDA oblige le QG à revoir ses plans d'attaque. L'ennemi a isolé le village de DORIDA. Seule une pellicule photo a pu nous parvenir de la section ALPHA avant qu'elle ne cesse d'émettre. Elle n'est jamais rentrée à la base. Deux pages d'un carnet ayant appartenu au médecin de la section ont également été retrouvées. Ce dont nous sommes sûrs : la section ALPHA a détruit une colonne de blindés lourds du CSAT, comme le montrent les photos que nous avons pu développer. Mais ils ont probablement été décimés par des éléments d'infanterie mécanisée. Le CSAT a encore des ressources sur ALTIS. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
  3. Mission n°5 – Débriefing Altis – Lundi 2 juillet 2035 – 08:00 – Point d’insertion de l’équipe alpha. Journal d’Anatoli, médecin au sein de la section Alpha. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Ça fait une heure que je tourne dans ma tente, nerveusement… C’est à peine croyable ce qui nous arrive… A croire que le QG a complètement perdu les pédales… Nous avons pris Pyrgos, la capitale d’Altis il y a 2 jours ; nous avons passé la journée d’hier à sécuriser les quelques poches de résistances présentes dans le centre-ville. Pour mémoire, l’équipe Alpha (l’autre, pas nous…) qui a mené l’assaut héroïque ayant mené à la prise de contrôle de la ville, s’est fait étriller par des blindés du CSAT avant que les nôtres puissent les secourir. Grace à leur résistance, nos chars ont pu mettre en déroute les forces ennemies. Le général ennemi, que l’on surnomme « le dentiste » s’est lui aussi échappé. Mais nous avons capté une émission vidéo internet de propagande sur « Ton Cylindre » (nouvelle version 12.0 en 3D de « You Tube ») qui montre que le CSAT a fait prisonniers 2 membres de l’équipe Alpha avant de se retirer. C’est la tuile, ça… Et là, ce matin, j’apprends qu’un général de pacotille qui s’est barré d’Altis au moment de l’invasion est de retour avec ses hommes… Et qu’il va falloir lui servir de baby-sitter ! On croit rêver… Ce type doit se rendre à Pyrgos pour une réunion du bureau local de l’OTAN… Il y aura des américains, des français… Enfin bref : tout le gratin des ronds de cuir locaux… Sauf que ce mariolle a exigé que soit organisée sur le chemin une cérémonie au cours de laquelle il passera ses troupes en revue ! Ha ha ! La bonne blague… Lazaridis, il s’appelle… Je suis allé voir le capitaine Shrek pour lui dire ce que j’en pensais… Lorsque je suis entré dans sa tente, il était en grande conversation avec un représentant du QG local de l’OTAN, le commandant Carl, chargé de superviser le bon acheminement de notre « colis » vers sa réunion. J’ai vite compris que ce n’était pas le moment d’em…der le capitaine avec mes états d’âme. Pourtant, je pense que j’aurais dû le faire. Je m’explique : dans mes pages précédentes, j’ai souvent fait mention d’un événement qui a failli nous coûter cher à tous : la « bataille des 100 yachts » à Stratis. Je vais prendre quelques lignes pour vous raconter de quoi il s’agissait… Vous comprendrez par la suite mes doutes… Ça s’est passé il y a tout juste 1 an. La section Alpha (nous, quoi…) était chargée d’intercepter une énorme cargaison de drogue qui transitait par bateau en provenance du sultanat de Cékoistan. Les types chargés de la recevoir n’étaient pas des enfants de cœur : il s’agissait, ni plus ni moins que de l’équipe du fameux « KaiserKiller », que certains d’entre nous avions déjà combattu auparavant. Bref : ça s’annonçait violent. Nous avons décidé de frapper à la réception des marchandises, sur la base de renseignements qui nous avaient été communiqués par les services de renseignements de Stratis, dirigés par un certain… colonel Lazaridis ! Vous voyez où je veux en venir ?… Ha ha ! Au final, je vous passe les détails… Mais la drogue est arrivée avec 24 heures d’avance, et nous, on était à l’heure… pour se faire plomber par une centaine de malades armés jusqu’aux dents ! On a littéralement détruit la marina et la plupart des yachts luxueux qui y séjournaient pour sortir de cet enfer… On a eu des pertes, et ceux d’en face encore plus… Lorsqu’on est revenu au QG pour débriefer, on a appris que le colonel Lazaridis avait été promus général commandant en chef des forces armées d’Altis ! On a pété les plombs et on s’est mis à cogner les types qu’on a croisés sur notre chemin. J’ai fait un mois de taule, comme la plupart des copains. Et j’y ai laissé un galon. Comme la plupart des copains… Bref : vous comprendrez que je ne porte pas ce général d’opérette dans mon cœur. Je sors donc de la tente du capitaine Shrek. Dehors, ça s’agite. Et pour cause… Le convoi de 3 véhicules blindés vient d’arriver. Le général est à bord du véhicule central. Shrek sort de sa tente à son tour… Il nous répartit dans les véhicules. On va être mélangés avec les gardes du corps de Lazaridis. Je me trouve affecté avec Joarius dans le véhicule central, ainsi que le commandant américain Carl, chargé du protocole. Et devinez quoi ? Lazaridis est avec nous ! Au-dessus de nos têtes, un « Little bird » piloté par Cepu, accompagné par notre tireur d’élite Catsy, est chargé de nous ouvrir la route. C’est rassurant, je dois dire… Je monte dans mon véhicule, et découvre la tête de vainqueur de notre colis : un type grand, sec, pas aimable, qui n’a même pas un regard pour nous. Mmmm… ça va être la joie… A un moment, je l’entends parler avec le commandant Carl. Il lui donne ses consignes pour la cérémonie qui va avoir lieu dans pas longtemps. Notre convoi s’ébranle. Je regarde Jo, notre conducteur… Ce dernier aussi était à la fameuse « bataille des 100 yachts »… Et je crois bien qu’il a fait le lien… Le regard qu’il me lance ne me laisse aucun doute… A bord de l’hélico, Cepu nous annonce que la route est dégagée. C’est déjà ça… Les véhicules du convoi sont espacés d’une vingtaine de mètres… Je profite du calme du voyage pour insérer un chargeur dans mon arme, et vérifier que tout fonctionne. Le cliquetis du mécanisme d’armement me rassure. Nous arrivons à un checkpoint que nous avons installé il y a deux jours… Tout le monde se met au garde à vous lorsque passe notre véhicule. Décidément… Tout le monde est au courant de notre arrivée… ça sent encore le secret bien gardé, cette mission. Une fois de plus, notre « général » n’accorde aucun regard aux types alignés en rang d’oignons dehors… Un vrai bonheur, ce type… Nous sommes maintenant à mi chemin de notre première destination. Le paysage est à tomber par terre de beauté. Quel gâchis, cette guerre dans ce petit bout de paradis… Au loin, une église probablement millénaire se dresse fièrement face à la mer… Je m’étais promis qu’un jour, je repasserai par ici avec mon matériel photo pour prendre le temps d’immortaliser ces splendeurs qui ne demandaient qu’à l’être… En attendant, je scrute le bâtiment qui, on ne sait jamais, peut abriter des ennemis… C’est beau la paranoïa ! Lima (l’hélico) annoce qu’ils ont un visuel sur le lieu de la revue : les soldats des forces d’Altis sont déjà alignés, face à leurs chars et blindés divers… Nous arrivons à notre tour. Effectivement, les soldats d’Altis sont placés comme à la parade, dans des uniformes fambants neufs ! Je croise le regard du commandant Carl qui hausse un sourcil… Nous recevons un appel radio de Lima signalant que tout est clair sur zone… C’est rassurant. Le capitaine Shrek vient vers nous alors que nous venons de descendre du véhicule. Au moment où il s’apprète à nous dire quelque chose, le haut-parleur installé au sommet du mât du drapeau diffuse une musique militaire que j’identifie comme étant celle du 5ème régiment de Réguliers de l’armée d’Altis : « Tiens, voilà de l’Andouillette ». Immédiatement, par signe de respect, nous nous mettons au garde-à-vous et saluons. A ce moment-là, le général Lazaridis avance pour le passage en revue de ses troupes. Le capitaine Shrek en profite pour toper Joarius au passage, et nous demande d’aller plein Ouest pour patrouiller sur la hauteur, histoire de ne rien laisser au hasard. Je le sens nerveux, le capitaine… Nous nous mettons en route immédiatement. Soulagés… Nous montons sur la colline, trop heureux de nous extraire de cette atmosphère pesante… Notre patrouille s’eefectue sans difficulté… Nous montons même jusqu’à l’église repérée précédemment pour la fouiller. RAS… Jo sort une clope, qu’il n’allume pas après réflexion… Après 15 minutes, nous redescendons… Je vois que ça s’agite. Je remonte dans le véhicule avec Jo qui s’installe au volant… Notre général préféré est déjà assis à l’arrière, visiblement agacé… Il m’est de plus en plus antipathique, ce gars-là. Vivement la fin de cette journée ! Après 10 minutes de route, nous arrivons sur les lieux de la réunion… Dehors, ça grouille de soldats américains… L’OTAN dans toute sa splendeur… Je descends afin d’ouvrir la portière au général… Et en profite pour le saluer du mieux que je peux… C’est-à-dire pas terrible… Le général se dirige vers l’immeuble QG de l’OTA N. Le commandant Carl l’accompagne… Je me dirige vers Shrek. On cause un peu… Je sens que la situation l’agace profondément… Je lui fait part de mon ressenti envers ce général. En vrai pro, il ne dit rien… Mais je sens qu’il acquièse silencieusement… Trois heures ! Cette foutue réunion n’en finit pas ! Je commence à avoir faim… Et soif ! Je vois les gars des 3 véhicules qui s’impatientent, eux aussi… Il est temps que cette journée se finisse pour tout le monde. Un mouvement attire mon attention… ça y est ! Enfin ! Les voilà qui sortent. Comme à son habitude, le général ne montre aucune émotion… Nous remontons dans les véhicules, afin de conduire notre « paquet » vers son QG, de l’autre côté de Pyrgos… L’idée d’en finir me plait bien… J’ai repéré un bar dans la ville que j’aimerais bien essayer ce soir. J’en parle à mon voisin d’infortune… Le convoi s’ébranle à nouveau. La traversée de la ville est assez rapide. Il faut dire que les habitants ne se bousculent pas dans les rues, c’est le moins qu’on puisse dire. Dans leur Little Bird, Lima exerce une surveillance très active… Une fumée est visible devant nous… Le convoi s’arrête… Je saisis mon arme par réflexe… Lima nous contacte par radio… Flash, dans le premier véhicule assure réception. C’est un véhicule carbonisé qui est en travers de la route. Ça sent mauvais, cette histoire… Le « Dentiste » nous a peut-être laissé quelques mauvaises surprises… Deux démineurs sont descendus du premier véhicule… Ils se dirigent prudemment vers l’épave fumante… Lima ne signale pas d’activité autour du véhicule. Je fais signe à Jo, et nous descendons du véhicule, prêts à faire feu. Les camarades du 3ème véhicule ont fait de même… Ainsi que les gardes du corps de Lazaridis… Je me mets en position, à gauche de notre blindé léger… Devant, au bout de 10 minutes, les démineurs reviennent avec le sourire… Le véhicule était en effet piégé, mais ils ont neutralisé la menace… Ouf ! Je me retourne… Lazaridis vient de descendre du véhicule, furieux… « Qu’est-ce que vous foutez ? C’est ça, le corps d’élite qu’on m’a promis pour ma protection » ? Je vois le capitaine Shrek blémir… ça sent