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Egregoros

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Tout ce qui a été posté par Egregoros

  1. Mon disque dur vieux de 10 ans m'a lâché hier soir. Là je réinstalle Wargame sur un autre DD.
  2. Egregoros

    Battle brothers

    De là où je suis je ne peux pas regarder les vidéos mais dès que je rentre je le ferai.
  3. +1, les cartes luxuriantes c'est bien mais après effectivement l'IA qui tire à travers 5 buissons et avec une branche dans l’œil c'est moyen.
  4. Petite partie en multi cet aprem' sur "Strait to the point" (ou Detroit au but), j'ai battu mon record avec 8916 pts au compteur, battant au passage le record de Fabrice. Pas bon pour mes chevilles cette partie
  5. Merci Olaf mais les illustrations sont là pour illustrer, j'essaye d'allier le récit (complètement ahistorique et lié à une partie dans Crusader Kings 2) avec des images qui pourraient représenter une scène, l'objectif n'est donc pas ici de représenter avec exactitude chaque scène, et ça n'aurait aucun sens de le faire. Le nom de l'image c'est battle_hastings, c'est assez explicite en effet. J'étais bien conscient qu'en prenant l'image je n'allais pas représenter la garde varègue en Crimée...
  6. Teneo te Africa ! "De tout les royaumes que j'ai conquis, de tout les empires que j'ai soumis, les contrées d'Afrique sont celles qui m'ont prouvé qu'il existait autrefois un paradis terrestre." Journal de l'Empereur Heraklios, lors de son entrée en Égypte en 1015. Après la conquête du Levant et la mise en place d'Exarchats (vice-royautés) à Antioche et Jérusalem, Heraklios voulait s'emparer de la ville d'Alexandrie qui lui apporterait du prestige supplémentaire auprès des chrétiens, mais aussi la possession d'un port qui lui assurerait l'hégémonie navale et commerciale à l'Est de la méditerranée. Le sultanat de Yahid, dirigé par Yahya Yahid, contrôlait toute la région égyptienne et une partie de la Libye. Lors de la guerre sainte pour Jérusalem, le sultanat était resté neutre. En effet, bien qu'étant sunnite, les Yahid avaient toujours détesté les Ayyoubides, en témoigne les guerres fréquentes qui opposaient les deux Califes. Bien qu'étant sultanat, les Yahid se sont toujours autoproclamé "Calife", nous disions auparavant que deux Empires de la même religion ne pouvaient pas cohabiter, cela s'est encore une fois vérifié. Les Égyptiens voyant que les Ayyoubides étaient vaincus, et c'étaient replié en Irak et autour de la Mecque, en ont profité pour revendiquer le Califat arabe, une situation qui poussa l'Empereur Byzantin à prendre des mesures pour mettre définitivement un terme aux prétentions musulmanes sur les terres saintes du Levant et d’Égypte. Fier de sa victoire à Jérusalem, Heraklios rentra en terre du Sinaï en 1013, avec un armée forte de 40 000 hommes, mais il découvrit un autre ennemi, une armée invincible, invisible, meurtrière et sans pitié : le désert. Les Yahidis avaient abandonné le Sinaï et empoisonné les puits, après une semaine de marche à travers le désert, l'armée byzantine avait perdu près de 10 000 hommes, le reste de l'armée était démoralisé, fatiguée et malade. Ce fut une terrible désillusion pour l'Empereur qui fut obligé de faire demi-tour. Il n'avait jamais goûté à la défaite auparavant, et elle lui avait laissé une désagréable impression d'amertume dans la bouche. L'armée impériale byzantine lors de la "retraite du désert" en 1013. Mais comme le disait Egregoros Ier le Grand : "La guerre est une opportunité, la défaite est instructive, la victoire est un banquet". Heraklios, toujours conseillé par son cousin, de 15 ans son aîné, l'amiral Belisarios eut une idée qui allait révolutionner la tactique de la guerre : effectuer un débarquement massif directement sur Alexandrie ainsi que sur toute la côte égyptienne. Malheureusement, la flotte n'était pas prête, et il fallait construire bien plus de navires, l'empereur avait donné ses directives : "D'ici deux années, je veux que ma flotte puisse accueillir 100 000 hommes !". Des villes portuaires ont poussé comme des champignons en Anatolie, les chantiers navals ont été agrandis et évidemment, le nombre de bateaux a considérablement augmenté. À l'automne 1014, la flotte byzantine pouvait accueillir 80 000 hommes. Suffisant pour l'Empereur qui avait décidé d'attaquer par