l’incident diplomatique à plein nez… ‘Faut pas le chatouiller, notre capitaine… Le commandant Carl vient pour apaiser la situation… Il nous fait signe de remonter dans les véhicules. Je crois qu’il a hâte d’en finir, lui aussi… Manque de chance, rebelotte un peu plus loin… C’est pas vrai ! Mais quelle galère… Derrière moi, le général s’impatiente une fois de plus. Je n’essaye même plus de le calmer. De toutes manières, il a décidé de nous pourrir la journée… Je ne sais pas ce qui me retient de lui dire qu’on avait pu admirer sa grande compétence lors des événements de Stratis… Mais je reste silencieux… ‘Pas envie de cramer ma carrière à cause de ce sale type. Il a déjà failli anticiper celle-ci une fois… Pas deux ! Une fois sortis de nos véhicules, Jo vient vers moi… Je vois dans son regard qu’il est à deux doigts de péter un plomb. Nos déminueurs s’approchent encore une fois de la menace… Encore une épave fumante… Lima signale que tout est OK autour… Je me mets en position, à droite du convoi… La présence de l’hélico me rassure… Une altercation se produit derrière moi… Je me retourne, et vois le capitaine Shrek en grande discussion plutôt animée avec un général Lazaridis visiblement furieux. Le commandant Carl tente visiblement de calmer tout le monde. Je ne comprends pas ce qu’ils se disent (je suis trop loin), mais ça chauffe… Au bout de 30 secondes, le capitaine fait demi-tour d’un pas rapide, visiblement hors de lui, et s’éloigne… L’hélico tourne toujours au-dessus de nos têtes… Lazaridis repasse devant moi. Il me jette un regard mauvais et me fait signe de remonter à bord du blindé… Je m’exécute rapidement. Jo reprend le volant, et lorsque le premier véhicule démarre, il en fait de même. Dans un silence pesant, nous arrivons au QG de Lazaridis. Sans même un seul mot, ce dernier descend du véhicule, et, suivi de ses gardes du corps, s’avance vers son QG… Il se retourne, et répond quand-même à mon salut… Trop heureux de m’être débarassé du paquet, je m’alume une clope… J’en propose une à Jo… Il refuse… Par contre, il ne dit pas non à une bonne virée ce soir dans le bar dont je lui ai parlé… Quand je pense qu’il va falloir, pour des raisons politiques, compter avec cet officier de pacotille pour la suite de nos opérations sur Altis… ça ne me dit rien qui vaille…
  4. (Suite...) Les deux groupes reconstitués reprennent leur mouvement, les Alpha à droite et les Bravo à gauche. Les Charlie couvrent notre marche. L’avance est lente… Mais nous sommes prudents. Je me retourne… Rien n’est laissé au hasard… Nous nous couvrons les uns les autres. Arrivés au bout d’une des rues principales, nous sommes pris à partie par un groupe de combattants du CSAT. Mais nous réagissons rapidement, et après un vif échange de tirs, nous les neutralisons. Je prends position sur un balcon. En bas, c’est un travail de nettoyage qui a lieu… Chaque cour, chaque maison, chaque coin de rue peut être un piège mortel… Au bout de la rue, les corps des types qu’on vient de neutraliser sont systématiquement fouillés… Rien de bien intéressant, hélas. Une rue plus loin, rebelote… Deux ennemis nous attendaient… Mais notre progression est extrèmement efficace. Nous les liquidons rapidement, et sans dommage… Ça y est ! Nous venons de déboucher sur l’artère principale de Pyrgos. Il va falloir traverser pour rejoindre le point Roméo… Nous faisons une petite pause pour reprendre notre souffle… Le point Roméo risque d’être coton, lui aussi… Il nous faut le prendre et le tenir pour permettre aux blindés « Delta » de rentrer en ville… Encore une tâche difficile à accomplir. Mais on a l’habitude… C’est reparti ! Les mitrailleuses nous couvrent pendant que nous traversons rapidement… Nous remontons plein nord vers la sortie de la ville, là où se trouve le point Roméo. Même si nous n’essuyons aucun coup de feu, nous progressons avec prudence. Shrek contacte Flash et Cépu. Un peu avant la sortie de la ville, un hélicoptère va nous ravitailler… Il était temps ! Encore un accrochage comme le précédent et j’aurais tiré des glands avec un lance-pierre ! La bonne blague ! Une rafale d’arme automatique me tire brutalement de mes rêveries… Alpha vient de plomber un ennemi qui a eu la mauvaise idée de se mettre en travers de notre route. Soudain, j’entends le son caractéristique d’un hélicoptère sur ma gauche. Je lève la tête et vois passer l’engin. J’ai déjà écrit que je n’aimais pas les pilotes d’hélicos… Mais là, je dois avouer que j’étais plutôt content de le voir !! L’hélico largue avec une grande précision, une caisse de ravitaillement dans une cour que nous avons sécurisée au préalable… Shrek me demande de me ravitailler en premier, histoire de reprendre du matériel médical. J’en profiterai pour faire un tour histoire de voir si les copains n’ont pas besoin de soins… Bravo se ravitaille ensuite, suivi d’Alpha et Charlie… Nous sécurisons le périmètre avec méthode… Et nos trois groupes peuvent reprendre leur marche rapide vers la sortie de la ville. Voilà… Nous y sommes… Le point Roméo n’est plus qu’à quatre cent mètres de là… Des tirs sporadiques nous forcent à nous coucher. Nous répliquons, et reprenons la marche. Un camarade a été touché… On me le dépose et je m’occupe de le soigner illico. Heureusement que j’ai pu me ravitailler… Le pauvre gars avait besoin de plasma et d’adrénaline… Le point Roméo est en vue. Pas de trace d’ennemis… Nous prenons rapidement position dans la ruine qui surplombe la route. Un message radio nous signale l’arrivée du groupe Delta, nos blindés lourds. Effectivement, de ma position, je les vois passer… Mais à ce moment-là, une explosion secoue notre abri ! Un blindé ennemi et de l’infanterie déboulent sur nous. C’est la guerre, ici… Nos blindés réagissent, mais la pression ennemie est très forte sur nous… Horreur ! Un blindé ennemi pointe son canon sur nous ! Il va tir - - - - - - - - - - - - - - - Note du QG. Les groupes Alpha, Bravo et Charle ont sécurisé le point Roméo, ce qui a permis au groupe Delta (Blindés) de rejoindre Pyrgos ... Ces groupes se sont sacrifiés pour assurer le maintien de Pyrgos ... Un véritable Baroud d'honneur pour les quatorze hommes de ce groupe de combat ! Les corps de nos hommes ont été transférés en arrière, sur l’aérodrome d’Altis. Nous avons retrouvé le journal du médecin du groupe Bravo, et c’est ce qui nous a permis de reconstituer les événements ayant abouti à la chute de Pyrgos.
  5. Mission n°4 – Partie 2 - Débriefing Altis – Samedi 30 juin 2035 – 06:30 – A quelques centaines de mètres du point « November ». Journal d’Anatoli, médecin au sein de la section Alpha – Groupe Bravo. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - J’ouvre un œil… puis l’autre… Pfiou ! Je me suis endormi pendant ces 15 minutes de pause ! Je m’assois, et sors un de ces biscuits dont seule l’armée en connait la recette. Dégueulasse, d’ailleurs… Quelques gorgées d’eau en plus… Mmm… ça fait du bien ! Je me lève et rejoins mes camarades du groupe « Bravo ». Il fait déjà chaud en ce début de matinée… Les dernières heures ont été éprouvantes, et ce qui nous attend risque de l’être encore plus ! Le QG nous a assigné comme tâches : de prendre Pyrgos, capitale d’Altis, et de capturer l’officier en chef du CSAT, le Brigadier Général Bahadour Ben Kehlif alias « le dentiste » ; De sécuriser le point Roméo, afin de permettre à nos blindés d’entrer en ville par le point opposé. Un tir de missiles est prévu dans 15 minutes sur les faubourgs de la ville pour faire un peu de nettoyage. Le problème, c’est que les types du CSAT ne sont pas des débutants dans l’art du camouflage… Les combats de rue ne devraient pas nous être épargnés, hélas… Bigre… Les copains sont prêts à reprendre la marche vers le point November, situé à 600m sur la colline devant nous. Je vois les « Alpha » qui font de même, ainsi que nos deux « Charlie », nos tireurs d’élite. Tout le monde profite des dernières minutes de calme pour faire un check munitions, et se préparer… Le capitaine Shrek arrive en courant. Il s’était mis à l’écart pour communiquer avec le QG… J’espère que ce n’est pas annonciateur de mauvaises nouvelles. L’ordre de marche est donné… Alpha et Bravo se mettent sur deux colonnes, tandis que Charlie part de son côté, à la recherche d’un point d’où ils pourront assurer notre couverture… Nous arrivons assez rapidement au sommet du point november… Tout le monde se met à plat ventre, et de là, nous avons un très bon visuel de Pyrgos… Au bout de trois minutes, j’entends le sifflement caractéristique des missiles passer au-dessus de nos têtes… Le sol tremble au moment où le premier projectile tombe sur la ville… Puis deux, trois… Les explosions sont terrifiantes ! Les types d’en face ne doivent pas rigoler en ce moment… A ma droite, je vois Catsy, du groupe Charlie qui observe la situation à travers sa lunette Zeiss… Tout le monde est concentré… Le paysage devant nous est masqué par une épaisse couche de fumée… Nous attendons que celle-ci se dissipe… Les deux chefs de groupe, Les Lt. Cépu (Alpha) et Flash (Bravo) ont rejoint le Cpt. Shrek pour recevoir les dernières consignes et discuter de la marche à suivre. Ces derniers rejoignent leurs groupes respectifs et donnent l’ordre d’avancer. D’après ce que j’ai compris, nous allons effectuer un contournement par la droite pour rentrer dans Pyrgos par le secteur qui nous semble le moins défendu. Du coup, nous longeons la colline qui nous sépare de la capitale, en espérant ne pas tomber sur une patrouille ennemie qui signalerait notre position. Nous marchons un certain temps, en colonne très étirée. Mais notre avance se déroule sans encombre dans ce paysage doucement accidenté. Nous atteignons la première maison des faubourgs de la ville ; un large mur d’enceinte nous procure un abri sommaire. Alpha et Bravo se déploient de part et d’autre. Charlie nous signale la présence d’un sniper planqué dans un immeuble en construction, à 800m plein ouest… Effectivement, il est bien camouflé, le bougre. Plus à gauche, c’est un bunker que l’on peut apercevoir… ça ne va pas être une partie de plaisir… Un bruit de véhicule se fait entendre sur notre flanc gauche… M… ! Un blindé léger… Tout le monde se jette au sol, par réflexe… Je vois le préposé à l’arme antichar du groupe Alpha charger une roquette dans son tube et se mettre en position. Nous sommes prêts à en découdre… Le véhicule nous a repéré et ouvre le feu… Les balles sifflent dans tous les sens… J’entends la détonation (plus que ne la vois) provenant du véhicule en contrebas… Lorsque je relève la tête, je m’aperçois que ce dernier n’est plus qu’amas de ferraille carbonisé… On a eu chaud… Les deux groupes en profitent pour faire un bon rapide en avant, jusqu’à une maison en ruine… Mais là, ça se gâte… On nous tire dessus. Nous estimons la provenance des tirs, mais n’avons pas de visuel. Tout ce qu’on peut faire, c’est de tirer dans cette direction… Les échanges de coups de feu s’intensifient… Nous sommes pris à partie par pas mal de monde… Il va falloir faire quelque chose… Si nous restons là, ça va mal finir… J’en profite pour prendre le visuel sur le bunker situé devant nous… C’est le gros point fortifié de ce secteur… Les Alpha et Bravo se séparent pour couvrir la plus large zone possible… Nous sommes tous allongés à terre, occupés à essayer de localiser cet ennemi invisible qui nous canarde. Charlie annonce avoir repéré les hostiles, cachés dans des bâtiments pas très loin de notre position. Nos deux groupes décident de bouger rapidement dans leur direction, vers une ruine qui pourrait nous servir de point d’appui… C’est parti… Je me mets debout et je fonce tête baissée vers notre prochain abri… Les camarades en font autant… J’ai une boule dans le ventre… En face, ils n’attendaient que ça… Les traçantes fusent de toutes parts ! Sur ma gauche, je devine un corps qui chute… Pendant que les premiers éléments d’Alpha et Bravo se mettent en position dans le nouvel abri, je me dirige vers le gars qui est tombé pendant le bond en avant. Il n’est pas lourdement touché… Je devrais pouvoir le remettre sur pied rapidement. Pendant ce temps-là, nos deux groupes se sont déployés dans la ruine et sont rapidement opérationnels… Nous ouvrons le feu, et nos tirs deviennent plus précis. Mais le problème est qu’en face, ils ont bien compris qu’on progressait… Du coup, ils ont amorcé une manœuvre de contournement pour nous encercler… Nos leaders de groupe ont bien compris le danger… Quoiqu’il arrive, nous n’avons pas intérêt à moisir ici… Une maison avec une grande cour est visible sur nos deux heures… L’avantage est qu’on pourrait se regrouper dans cette cour, et de là, continuer notre avance vers le centre de Pyrgos… Parce qu’on n’y est pas encore… Alpha se regroupe à gauche de l’abri, et Bravo à droite. Alpha est pris sous en feu d’enfer… Il faut absolument qu’on soulage la pression sur eux, sous peine d’aboutir à un massacre total… L’avantage des ruines, c’est qu’on y trouve des points d’appui partout… Flash lance un fumigène, puis un deuxième… Nous attendons vingt secondes que la fumée s’épaississe, puis un par un, nous fonçons vers la ruine et sa cour, notre nouvel objectif… Encore deux copains et ça va être mon tour… Gloups… La course vers notre nouvelle position se passe bien. Chacun prend position aux quatre coins de la cour pour sécuriser le périmètre. Je me retrouve à côté du Lt. Flash, et en profite pour recharger mon arme. Il ne me reste moins de la moitié de ma dotation initiale en munitions. Et nous ne sommes pas encore au bout de nos peines… Je fais le tour de la cour pour voir si les copains n’ont pas besoin de soins… Tout va bien… Pour le moment… Mais le CSAT a une fois de plus anticipée notre mouvement… Il ouvre le feu sur notre position. Là, c’est l’horreur… Les traçantes fusent de partout… Je parviens à me mettre à l’abri à l’intérieur de la maison en ruine, mais j’entends des cris qui me font dire que des copains viennent d’être touchés… Moins de deux minutes plus tard, bravant le danger, deux camarades m’amènent un blessé à l’intérieur… Je m’occupe de lui, et après lui avoir fait quelques bandages, je lui fais une transfusion… ça prend toujours du temps… Flash rentre dans la ruine, et me signe de sortir avec un camarade… Il nous explique que le seul moyen de soulager la pression sur notre position, c’est d’avancer furtivement jusqu’au bunker principal devant nous et de le neutraliser. Le reste des Bravo et des Alpha assurera un tir de couverture. Ouais… Ouais… Ouais… Un vrai bonheur… Trois cent mètres en terrain découvert… Je me demande si je dois rire ou pleurer… Mais c’est hélas probablement la seule solution… Nous allons donc faire de notre mieux pour assurer… Au signal de Shrek, le tir de suppression commence. Je suis Flash, et nous avançons vite en rampant… ça a l’air de marcher… Les tirs ennemis se concentrent toujours sur la cour. L’attaque du bunker est une surprise pour l’ennemi. Il est rapidement neutralisé… Nous repartons vers la cour en courant, et rejoignons les copains… La situation s’est un peu calmée… Nous ne sommes plus sous le feu pour le moment. Nous en profitons pour recharger nos armes. Je réalise les premiers soins sur un blessé léger. Cette petite pause de 5 minutes permet de faire redescendre la pression… Une observation aux jumelles des environs laisse à penser que le CSAT a reflué vers le centre de la ville. Charlie nous confirme que notre secteur est dégagé. Sous la couverture de Joarius, mitrailleur Bravo, nos deux groupes avancent vers le centre ville. Nous sécurisons une maison sur notre chemin. Hors de question de laisser des ennemis sur nos arrières… J’arrose une fenêtre au passage. Mais la maison était vide… Je deviens nerveux, moi… Notre mitrailleur nous a rejoins et se met déjà en place pour couvrir notre prochain bond. Un pro, ce gars-là… C’est parti ! Nous fonçons vers un mur et longeons celui-ci vers la route menant au centre… Des ennemis sont signalés droit devant. On ouvre le feu… Des types s’effondrent au loin… Nous reprenons du poil de la bête après cette approche difficile… Notre avance nous mène face à un bunker que nous capturons après un échange tirs nourris… Alpha et Bravo se sont séparés pour prendre cet objectif en tenailles… Un camion détruit et des cadavres nous attendent sur place. Nous en profitons pour fouiller le site, et ne trouvons rien de vraiment intéressant. Alpha arrive sur zone à son tour. La position du bunker n’est pas idéale en ce qui nous concerne. Nous sommes trop facilement exposés à une éventuelle attaque venant de notre flanc droit. Une fois de plus, il nous faut partir de là. Flash communique avec Shrek et Cépu pour coordonner notre avance. A ce niveau-là de notre attaque, c’est fondamental… Hélas, une communication arrive du QG… L’officier du CSAT que nous étions chargés de capturer s’est fait la belle au volant d’une voiture… Quelle poisse… Quelque chose me dit que nous le recroiserons plus tard, ce fameux « dentiste »… En avant ! C’est reparti ! Je me précipite à la suite de mes camarades Bravo qui s’élancent en avant vers l’entrée d’une rue. Nous débouchons sur une large rue, qui aboutit à une petite place… Mais là, nous tombons dans une embuscade… Les forces du CSAT nous attendaient, et ont placé une mitrailleuse de manière à prendre la rue et la place en enfilade. C’est un massacre dans nos rangs. Je suis moi-même touché au bras… Deux copains m’aident à me mettre à l’abri dans une espèce de garage… Ça canarde à tout va ! Nous arrivons à riposter, et cela permet à plusieurs d’entre nous de ramener quatre blessés à l’intérieur du garage. Horreur ! C’est du lourd, là… Deux des gars sont salement atteints… Ils pissent le sang… Une vraie boucherie. Les deux gars qui m’ont aidé tout à l’heure me donnent encore une fois un coup de main pour faire les bandages aux blessés. Il faut impérativement faire pression sur les blessures… Je commence ensuite à mettre en place les poches de plasma pour les transfusions… Je m’aperçois que je n’en ai plus assez pour tout le monde. Je fais passer le message au Lt. Flash. J’espère que les copains vont en trouver, parce qu’ici, une des gars est vraiment mal… Je passe les détails, mais nous finissons par sauver les blessés. Avec l’aide de plusieurs d’entre nous, ils pourront bouger du garage… La situation est critique… Je n’ai quasiment plus d’adrénaline, et plus aucune poche de plasma. Et pour épaissir la sauce, il ne me reste plus que deux chargeurs de Famas. Pendant que nous nous occupions des blessés, le reste des gars a sécurisé la zone, et neutralisé les tireurs du CSAT. Nous voilà prêts à repartir…
  6. (... Suite) Nous nous dirigeons vers le pied de ce qu’il reste de l’antenne. On s’assoit, le temps de manger, boire un peu, recombiner nos chargeurs… Bref : une agréable pause en cette fin de matinée… Au bout d’une demi-heure, nos leaders nous rassemblent. Nous sommes alors briefés sur la suite des événements… Nous ne sommes plus qu’à une colline de la capitale d’Altis… Nous devrions arriver en vue de la ville dans moins d’une heure. Ok. Dernière ligne droite… Chacun récupère son paquetage ; les groupes se reforment, et l’ordre de progression est donné. C’est reparti… Il ne nous faut que 45 minutes pour arriver au sommet de notre nouveau point de vue… Et c’est tant mieux, parce qu’il commence à faire chaud. Il est presque midi… Les copains marchent vite. Je sens une motivation nouvelle poindre… Celle qui fait suite à une série de victoires, et qui précède le dernier effort à accomplir… Le sommet se rapproche… Enfin ! Nous y voilà… A gauche, la mer… Devant nous, la capitale d’Altis… On y est ! Je m’assois dans l’herbe sèche, à l’abri d’un rocher… Les copains arrivent dans la foulée… Nous sommes tous silencieux devant le spectacle qui s’offre à nous… On a tous le réflexe de sortir nos jumelles pour observer notre objectif. Ça ne va pas être une partie de plaisir… Nous allons rentrer dans une phase de combats urbains… Et ça va être violent. Le CSAT ne va pas lâcher le morceau facilement. Un pilonnage effectué par des missiles doit intervenir. Le QG a contacté Shrek. Ça va être imminent… Bon : ce sera toujours ça… C’est le moment de prendre un maximum de repères visuels afin de s’organiser au mieux pour l’assaut à venir. Il s’agit ici de repérer un maximum de points forts de résistance pour concentrer nos efforts à venir. Allez : on bénéficie d’une pause avant de remettre le couvert… C’est le moment de faire un petit somme… Après s’être préparé correctement. J’en profite pour démonter mon Famas F1 pour le nettoyer. Mes chargeurs sont aussi reconstitués… Je fais l’inventaire de ma trousse médicale. Ça va être juste, mais je croise les doigts pour que ça passe. Déjà, j’entends le sifflement des missiles qui vont s’abattre dans quelques secondes sur la ville… Je stoppe là, et reprendrai mon récit tout à l’heure… Advienne que pourra ! - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