mer et terre, l'objectif était de débarquer des troupes sur Alexandrie et une armée qui s'arrêterait aux abords du Caire pour se rabattre sur Alexandrie prêter main forte aux hommes déjà sur place. Il faudrait donc deux voyages pour transporter la totalité de l'armée byzantine (90 000 hommes en 1015). Au printemps 1015, c'est donc 80 000 hommes qui embarquèrent pour envahir les côtes égyptiennes. Certains des conseillers d'Heraklios pensaient que c'était un plan trop risqué, à ceux-ci, il leur rétorqua : "Quel roi pourrait si bien défendre ses côtes avec une armée permanente qu'il pourrait repousser des dizaines de milliers d'hommes débarquant d'une flotte armée." On raconte que lors du printemps et de l'été 1015, les eaux de la méditerranée étaient devenues noires, que l'horizon couvrit les couchers de soleil et que, venant des profondeurs de la mer, une armée de démons habillés de pourpre, de bleu et de gris, détruisirent un Califat en moins d'une année. Mais ceci n'est qu'une légende n'est-ce pas ? L'armée byzantine ravagea les côtes de l'Egypte, se saisissant de tous les vivres, richesses et prisonniers qu'ils trouvèrent sur leur chemin. L'armée Yahid, prise au piège dans la ville d'Alexandrie, livra un combat acharné, mais le blocus et le siège de la ville ne permettait pas à 15 000 hommes en arme de défendre correctement la cité. Les Byzantins, accompagnés par l'Ordre du Saint Sépulcre, à l'assaut des murs d'Alexandrie. Le Calife auto-proclamé, Yahid, fut capturé et dû abandonner les côtes égyptiennes ainsi que la ville d'Alexandrie, et fut libéré contre une énorme somme d'argent, à son retour de captivité, le sultan subit une terrible rébellion qui morcela le pays et lui coûta la vie.Heraklios, 5 ans plus tard, créa l'Exarchat de Misr (Egypte) avec à sa tête, la famille des Myre, une dynastie grecque présente depuis l'antiquité et servant d'ancrage politique crédible. Par ce biais, l'Empereur espérait avoir plus de stabilité dans cette région, avec une porte de sortie tout de même. L'Exarchat de Misr était une vice-royauté qui n'était pas héréditaire, mais qui comme les autres, était confiée à un noble par l'Empereur, mais il était convenu que les Myre avaient la priorité sur les autres, une nuance qui avait toute son importance, l'Empereur pouvant décider légalement de ne pas renouveler le contrat. Avec la capture d'Alexandrie, les raids des pirates avaient considérablement diminués dans cette région mais la Sicile elle était en proie à de nombreux raids de la part des Tunisiens, c'est pourquoi, Heraklios ordonna de lever une expédition sur Tunis en 1022. C'était en fait une croisade, la première croisade orthodoxe depuis celle contre les Omeyyades au XVIIIe siècle. En effet, si les autres guerres mobilisaient l'armée impériale, cette expédition exhortait les volontaires nobles et leurs vassaux à partir à la conquête de Tunis, une armée de volontaires, motivée par des promesses de Paradis et d'acquisition territoriale pour les plus courageux d'entre eux. C'est ainsi que 10 000 hommes, venant du Levant et de Sicile assiégèrent la cité de Tunis en 1023. La tactique du débarquement massif et du bombardement côtier avait démontré son potentiel en Egypte, et ce fut la confirmation à Tunis, où les croisés se saisirent de la côte tunisienne au nom de l'Empire Byzantin. Heraklios était à Constantinople et éduquait ses enfants, comme son père lui avait conseillé de faire. L'Exarque de Jérusalem combattant avec ses cataphractes, les soldats tunisiens. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, comme un signe du destin, Heraklios fêta les 17 ans de son fils Romanos juste avant de mourir dans son sommeil quelques mois plus tard. Il avait eu une vie bien remplie et ses prouesses militaires serviront d'exemple pour tous les tacticiens à naître. Le jeune Empereur récupérait donc un empire en pleine forme, et bien qu'il fût inexpérimenté sur le champ de bataille, il s'est très vite révélé un brillant stratège. Romanos n'avait pas vraiment le regard tourné vers le monde musulman, il était plus pré occupé par les différents problèmes de l'Église Chrétienne. Il passait de longues heures à écouter les ecclésiastiques et pèlerins de retour de Rome et les commerçants de Francie occidentale et orientale. Il avait appris que le roi Clothaire de Francie occidentale avait fait