  7. Mission n°4 – Partie 1 - Débriefing Altis – Samedi 30 juin 2035 – 04:15 – A bord d’un Zodiac au Sud-Ouest du point d’insertion. Journal d’Anatoli, médecin au sein de la section Alpha. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Ça y est ! C’est la guerre… Nos deux Zodiac foncent pleine balle vers le point d’insertion… On a de la chance : le temps est clair, et le jour ne va pas tarder à se lever… Nous avons une lourde tâche à accomplir aujourd’hui : pour résumer, nous devons sécuriser le point d’insertion au Sud-Ouest de la ligne de front, détruire une antenne radio vitale pour les communications de l’ennemi, et neutraliser des blindés AA. A partir de là, nous ferons une pause, afin de nous préparer en vue de l’assaut de Pyrgos, la capitale d’Altis… Une autre paire de manches. Les camarades sont concentrés à bord du bateau. Le capitaine Shrek nous a scindés en 3 groupes : - Groupe Alpha : Lt Cepu, Tequiller, Staiff, Green Gunner, Stekor. - Groupe Bravo : Lt Flash, Joarius, Carl, Amnesia, votre serviteur. - Groupe Charlie : Djmika et Catsy (binôme tireur d’élite / observateur). Nous avons enfin visuel sur le point d’insertion. Les choses sérieuses vont bientôt commencer. Et m… ! Une vague vient de me mouiller mon carnet… Ha ! C’est vraiment pas facile d’écrire dans ces conditions ! A l’avant du bateau, Shrek scrute la côte à l’aide de ses JimLR. Il nous fait signe que la côte est dégagée. C’est de bon augure… 5 minutes plus tard, les embarcations s’échouent sur la plage. Très vite, mécaniquement, les groupes se reforment, et la progression s’effectue sans encombre. Notre premier objectif est de sécuriser le secteur, avant de progresser plus en avant. Un ancien président l’avait dit : « les em*****s, ça vole toujours en escadrille ». Eh ben nous avons pu vérifier que ce dicton était toujours d’actualité… En effet, moins de 10 minutes après notre débarquement, le groupe Charlie, de sa position, nous signale une activité ennemie à 500m de nos positions. Tout le monde se jette au sol. Effectivement, nous les apercevons… Une (grosse) patrouille droit devant. Un coup de feu ! Ils nous ont repérés ! Nos armes, équipées de silencieux, crachent leur feu de mort. Le combat est rapide et brutal. Avant d’avoir pu éliminer les hostiles, deux hommes du groupe Alpha, le plus en pointe, sont blessés. Le Lt. Flash me fait signe de le suivre, et nous nous frayons un chemin jusqu’à la position des Alpha. Arrivés sur place, je commence mon boulot de toubib. Ouf ! Ça va… Les blessures sont superficielles… Les gars devraient pouvoir être en état de continuer. Notre progression reprend donc, et la section Alpha se dirige vers les dunes surplombant la plage. Bravo progresse le long de celle-ci, tandis que Charlie assure une couverture à partir du point le plus élevé de la zone. La progression est efficace, et nous recevons l’ordre de stopper. Nous nous mettons à couvert. Charlie vient de repérer un groupe de maisons, droit devant près de la plage, avec de l’activité. Nous amorçons un mouvement en tenaille pour attaquer ces baraques. Bravo progresse sur la plage, et Alpha à droite de notre position. L’avance est rapide. Nous prenons position devant la première bicoque, un magasin d’alimentation. De là, on peut entendre les types d’en face parler, inconscients du danger qui les menace. Nous sommes rapidement en position : secteurs gauche et droite couverts par Alpha et Bravo, Charlie étant un peu en retrait, avec vue sur notre déploiement. Le Lt. Flash dégaine son Pamas, et demande à un camarade du groupe Bravo de l’accompagner pour nettoyer la première maison. Nous sommes tous prêts à ouvrir un feu d’enfer. Je viens de retirer mon silencieux, tout comme les copains. Des coups de feu retentissent dans la maison. C’est violent. 30 secondes plus tard, Flash appelle à la radio : « Maison sécurisée ; nous avons un blessé ». Ça, c’est pour moi. Je fonce à l’intérieur… Et comme à soigner notre camarade, blessé au bras. Mmm… C’est assez vilain. Le bougre a besoin d’une transfusion. Je m’en occupe, après lui avoir injecté une dose de morphine. Il me faut bien 10 minutes pour arriver à le remettre (grosso modo) sur pied… Pendant ce temps, les Alpha et Bravo se sont regroupés, prêts à prendre d’assaut la maison suivante. Ça va être compliqué : les forces du CSAT présentes dans cette maison sont probablement prêtes à nous recevoir… C’est de bonne guerre ! L’ordre d’attaque est donné. Nous ouvrons le feu, et l’ennemi ne peut que s’incliner devant une telle puissance de feu. Le périmètre est vite sécurisé, et le Cpt. Shrek ordonne la progression vers l’intérieur des terres… Les deux groupes se reforment, et l’avance peut reprendre. Charlie en profite pour nous rejoindre ; ils feront un bout de marche avec nous… La marche dans la campagne pourrait être un moment agréable, s’il n’y avait pas cette foutue guerre… Imaginez : le lever du soleil, 19°C, pas un chat à l’horizon, de belles fermes… Sauf qu’on ne sait jamais ce que ces baraques peuvent cacher ! On doit considérer chacune d’entre elles comme un danger potentiel. Le pied, quoi… Sur ma gauche, une ruine… Vestige probable d’un quelconque acte de résistance lorsque le CSAT a pris Altis d’assaut… Nous arrivons au sommet d’une petite colline. Charlie est derrière nous. C’est drôle, leurs tenues sont vraiment impressionnantes. Il m’a fallu plusieurs secondes pour les repérer dans la végétation qui nous entoure… Nous nous mettons à terre, le temps que les leaders de groupes observent les alentours et fassent un point de la situation. Le soleil est dans nos 8 heures… Au moins, nous ne l’avons pas dans les yeux pour le moment… Plusieurs maisons sont visibles un peu plus loin. Il va falloir se diriger vers elles afin de sécuriser notre progression. On ne peut se permettre de laisser des hostiles sur nos arrières… Nous nous relevons sur ordre du Cpt. Shrek et courons vers la route de façon à avancer vers les maisons. Pas d’activité ennemie pour le moment… Le groupe Bravo se place à gauche de la route. Là, c’est moins drôle… Nous avons maintenant le soleil rasant dans les yeux, et on n’y voit rien ! J’espère qu’Alpha et Charlie n’ont pas ce problème… Arrivés en vue d’une maison, nous nous faisons accrocher. Bon sang ! Ils tirent bien, ceux d’en face ! Il nous faut plusieurs minutes et toute l’habileté tactique de nos chefs de groupe pour enfin sécuriser la zone. Sécuriser la zone… Ouais… Une bien jolie expression pour ne pas dire qu’on a tout simplement buté les types d’en face ! Un appel d’Alpha me tire de mes pensées… Un camarade a été touché lors de l’assaut. Bon. J’y vais. Ok… Le gars s’est mangé une bastos contre la tête… Oui, j’ai bien dit contre la tête. S’il n’avait pas eu son casque, on serait probablement en train de l’enterrer… Je lui fais un pansement autour du crâne, avant de lui injecter une dose de morphine et une autre d’adrénaline. Je ne voudrais pas être à sa place quand la morphine va cesser son effet : il aura la tête qui va résonner comme une cloche ! L’idée me fait sourire, à la surprise du gars qui m’a aidé à prodiguer les premiers soins… Pendant ce temps-là, Alpha et Bravo ont investi la maison et les alentours. Tout est ok. Nous nous reformons, en vue de poursuivre notre avance. A la louche, il reste 3 km avant d’arriver sur notre prochain objectif : la tour radio… Ça y est. Bravo arrive à son tour. Nous sommes au complet. Charlie s’est séparé du groupe afin de trouver une position en hauteur, en vue d’assurer notre couverture (et d’être nos yeux !). Les colonnes se reforment et nous reprenons notre marche. Clairement, le terrain devient plus accidenté. Une nouvelle maison. Cette fois-ci, RAS. La zone est claire… Et la marche se poursuit… En silence… C’est long, trois bornes quand on a la pression… Je m’attends toujours à ce qu’on nous tire dessus, à tout moment. C’est stressant… J’observe le Cpt. Shrek : il est drôlement concentré… Là, je pense qu’il est en train de coordonner la progression des 3 groupes. Je m’approche de lui. Effectivement, c’est le cas. Mais il s’enquiert aussi de la conduite générale de l’opération, avec le QG. Je crois comprendre que jusqu’à présent, les affaires se déroulent quasiment comme prévu. Cool. Enfin oui et non… Parce que si tout va comme prévu, eh ben on va morfler quand il va falloir prendre d’assaut la capitale d’Altis. J’ai cru comprendre que les fiottes de l’armée régulière d’Altis ont fait leur réapparition à nos côtés pour « nous aider » à reconquérir l’île… Tu parles ! Une bande de trouillards corrompus jusqu’à la moelle, sûrement prêts à déserter à la moindre occasion… Enfin, la politique, c’est pas mon truc… Je suis dans l’armée, et ça me va bien comme ça. Et puis quand on y pense (ça, je devrais peut-être pas l’écrire !), l’armée, c’est un formidable cours de travaux pratiques pour se faire la main pour apprendre le métier de toubib… Personne ne pose de question quand on rate son coup… Les 2 groupes se déploient au sommet de la colline. Ici aussi, nous ne sommes pas avantagés : nous avons le soleil dans les yeux… Pendant que nous nous déployons pour assurer la couverture de la zone, nos chefs de groupes se réunissent pour faire le point, et observer les alentours. Je les vois qui discutent… Visiblement, il y a plusieurs options qui font débat… J’en profite pour boire un peu d’eau, et me rouler une clope. J’en file une à Jo, allongé à 5 mètres de ma position… Il l’accepte volontiers… Et l’allume aussitôt. Ça fait du bien, un petit moment de détente… Ça y est ! Les leaders de groupes reviennent vers nous. Je crois qu’on va les avoir, nos consignes… Autour de nous, tout est calme. Le Lt. Flash se dirige vers nous. « Ok les gars. Nous allons progresser vers l’antenne radio qui n’est plus très loin. Le plus simple est de descendre la colline devant nous vers le petit bosquet qui se situe 1 km plus loin. Même si on est en contrebas, ce dernier devrait nous assurer une bonne couverture. Il nous faudra quand même jeter un coup d’œil à la route qui descend de notre gauche. Arrivés en bas, nous ferons un break avant de gravir la dernière colline qui devrait nous amener sur l’antenne. Des questions ? » Aucune… « Allez : on bouge » ! Alpha se met en marche, en avant de notre position. Nous embrayons dans la foulée. Ha ! Ça a fait du bien cette petite pause… Après 10 minutes de crapahutage, nous arrivons en vue du petit bosquet situé en contrebas. Nous y entrons… Pour immédiatement découvrir qu’un véhicule blindé se dirige rapidement vers nous à partir de la route sur notre gauche. C’est la panique ! Tout le monde s’éparpille et se jette au sol ! Le blindé ouvre le feu sur nos positions. Ça crépite de partout… Un véritable enfer ! Pendant ce temps, nous captons un message de Charlie : ils ont été accroché par ce véhicule, et sont blessés tous les deux ! La situation est confuse. Plusieurs gars du groupe Alpha sont au sol, plus loin devant nous. Ils n’ont pas eu le temps de se mettre à l’abri. Flash prend alors la décision d’aller secourir le binôme Charlie dans un premier temps, et ensuite d’aller à la rencontre d’Alpha. Il demande à Bravo d’assurer un tir de couverture afin que Flash et moi puissions nous dégager de ce merdier. Au signal de Flash, Bravo réplique contre le véhicule… C’est la guerre ici ! Nous profitons du tir de couverture pour nous extirper de là en rampant, et bientôt, nous arrivons en vue de la position de Charlie, bien plus haut. J’entends au loin, derrière nous, une explosion… Un message radio nous parvient alors : Bravo vient de neutraliser le véhicule. Flash ordonne à Bravo de rester en position, jusqu’à notre retour. Devant nous, c’est pas glorieux : Charlie est au sol. Les 2 gars sont dans les vap’… ça va me prendre un peu de temps pour les remettre d’aplomb ! Flash me crie alors de me coucher ! Bon sang ! Un véhicule blindé passe sur la route devant nous… Et il se dirige vers Bravo et Alpha. Nous les prévenons par radio… Cette fois-ci, pas question d’être pris par surprise ! Une fois les deux tireurs de Charlie soignés (il y avait à faire, vous pouvez me croire !), nous nous dirigeons vers Bravo… Une explosion au loin nous indique que Bravo a pu neutraliser le véhicule que nous avions repéré… Bon : il s’agit de faire vite… Pas question de trainer dans le secteur… ça risque de grouiller de monde rapidement ! Je progresse jusqu’à la position des Alpha, et je commence à soigner les pauvres gars touchés par le premier véhicule. J’ai du boulot… En regardant autour de moi, je peux lire la fatigue et le stress dans le regard des copains… Shrek, Cépu et Flash conviennent rapidement que le chemin le plus sûr est encore celui qui nous permet de progresser à l’abri des arbres en fond de vallée… Nous nous mettons en branle, et la progression reprend. Les Alpha sont en tête… Inutile de dire que nous sommes tous tendus comme des cordes de violon… Au bout de 10 minutes de marche, les éléments avancés d’Alpha parviennent en vue de l’antenne, sur la colline en face. Au pied de celle-ci, une maison. Et à mi-chemin entre notre position et l’antenne, une autre maison. Grande, celle-là… Une belle bâtisse en pierre. Du solide, quoi… Nous avançons rapidement à plat ventre, vers la grande maison. Il y a un muret devant qui nous permet de nous mettre à couvert. Alpha arrive à son tour en position… Suivi par les Bravo. Charlie est en position de couverture, plus loin. Il nous annonce d’ailleurs qu’il n’y a pas d’élément hostile dans le secteur… Ok. Nous nous relevons, les Bravo couvrant les Alpha dans leur progression vers la maison. Nous suivons ensuite. Effectivement, tout est calme, et aucun hostile n’est à signaler. Bien ! Une courte pause, et nous revoilà partis vers le pied de la colline sur laquelle se situe notre objectif. En colonne, prudence maximale. Nous sommes en terrain découvert. Shrek fixe comme point d’arrivée la maison en ruine située au pied de la colline. De là, on pourra préparer soigneusement notre assaut vers l’antenne. Ça me va bien… Nous arrivons à la maison en ruine. RAS. Nos groupes se déploient de part et d’autre de la maison. Charlie en profite pour nous rejoindre. Je fais un inventaire rapide de ce qu’il me reste au niveau de l’équipement médical… Je fais passer un message aux copains : s’ils ont récupéré du matos médical sur les hostiles qu’on a refroidis, il faut qu’ils me le confient… Une fois reposés, désaltérés, nous nous précipitons sur la pente de la colline. Notre objectif se rapproche vite… Un groupe d’ennemis est repéré en faction au pied de la tour. Nous n’avons pas le choix : il faut les engager. Un bref mais violent combat éclate alors. Cette fois-ci, nous n’avons pas de blessé à déplorer. Les ennemis éliminés, nous arrivons au pied de la tour. Tout le monde se disperse et se met en position pour couvrir la zone. A ce moment-là, Alpha annonce qu’il a repéré les blindés AA sur la colline face à nous, à portée de tir de nos tubes AC. C’est une opportunité qu’il ne faut pas laisser passer. Nos tireurs d’élite se mettent en position, Alpha et Bravo aussi. Il y a quelques ennemis à côté des blindés. Pendant que tout le monde se prépare, Flash installe des charges explosives au pied de l’antenne radio. C’est du lourd… Quand ça va péter, il vaudra mieux ne pas être dans les parages… De sa position, Shrek donne l’ordre d’arroser les blindés et l’infanterie en face… Un tir nourri est alors déclenché… Un premier blindé part en fumée dans une explosion impressionnante… … Suivi par un deuxième… Je réalise qu’on vient de neutraliser la capacité AA de l’ennemi dans ce secteur ! ça va être la fête ! Nos aéronefs pourront maintenant intervenir sur zone… C’est une bonne nouvelle… J’en profite pour me rouler une clope… Shrek, Cépu et Flash nous donnent alors l’ordre de nous mettre à l’abri à bonne distance de l’antenne… ça va sauter ! Je ne discute pas et suis mes camarades. Un vacarme du tonnerre retentit derrière nous… L’antenne s’effondre avec un énorme bruit de métal tordu. Une fois la fumée dissipée, nous admirons l’ampleur du boulot accompli… L’antenne est définitivement HS ! Ça va faire plaisir aux huiles du QG, tout ce lot de bonnes nouvelles… (A suivre...)
  8. J'ai pas choisi... J'ai été blessé pendant l'embuscade, et je voyais tout en noir et blanc !! :-)
  9. Altis – Mardi 26 juin 2035 – 12:30 - Base de la section Alpha Journal d’Anatoli, médecin au sein de la section Alpha. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - C’est drôle quand on y pense, mais aujourd’hui, ça va être des vacances pour la section Alpha… Après les intenses combats des derniers jours, ça va faire du bien à tout le monde. Bon : des vacances, presque… En fait, le lieutenant Cépu (qui remplace le capitaine Shrek qui se remet tranquillement de ses blessures de la veille) est rentré dans la popote ce matin pour nous annoncer le programme de la journée. Une patrouille prévue à 1330, suivie d’un entrainement au CQB dans une base située sur nos arrières. Bref : une journée tranquille après la grasse mat’… Je sors du réf, et me dirige vers l’infirmerie. Là, je vérifie minutieusement mon paquetage médical : morphine, épinéphrine, poche de plasma, pansements, etc. En sortant, je tombe sur les copains de la section Alpha qui se dirigent vers l’armurerie. Chacun récupère armes et munitions. Je fais de même. Tout a été préparé par les gars de l’intendance. On n’a plus qu’à prendre nos ceinturons déjà remplis de chargeurs… C’est pratique. Des camions nous attendent à la sortie de la base. On se répartit à l’intérieur, et nous voilà en ballade vers le sud-ouest, à quelques kilomètres de notre base. Pied à terre, et c’est parti pour une patrouille matinale… On se met en colonne… Ah ! La douce fraicheur d’une journée méditerranéenne sur Altis… C’est dans ses moments-là qu’on ne regrette pas d’avoir signé ! J’en profite pour me rouler une clope vu que je ferme la marche. Au bout d’un temps qui me parait trop court, le lieutenant Cépu reçoit un message du QG. Tout le monde stoppe. « Bon, les gars… On remonte dans les camions et on file vers Stavros. Un hélico va venir nous récupérer pour nous déposer à notre lieu d’entrainement au CQB, bien plus au nord-ouest ». Je regarde Flash… Je lui dis que si c’est le même pilote qui a failli me faire dégueuler tripes et boyaux il y a 2 jours, je lui pète les doigts ! Ouais, ok : déontologiquement, c’est pas top. Mais rien que d’y penser, ça fait un bien fou ! … Après un voyage sans histoire, nous arrivons en vue du point à partir duquel l’hélico va nous récupérer. Un poste militaire au sommet d’une colline. Les camions s’arrêtent, et on descend. Par réflexe, la colonne se forme immédiatement, et nous voilà en train de gravir la (douce) pente vers le fort. Arrivé en haut, on fait une pause en attendant notre engin volant… Attente brève, car il arrive quelques minutes plus tard dans un vacarme assourdissant. Je mets mes bouchons d’oreille. Non… J’aime vraiment pas les hélicos… Tout le monde grimpe à bord et la machine décolle dans la foulée. C’est ultra bruyant, à bord… Tout ce qui me reste à faire, c’est de regarder le paysage qui défile… C’est vrai qu’Altis est un joli coin. S’il n’y avait pas cette fichue guerre, je m’achèterais bien une baraque par ici ! Tiens, ça me fait penser que je vous ai pas encore raconté cette fameuse « bataille des 100 yachts » qui a failli avoir raison de notre section… Ben tout a commencé après qu’un mystérieux informateur ait donné une info à nos brillants renseignements. A partir de là, … Ouais, bon ok : je vous raconterai ça plus tard (écrire dans un hélico, c’est pas évident !). Dans nos une heure, notre objectif apparait soudain. Un stade aménagé pour nous permettre de nous entrainer au CQB. Bien, bien… L’hélico se pose, et tout le monde débarque. On fait un check rapide de notre matos… Et c’est là que je m’aperçois que l’intendance m’a refilé un modèle de chargeurs incompatible avec mon Famas F1 ! C’est pas vrai ! On peut vraiment pas faire confiance aux mecs de l’intendance ! C’est pas trop grave : Flash me dit qu’à l’entrée de la zone d’entrainement, un gars a déposé une caisse de munitions. Ouf ! J’y dépose mes chargeurs, et reprends les bonnes cartouches. Après 5 minutes, j’ai reconstitué mon stock ! Le lieutenant Cépu nous briefe à l’entrée du parcours d’entrainement. On va rentrer deux par deux, avec comme objectif de se couvrir mutuellement en progressant dans un mini labyrinthe. C’est vrai qu’un entrainement comme ça, ça ne peut nous faire que du bien. On en a besoin. Les groupes étant constitués, le premier binôme rentre dans l’enceinte. Des fumigènes rouges gênent considérablement la visibilité… Les premiers coups de feu retentissent, et des cibles sont pulvérisées. Le deuxième binôme rentre à son tour. Puis je rentre avec mon équipier… On n’y voit que dalle là-dedans ! Les choses se sont gâtées quand après un coup de feu, j’ai entendu un cri… Aussitôt suivi par un autre appelant le toubib. Ordre est donné de cesser l’exercice. J’arrive au contact du blessé… Bon : c’est pas trop grave. Catsy s’est mangé un pruneau qui lui a effleuré l’épaule. Je regarde, lui désinfecte la blessure, et y applique un pansement antiseptique. Ça va piquer un peu, mais je l’estime en état de reprendre l’exercice. Le lieutenant ordonne la reprise de ce dernier qui s’achève peu de temps après. Le bilan est satisfaisant, mais il faudra en refaire d’autres… Pendant le débriefing, je reconstitue mes chargeurs. Le gars qui distribuait les munitions revient alors vers le lieutenant, et lui passe un walkie-talkie. J’entends pas ce qui se dit, mais ça a l’air de préoccuper Cépu. Ce dernier repasse l’appareil au gars de l’intendance. « On a peut-être un soucis sur nos arrières… Une patrouille qui opérait dans le secteur de Oréokastro ne donne plus aucun signe de vie. On nous demande d’aller voir de plus près ce qu’il se passe, et de reprendre le contact avec eux. On va prendre les trois véhicules qu’on a vu en arrivant ici, et on part immédiatement… On a un peu de route à faire, en secteur montagneux ». Ha ! Je me disais bien : il fallait vraiment que quelque chose vienne gâcher ce qui avait si bien commencé. Toute la section se dirige rapidement vers les véhicules. La colonne se met en route. On traverse des paysages vraiment très beaux… Je le fais remarquer à mon voisin. Ce ne sont pas de hautes montagnes, mais plutôt de hautes collines traversées par une mauvaise (mais pittoresque) route qui zigzague… D’ailleurs, au bout d’une heure à faire des virages dans tous les sens, j’en arrive à me demander si je préférais pas l’hélico ! C’est dire… Et puis on traverse peu de villages, et je ne vois pas l’ombre d’un troquet ! Tu parles d’un trou, cet endroit… Tout à coup, le convoi stoppe. Une fumée est visible au loin sur nos onze heures. Une observation aux jumelles montre un véhicule militaire détruit, et deux corps allongés de part et d’autre. Mmm… ça sent l’embuscade, cette affaire… Il s’agit bien d’une partie de la patrouille disparue… On range les véhicules à droite de la route et tout le monde descend, puis se déploie contre la rambarde à droite de la route. Au loin, on aperçoit le village d’Oréokastro reconnaissable à la ruine du château qui le surplombe. Ce sont des coups de feu qui me sortent de ma rêverie… Et qui me ramène à la réalité ! On est tombé dans une embuscade ! Déjà, un camarade tombe au sol, visiblement touché à la jambe. Je rampe vers lui et lui administre les premiers soins. La réaction de la section est foudroyante : des contacts ont été repérés, et déjà, les premiers d’entre eux s’écroulent, victimes de la précision de nos tireurs… Mais il en reste qui demeurent invisibles, et continuent à faire des ravages dans nos rangs ! Je dénombre trois camarades au sol, heureusement touchés de manière superficielle, et je reçois moi-même une balle dans le bras ! La surprise me laisse sans voix, mais la douleur me la fait retrouver ! Dans l’intensité du combat, je me rends compte que le lieutenant est au sol… Heureusement, Flash reprend les choses en main. Un tir de couverture est assuré, et des copains partent récupérer deux véhicules pour les placer en couverture de notre position. Du coup, ça me permet de faire les premiers soins rapidement, et de hisser les gars dans les véhicules blindés, en toute sécurité. Après un combat éprouvant pour les nerfs, la situation est claire pour nous. Le dernier tireur ennemi a été mis hors de combat. On fait le point, et ordre nous est donné de remonter dans les véhicules… A bord, je me rends compte que j’ai mis une pellicule monochrome dans mon appareil. Zut ! Eh ben, on fera avec… On reprend notre progression vers le village, avec un groupe d’infanterie qui précède les véhicules ; ces derniers assurent la couverture avec leur puissante 12,7 en tourelle. Deux ennemis sont signalés, et sont immédiatement pris sous un feu d’enfer qui a raison d’eux… On rentre dans le village par le bas… Des cadavres sont visibles sur la route. Le reste de la section disparue. Tout le monde se déploie, et les véhicules assurent la couverture. La progression se fait maison par maison. De temps en temps, des coups de feu claquent… A chaque fois, ce sont des ennemis qui s’écroulent. Mais que font-ils sur nos arrières… S’agit-il de commandos infiltrés ? Ou de poches de résistance qu’on a oubliées dans notre avance ? Je pense qu’il faudra en référer au QG… ça sent mauvais, cette histoire. Au bout d’une demi-heure, la partie basse du village est « nettoyée »… Commence alors notre progression vers le château. S’il y a des types embusqués là-bas, ça va pas être du gâteau de les déloger. Ces ruines situées en hauteur présentent un avantage tactique certain… Et on n’a pas d’arment lourd. On se déploie, et la phase d’infiltration commence. Des échanges de coups de feu ont lieu… Mais à chaque fois, on en sort gagnant, si je puis dire… Arrivé dans l’enceinte du château, on découvre une caisse d’explosifs… On la fait immédiatement sauter… Le lieutenant reçoit alors un nouveau message du QG : il faut qu’on se dirige à l’ouest de notre position, vers une tour relais de communications. Des « éléments suspects » (j’adore la précision des infos !) ont été aperçus dans le secteur. On remonte dans les véhicules, et on fonce vers ce nouvel objectif… Une fois de plus… P… de journée ! Ce dernier est en vue peu de temps après. Les véhicules s’arrêtent, et un groupe descend, se déploie et entame sa prudente progression vers le relai situé un peu en contrebas. Les véhicules couvrent leur avance, parés à faire feu… Quand tout à coup, le relai explose en une gigantesque boule de feu ! Tout le monde est projeté à terre ! Et quelle poussière ! On n’y voit plus rien ! Ma tête heurte le tableau de bord. Merci à mon casque ! Il faut attendre plusieurs minutes pour voir que l’antenne est complètement bousillée ! Quelle misère : ça va pas arranger nos affaires, ça… Un message radio signale que deux groupes ennemis ont été repérés dans les alentours immédiats de l’antenne. On se met immédiatement en route pour les traiter. Là, c’est raide… Le terrain est clairement à leur avantage… Mais on a les véhicules avec la détection thermique couplée aux 12,7… Après un jeu de cache-cache avec les éléments ennemis, et après avoir grillé la quasi-totalité de nos munitions, plus aucun contact n’est visible. Tu parles ! On les a vaporisés ! Le lieutenant organise une patrouille à la recherche d’éventuels éléments ennemis, mais elle revient bredouille. Entre temps, les corps des soldats ennemis ont été fouillés, et des documents seront ramenés au QG… Bon : il est temps pour nous de reprendre la route vers notre base où un repos bien mérité nous attend sûrement ! - - - - - - - - - - - - - - -
  10. Staiff, tu es défaitiste... Ça tombe bien, j'ai faim... :-)
  11. Oyez, mortels ! (Oui : c'est nous... ) Que diriez-vous de reprendre notre saga DayZ mercredi soir 7 janvier, à 21h00? Au menu : grosse mission pour récupérer notre véhicule (honteusement) volé lors de la mission précédente... Venez nombreux : Kaiserkiller ne rigole pas ! A nous de lui montrer que nous non plus... On n'est pas content, et on va le lui faire savoir... Place devant !!!
  12. Pas d'autres réponses pour les dates? ...
  13. Normalement, non... On prépare un scénario sympa pour la suite de nos aventures... Et Catsy a quelques exams en ce moment...
  14. Oyez ! Nous vous proposons, exceptionnellement, de poursuivre notre aventure pour récupérer notre véhicule et em...der Kaiserkiller : - soit le lundi 22 décembre, - soit le lundi 29 décembre. Oui, exceptionnellement un lundi... Qu'est-ce qui vous arrange?
  15. Chuis lààààààààààààààààààààààààààààà !!!!!!!!! Yeeepeeee !!! :armata_PDT_11:
  16. Altis – Lundi 25 juin 2035 – 02:40 – Point d’insertion du groupe Alpha Journal d’Anatoli, médecin au sein du groupe Alpha. ------------------------------------------------------------------------ Nous y voilà… Il y a encore une heure, je roupillais du sommeil du juste dans un bon plumard… Quand ça a commencé à dégringoler sur notre camp, je dois dire que j’ai réalisé qu’on était dans une m… noire. C’était tellement intense qu’on a pu prendre que le minimum d’équipement avant de se tirer de cet enfer… Le capitaine Shrek a fini par nous rejoindre, alors qu’on s’était planqué dans un trou… On s’est aussi sec retrouvé dans un camion qui nous a emmené jusqu’à un hélico (les 2 autres à côté flambaient, touchés par un tir d’artillerie). Et nous voilà sur le point d’insertion. J’ai vaguement compris qu’un groupe a essayé de détruire ces pièces d’artillerie, mais a été décimé. A bord de l’hélico, Shrek nous a dit que c’était à notre tour d’aller détruire ces pièces d’artillerie. C’est pas dur à comprendre : si on ne les détruit pas, je vais avoir du boulot par-dessus la tête pour recoudre tous les pauvres types qui vont se faire massacrer lorsqu’il faudra reprendre Charkia, sous une pluie d’obus d’enfer ! Je range quelques chargeurs dans ma veste, et vérifie que mon équipement radio fonctionne correctement. Les copains en font de même… Nous commençons notre progression vers le nord, en colonne, espacés d’une cinquantaine de mètres. Le capitaine Shrek a décidé d’éviter le marécage, endroit truffé de mines… Les groupes ont été constitués : Alpha : Cépus et Stekor ; Bravo : Flash et Carl ; Delta : Catsy (tireur de précision) et Joarius ; Echo : Shrek et moi. Delta a été chargé de nous précéder, afin d’éclairer notre avance… Malgré nos JVN, on n’y voit pas grand-chose… Notre avance se fait parallèlement à la mer ; j’entends la houle d’ici… Ce serait un endroit sympa si y’avais pas cette foutue guerre… Notre progression vers le nord se fait dans le silence. Delta signale la présence d’une patrouille à quelques centaines de mètres de notre position. On accélère le pas pour se mettre à couvert contre une maison située près de la plage. Je me retourne : j’aperçois Shrek avec son strobe… On peut pas le rater ! On se repose 5 minutes, puis Shrek nous redéploie. Sous la couverture des Delta, on avance vers la route qui part plein Est, et on la traverse par groupes… Arrivé à l’abri d’une maison, on fait une halte ; on en profite pour réparer la radio de Carl, qui présente quelques signes de faiblesse… La progression reprend… On est en terrain découvert, et l’équipe Delta nous signale qu’il y a un véhicule en patrouille à 1,5km de notre position. Au loin, les lumières d’une petite ville (ou d’un complexe industriel) sont visibles. On s’arrête à l’abri d’un muret ; tout le monde se déploie, prêt à réagir en cas d’agression subite. Delta en couverture, Alpha et Bravo en pointe, nous (Echo) à l’arrière, on progresse… De temps en temps, Delta annonce des patrouilles de plus en plus nombreuses dans le secteur. On est dans la fosse aux lions ! On arrive en vue d’une petite maison en pierre… On s’y arrête pour souffler un peu. Après une observation des alentours, on fait un point de notre situation. Ceci fait, on se remet en route, par petits groupes… De temps en temps, un éclair zèbre le ciel… Un orage sans pluie… ça m’aveugle ! Foutus JVN… Nous nous déployons dans la petite ville devant nous. Shrek indique une ligne électrique que l’on va suivre pour se diriger vers la zone dans laquelle il se pourrait que l’on trouve les pièces d’artillerie. Alpha fait signe d’arrêter la progression alors que nous sortons du village : bon sang ! Je l’entends aussi… Un hélico ! Ça, c’est pas bon signe. Je regarde Shrek, qui prépare son lanceur AT4. Je fais vite mes calculs : s’il rate son coup, on sera tellement répandu sur le terrain qu’on ne pourra jamais retrouver nos corps ! Je croise les doigts… Je le vois épauler, viser… La roquette part dans un boucan d’enfer… Et l’hélico ennemi est touché de plein fouet ! Il explose dans une boule de feu, et s’écrase à 200m de notre position. On se tire : pas la peine de rameuter vers nous toutes les forces ennemies du secteur… La progression a repris, plus rapide. On arrive à l’abri d’une maison, pour faire un point de notre situation. Bigre : le jour va bientôt se lever, et on n’a toujours pas repéré ces foutues pièces d’artillerie. Devant nous, une colline. On grimpe dessus, dans l’espoir d’avoir un meilleur champ de vision. A peine arrivé là-haut que nous sommes pris pour cible par des assaillants. Le combat fait rage, mais nous finissons par neutraliser la force ennemie. On peut dire qu’on est repéré, et pas qu’un peu. Ça va être chaud pour la suite des opérations… Shrek et Flash observent les alentours. Devant nous, plein sud, ils repèrent une maison, à mi-chemin entre notre position et une autre colline. Tout le monde descend vers la maison. Delta et Echo se positionnent au-dessus de la maison, derrière un muret, pendant qu’Alpha et Bravo progressent vers une autre maison, située un peu plus loin. Tout à coup, Delta annonce des contacts vers Alpha et Bravo. Ces dernières les repèrent, et se mettent à l’abri. On ouvre le feu… les ennemis s’écroulent au loin. L’un d’entre eux parvient à se planquer dans les roseaux… Bravo part le neutraliser. Au même moment, un coup de feu claque dans notre dos, puis un autre… Mon sang se glace dans mes veines… On nous a pris à revers ! Par réflexe, je me retourne et arrose nos six ! Mes camarades font de même, et Shrek donne l’ordre de se replier vers la maison… C’est dur, mais au bout de quelques minutes (et grâce au retour d’Alpha et de Bravo), on reprend l’initiative, puis l’avantage. J’en profite pour soigner quelques copains touchés pendant la fusillade. On fait un point munitions, puis on reprend notre progression plein sud, vers la colline en face.
  17. Hello les survivants... Exceptionnellement, pas de DayZ demain soir... Hôôôôôô... me direz-vous... Mais non ! Pas de panique !! C'est juste qu'on prend le temps de vous préparer la suite de nos aventures pour la semaine suivante !! C'est un peu long à faire... Y'aura challenge... Donc on préfère "peaufiner" le scénario... Style "je vais me faire une fondue... Et une raclette..." Si vous voulez vous connecter demain, vous pouvez... Mais n'oubliez pas de revenir à l'endroit où vous êtes apparu avant de déconnecter... Et il faudra être un maximum de joueurs pour faire le scénario...
  18. Argh ! Probablement pas dispo ce soir là... A confirmer (ou infirmer...)
  19. Yop yop... Petite soirée "A la recherche d'un véhicule et d'une tente" prévue demain soir... Rendez-vous à 21h00 comme d'hab'...
  20. Altis - Dimanche 24 juin 2035 – 19:05 – A bord d’un hélicoptère de transport des troupes du 3ème régiment d’infanterie de combat Journal d’Anatoli, médecin au sein du groupe Alpha. ------------------------------------------------------------------------ Punaise ! Je n’aime pas ces foutus hélicoptères… On tombe toujours sur un abruti aux commandes qui est persuadé que c’est drôle de nous mettre des « G » dans la tronche pour nous faire dégueuler nos tripes ! Tu parles ! Comme si on n’avait pas suffisamment dégusté depuis ces 2 derniers mois passés à se battre sur cette ile… Et il faut que ce guignol en rajoute… Je suis fatigué… Tout comme mes camarades de combat… Les types d’en face nous en ont fait voir depuis qu’on a débarqué à Altis… Je ne peux m’empêcher de penser au feu nourris qui nous a accueillis quand on a débarqué… Quand on a sécurisé la plage, je n’ai fait qu’opérer des pauvres bougres pendant 36 heures ! Sans dormir… Mais nos efforts n’ont pas été vains : on a pu conquérir toute la partie ouest de l’ile… Et la population n’avait pas l’air malheureuse de nous voir… Il y a 3 mois, on a tous failli se faire étriller lors de la bataille « des 100 yachts » sur Stratis… Tout ça à cause d’une bande de gus persuadés que leur réseau d’information était infaillible. Il faudra que je vous raconte ça un de ces quatre… Mais leur réseau infaillible, ben il l’était pas. Et le dentiste du régiment a eu beaucoup de travail à notre retour, vu ce qu’on leur a mis quand on les a croisés… En soupirant, je regarde par la fenêtre de l’hélico, et j’aperçois la base à partir de laquelle on va mener notre prochaine opération. L’hélico se pose (brutalement) et on sort de là rapidement. Je regarde d’un air mauvais le pilote… Un officier d’intendance nous rejoint. Il nous fait signe de le suivre jusqu’à un dépôt camouflé : nous procédons à notre ravitaillement en munitions. Je prends une trousse médicale et inspecte minutieusement le contenu. Je souris en regardant les capsules de morphines alignées : quand je pense à tous les types à qui j’en ai injecté… Dans le civil, on me considérerait comme un vrai dealer… « Rassemblement aux camions » ! Ça, c’est la voix de notre officier, le capitaine Shrek. Sacré dur à cuire, celui-là… On se dirige rapidement vers les 3 camions alignés non loin ; avant de monter à bord, Shrek nous briefe sur la suite des opérations. « Les gars, on va participer à une offensive sur Charkia, afin de prendre cette ville qui est une des clés permettant l’accès à la partie Est d’Altis. Vu la configuration géographique du site, une bande de terre étroite qui constitue un vrai goulet d’étranglement, on peut s’attendre à une forte présence ennemie. Et croyez-moi, ces gars sont tout sauf démoralisés » ! Ça promet… « Les groupes Yankee et Zoulou seront de la partie avec nous ; Oscar (les snipers) prendra position sur les hauteurs à l’ouest de la ville pour nous renseigner. On doit prendre cette ville coute que coute. Et on n’aura pas de soutien des blindés. Des questions » ? Personne ne parle. « Ok. On embarque » ! Sans précipitation, je monte à bord de l’énorme camion Météor (ouais… comme la bière du même nom !) qui, vu son état, a probablement trop bourlingué… Un vrai tape-cul… Les camions commencent à rouler. C’est bien ce que je disais : un vrai tape-cul, le notre ! On sort rapidement de la base, et le convoi se dirige vers l’objectif. Le temps est très couvert… Et la nuit ne va pas tarder à tomber… J’ai un mauvais pressentiment : quelque chose me dit qu’on ne verra pas la couleur d’un lit avant un certain temps… Voire un temps certain ! Au bout de 25 minutes, le convoi ralentit et s’arrête. On y est : la guerre, c’est par là ! Tout le monde met pied à terre, et déjà les groupes Yankee et Zoulou s’élancent sur la route, en colonne, vers la ville… Ils ont l’air pressé d’aller en découdre… J’espère pour eux qu’ils ont un bon toubib… Nous nous rassemblons, formons la colonne, et nous voici parti vers la zone des combats… On les entend bien, d’ailleurs, ces combats… Au fur et à mesure de notre progression, la nuit tombe… Et le bruit se fait plus proche. Des flashs d’explosions illuminent la ville en contrebas : c’est la guerre, là-bas ! Nous arrivons au sommet de la colline qui va marquer le point de départ de notre progression. Un monticule rocheux nous assure une bonne couverture. Tout le groupe se déploie. Je peux entendre le cliquetis des armes que l’on monte sur trépied. Pas de doute : quand on va ouvrir le feu, il y aura des morts en bas ! En bas, plus loin, le village est peu éclairé… Quelques lampadaires ont néanmoins survécu. De temps en temps, le flash d’une explosion est visible, suivi 2 secondes plus tard du bruit l’accompagnant. C’est flippant ! On ouvre le feu ! C’est la folie… Je vois des types s’écrouler dans le village… Soudain, un « plop » se fait entendre, suivi d’une épaisse fumée qui envahit notre zone. L’ennemi a balancé des fumigènes. Shrek a ordonné la progression d’un premier groupe vers le village. Le reste de notre groupe couvre leur avance. C’est ensuite à mon tour et celui de Catsy de progresser vers le bas. J’ai une boule dans le ventre… Arrivés sur place, on rejoint le premier groupe derrière une maison… Il fait trop noir… On est obligé d’allumer nos JVN… Shrek nous répartit en 2 groupes, et on commence alors notre progression dans le village. Vu d’ici, il est gros ce foutu village… Je me planque derrière un arbuste, et couvre avec Stekor les six du groupe Alpha pendant la progression… En attendant, plus de nouvelle des Yankee et Zoulou. Ça pue, cette affaire… Soudain, le bruit d’un moteur de véhicule remontant la rue devient franchement perceptible. Tout le monde se met à l’abri de part et d’autre de la rue… Joarius déploie sa mitrailleuse sur notre gauche. En face, je viens de voir passer le véhicule… Il a tourné à gauche devant notre position. Quelle poisse ! Il va falloir le traiter, sous peine de grosses désillusions à venir… Un bonheur n’arrivant jamais seul, j’entends un bruit venant du ciel… je lève la tête… Et vois des parachutes qui dégringolent devant nous derrières un pâté de maisons… Il manquait plus que ça… Si Yankee et Zoulou sont toujours de ce monde, ils vont être pris à revers… Et nous, ben on est juste dans la m… ! Shrek donne rapidement les consignes… On se déploie de manière à intercepter les paras s’ils débarquent devant nous. Un groupe équipé de tubes lance-roquettes s’éloigne, de façon à faire sa fête au véhicule qu’on a vu. Après quelques minutes, le groupe chargé de détruire le véhicule revient vers nous : de ce que je peux comprendre, c’est très chaud là-bas ! Bon : je crois qu’il va falloir reprendre la progression. J’estime que c’est un miracle qu’on n’ait pas encore eu de perte ! Soudain, un cri : « attention ! Contact 2 heures contre la maison » ! Cinq secondes plus tard, je vois le corps d’un ennemi s’affaisser contre le mur… C’est glauque… Mais on a eu chaud ! Jo a pris position avec sa mitrailleuse. Il tire… Je vois les traçantes partir dans un mouvement légèrement courbé droit devant… On observe ce qu’il se passe… Avec mon viseur Félin, je vois le résultat : un type au sol, fauché par Jo pendant sa progression vers nous… Je me retrouve avec Cépus. On se met en position, car on est sûr que l’axe d’attaque des ennemis va les obliger à passer par ici… Bingo ! Les voilà ! On ouvre le feu… Mais eux aussi ! J’entends les cris d’un copain qui vient d’être atteint par une rafale ! ça y est : mon travail va commencer ! Je me précipite vers une baraque à proximité. J’ai vu qu’on avait transporté le blessé dedans… Punaise ! C’est une vraie boucherie là-dedans ! C’est Shrek… Rapidement, je lui fais une piqure de morphine, puis une d’adrénaline… Le cocktail est explosif ! J’aurais fait fureur avec ça dans les bars branchés d’Altis ! Il ouvre les yeux d’un coup, se demandant visiblement ce qu’il fout là ! Mais trop shooté pour avoir les idées claires… J’en profite pour appliquer les bandages et arrêter l’hémorragie… Après 10 minutes de soins, je vérifie qu’il n’est pas trop défoncé pour reprendre le combat… ça a l’air d’aller. Pas top, mais ça ira… Stekor demande des munitions à la radio. J’indique à Shrek que je vais déposer la moitié de mon stock de chargeurs dans la pièce ; il n’aura qu’à venir les récupérer. Ce qu’il fait moins d’une minute après… Dehors, l’atmosphère s’épaissit… La faute aux fumigènes… Après une courte pause qui a permis à tout le monde de souffler (et de réorganiser ses chargeurs !), on se remet en marche… Notre avance se déroule plutôt bien… De temps en temps, on se jette au sol, et les armes parlent… C’est stressant ces combats urbains ! La moindre seconde d’inattention, et hop ! Direction le Paradis… Direct ! Aller-simple… Des coups de feu retentissent… Un blessé chez nous… C’est Cépus ! Rebelote… Je colmate ce que je peux colmater, et tente de le mettre sur pied aussi vite que possible… Heureusement, les blessures sont superficielles ! Mais il a l’air sonné… Et inlassablement, la progression reprend… De temps en temps, on passe devant les corps inertes d’ennemis tombés au combat… Et de camarades des groupes Zoulou et Yankee… Là, je dois dire que je suis ultra pessimiste quant à leur sort… Notre progression nous fait passer de l’autre côté du village. On se rassemble en vue d’aller sécuriser un des carrefours principaux du village ! L’affaire se présente bien pour nous ! On se couvre mutuellement pendant notre lente avance… Et on finit par arriver en vue de notre objectif… ça a l’air calme… Calme ?!? Mon œil, oui… Tout à coup, les enfers se déchainent sur notre position ! Un véhicule lance-grenades ! Saleté ! Il fait un vrai carnage ! Et j’en réchappe de peu ! Tout le monde s’éparpille aux quatre coins du carrefour ! Je m’occupe comme je peux des gars qui viennent de morfler dans cette série d’explosions… Jo, Catsy, Flash… Je chôme pas. Le véhicule mis hors de combat, on se remet en position dans le carrefour. Quelques échanges de coups de feu nous permettent de sécuriser la zone… J’en profite pour fouiller les corps des ennemis étendus devant nous… Je trouve du matériel médical qui tombe bien ! Alors qu’on est en plein travail, je vois une lumière blanche suivie d’une explosion… Puis une autre explosion ! C’est pas vrai ! Un barrage d’artillerie ! Alors qu’on est si près du but ! Flash hurle un ordre de repli… Personne ne demande son reste… On progresse rapidement vers notre point d’insertion à travers les rues du village… Avec les explosions, la luminosité est forte… Et ce bruit… Quel enfer ! On se regroupe à l’entrée du village et on reprend notre progression vers un nouveau point de ralliement décidé par le HQ. La marche est rapide, silencieuse… Comme je ferme la marche, je regarde derrière nous… Le village n’est plus qu’un vaste champ de ruines, en feu… Quel gâchis ! Cette amère impression d’avoir fait ça pour rien ! On finit par être en vue du point de ralliement. Enfin ! A l’abri… On s’en est tiré, mais notre assaut reste un échec. Charkia n’est pas tombée, et il va probablement falloir faire sauter ce verrou d’une manière ou d’une autre. En attendant, je vais me trouver de quoi manger… Et vais tenter de négocier une bouteille avec les gars de l’intendance…
  21. Oyez oyez... La forme les survivants? Ben y vaudrait mieux : on va essayer de gagner la course contre la montre qui nous oppose à Kaiserkiller mercredi soir... Et pour ça, ... Venez nombreux !! On a capté un drôle de message radio... Wouah ! Quel suspense... Et keskidi le message radio? ... Ben vous le saurez mercredi soir !! Si on est 7 minimum, c'est jouable... Comme d'hab', début de la mission à 21h00. N'hésitez pas à passer avant pour vous équiper et vérifier que tout fonctionne (attention : mise à jour à faire via Playwithsix)... A mercredi ! On va se les faire !
  22. C'était super chouette... J'ai passé un très bon moment... Vivement la prochaine...
  23. Hello... Un petit compte-rendu de la soirée d'hier en image... Prises avec un vieux Kodak argentique... Super soirée ! ---------------------------------------------------------------- Vendredi 21 novembre 2014 – Secteur d’Altis – 1300 « Magnez-vous, bande de moules ! Embarquement immédiat dans le « Casse-pipe Airlines » pour une promenade de santé » ! Je me saisis de mon paquetage en vitesse, et j’ai juste le temps de prendre mon bon vieux Kodak… Il a bourlingué, celui-ci… Je me précipite hors du baraquement, et me retrouve avec mes camarades de combat. Tout le monde se précipite vers l’hélico. Il est pas difficile à trouver, vu le potin qu’il fait ! Tout le monde embarque… L’hélico décolle dans la foulée… Mais où va-t-on ce coup-ci ? A ce moment-là, Schrek prend la parole. « Les gars ! On va liquider un de ces fous furieux qui croient qu’Altis est une zone de non-droit. Ce mec est dangereux : il a une véritable armée privée avec lui… Pas d’hésitation quand vous le trouverez… Compris » ? - Chef oui chef » ! Je regarde mes camarades… Tous des vétérans de ce qu’on a appelé « la bataille des 100 yachts »… Une opération de malade qui a failli tourner au carnage pour nous… « L’hélico va nous dropper à l’erst d’une vieille usine ; de là, il nous faudra sécuriser 2 zones tenues par ces fous. Ensuite, on rentre en ville, on le trouve et on le termine. Pigé » ? - Ouais » ! M… ! Un choc à l’hélico, et le pilote qui nous annonce qu’il est touché ! On va devoir s’extirper de là en vrac… L’hélico descend tant bien que mal, et on saute tous de cet engin… Sans trop de dégâts. Un rapide check de nos armes et munitions, et on se met en marche derrière Schrek. Il fait chaud dans ce pays… Au bout d’un certain temps, on arrive sur une hauteur qui surplombe l’usine, à l’est du premier objectif. L’ennemi est repéré à l’ouest de ce complexe. Il ne nous a pas encore vus… On progresse rapidement vers le site. Schrek organise un déploiement de l’équipe dans l’usine. J’hérite du toit du bâtiment le plus à l’ouest, avec Catsy. Une bonne position pour neutraliser ces quelques types, là-bas. Soudain, l’ordre de tir retentit dans nos radios. Sans réfléchir, j’ouvre le feu… Mon bon vieux Famas crache ses cartouches par courtes rafales. En face, c’est la panique. Les copains font mouche... Deux types tombent immédiatement, mortellement touchés. Un troisième est fauché en pleine course et s’affale sur la route. Le dernier gus est « nettoyé » à l’intérieur d’une maison… Tout s’est passé si vite… L’ordre de rassemblement vers la chapelle du village, au sud-ouest de celui-ci, est donné. Catsy et moi descendons de notre toit… Une fois regroupés et reposés, notre groupe reprend sa progression… Les paysages sont magnifiques, dans ce coin… J’en profite pour faire quelques photos… Après une marche épuisante sous ce foutu soleil, on arrive en visuel du deuxième objectif. Bigre ! ça va être coton ! Une ferme située à mi-pente, quasiment en terrain découvert, deux mortiers, deux véhicules et une demi-douzaine de gars armés dans le secteur… On se met en position. Screk indique une position avantageuse au à notre sniper… Ce dernier y va. On attend, nerveux, qu’il se positionne… Schrek donne l’ordre d’attaque lorsqu’il juge satisfaisant tous les paramètres. Un véhicule est immédiatement détruit, marquant le début d’une pluie de mitraille sur l’ennemi. Mais les mortiers nous ont repérés, et vous savez quoi ? Ben y tirent bien, ces gars-là… Très vite, les premiers blessés hurlent ! Quelle poisse ! M… ! Une douleur me vrille la jambe ! Je tombe… J’entends plus rien… Pendant que les copains me mettent à l’abri et m’administrent les premiers soins, Flash arme posément son tube… Il se met en position… … tire, et touche le deuxième véhicule ! Ça équilibre un peu la situation… Notre groupe, divisé en deux, s’élance pour capturer cette ferme. Les ennemis sont éliminés les uns après les autres… Après un combat assez bref, le site est sécurisé… Nous montons vers les mortiers situés à mi-pente, et là, Flash se rend compte que l’on peut encore utiliser un des deux… Soudain, des coups de feu claquent dans notre dos ! On a oublié un type dans une des granges de la ferme ! Un tir nourri le met hors d’état de nuire… Ouf… Schrek et son équipe ont pris position sur les hauteurs de la ville. C’est un véritable enfer, là-bas… Il doit être complètement parano le type qu’on doit buter… Il a placé des mortiers tout autour de la ville… Je croise le regard de Flash. Catsy hoche la tête… On a la même idée… Et si on se servait du mortier pour donner un peu de répit aux copains ? C’est parti… En suivant les indications données par Schrek, on envoie la sauce. Un obus… Trop à droite… Un deuxième… Pas assez au nord. Le troisième tombe à peu près sur une position tenue par une section ennemie. Du coup, on envoie la purée… Cinq, six, sept obus partent dans la foulée… On fait mouche ! La section ennemie se replie. Le groupe de Schrek peut progresser. On en profite pour faire de même. On arrive bientôt sur les hauteurs surplombant le sud du village. On en profite pour faire un redispatch des chargeurs : on en a utilisé une bonne partie lors du précédent assaut… Un mortier est repéré presque immédiatement. Catsy et moi nous plaçons en couverture. Flash se déplace furtivement dans le but de détruire ce fichu tube. Bingo ! Coup au but ! Un de moins… Mais les types dans le village ont tôt fait de nous repérer… Trois d’entre eux ouvrent le feu… Et je me prends une balle dans l’épaule ! Non… C’est pas ma journée… Heureusement, Catsy me tire de ce guepier… On reprend nos positions quelques minutes plus tard. Le groupe de Schrek a amorcé sa progression vers le village. Nous en faisons autant… Commence alors une épreuve terrible : les combats dans la ville… On est tous tendu ! on ne sait jamais d’où ça va partir… Le mieux est de prendre un peu de hauteur… Soudain, des coups de feu… C’est violent, là-bas… Et une minute plus tard, Schrek nous annonce que la cible est éliminée… ça devrait les faire réfléchir, maintenant… En tous cas, ils sauront qui on est, maintenant ! On continue à rechercher d’éventuels trainards, planqués dans les maisons… Enfin, mission accomplie après deux ou trois échanges supplémentaires de coups de feu… Bon sang : il était temps : je n’avais plus que 2 chargeurs sur moi… Et quasiment plus de grenades !! Allez, on rentre ! Il est temps de se reposer…
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