vœu de pauvreté, et qu'il suivait la voie des prêcheurs vaudois, considérés comme des hérétiques par Rome, qui voyait d'un mauvais œil le fait que des laïcs puissent prétendre à dispenser le savoir catholique parmi la population. Il ne faudra pas longtemps pour que la Francie vaudoise rentre en conflit avec la très catholique Lombardie, puissant royaume, protecteur de Rome et combattant en Hispanie contre le Sultanat Al-Umawiyyun. Si Romanos n'était qu'observateur et relativement pacifiste dans l'âme, un coup du destin l'obligea à intervenir, le roi de Bourgogne pris au piège entre la Francie occidentale et la Lombardie, demanda la protection de l'Empire Byzantin ! Romanos accepta à la condition qu'il se convertisse à la confession orthodoxe. De manière fortuite, les Byzantins se retrouvèrent au milieu de ce conflit. La Mort, seule victorieuse après la bataille de Vivarès, dans le sud de la France. Pendant ce temps, coup de tonnerre dans le monde musulman, après de terribles révoltes, le califat des Ayyoubides laissa sa place aux Abbassides qui perdirent eux aussi de nombreux territoires, notamment en Irak et en Perse, provoquant la destruction du titre de Califat ! Les Abbassides n'étaient plus que des sultans, et les Yahid avaient été éradiqués, l'objectif d'Heraklios s'est donc réalisé peu de temps après sa mort. Qu'allait donc faire Romanos ? Prendre partie pour la Francie Occidentale ? Se rallier à Rome ? Ce qui est sûr, c'est que l'Empire Byzantin n'en a pas finit de ré-écrire l'histoire. Dans le prochain épisode, le cinquième et le dernier..... de la saison 1 : -Ce sera une surprise !
  7. Merci Atlantis, si tu savais ce que je prépare pour l'épisode 5 et 6
  8. Épisode 3 - partie 3 : Mutatis Mutandis Egregoros II avait 65 ans, le "séducteur" était de devenu "le sage", le poids des ans se faisait de plus en plus lourd, régulièrement malade depuis sa campagne au Levant, il comptait les jours qui lui restait. Alors qu'il se se levait péniblement de sa couche pour aller à sa table de chambre, il sentait ses os craquer au niveau des hanches et ses genoux grinçaient comme une vieille porte. Dans un grognement de vieux loup, il s’assied sur sa chaise, prit une page de manuscrit, trempa sa plume dans l'encre et se mit à écrire : "Heraklios, mon fils, Quand tu liras cette lettre, j'aurai rejoins notre Seigneur aux cieux et tu seras l'homme le plus puissant du monde connu. Je sais que tu seras à la hauteur d'Egregoros Ier le Grand, que tu continueras ce qu'il à commencé, apporte la lumière jusqu'aux confins du monde, délivre le du mal qui le ronge et qui le maintient dans l'obscurité. Si aujourd'hui notre puissance est grande, la volonté de nos ennemis pour nous détruire l'est aussi. Je ne parle pas seulement des Musulmans ou de ces barbares d'Asatru, mais aussi des serpents qui se disent tes amis et qui travaillent, en secret, à ta perte. Sache une chose mon fils, le pouvoir est une longue marche solitaire au sein d'une forêt peuplée d'archers et d'assassins, méfies-toi des personnes qui ne cessent d'acquiescer à tes remarques, qui sont les premiers à approuver un décision avant même d'en avoir compris le sens. J'aurais tant voulu passer plus de temps avec ma famille qu'à guerroyer dans de lointaines contrées mais c'était une manière de repousser le danger de vous. Car sache une chose, si la guerre est dangereuse, la paix elle, n'est jamais facile. Souviens toi que la paix n'est jamais qu'une période éphémère entre deux guerres, ne crois jamais que tu es débarrassé de tes ennemis, que tu n'as que des amis. Ton pouvoir sera convoité, il sera jalousé et au final, il te sera contesté. Mon fils, soit impitoyable avec les traîtres, soit miséricordieux avec tes ennemis, soit raisonnable avec tes soldats, et soit soucieux de tes enfants, éduques-les bien. Si tu ne pars pas à la conquête de la paix, c'est elle qui te prendras des territoires, la prise de Jérusalem était importante mais ce n'est que le début du chemin, tu devras continuer ce que j'ai commencé en terre Égyptienne, la conquête des lieux Saints est une priorité, c'est notre Salut. Mettre un terme aux incursions des Vikings est aussi un travail important que j'ai débuté et dont je te transmet la charge, ce sont de redoutables guerriers, recrutes ceux qui se convertissent dans la Garde Varègue, tues tout les autres. Mon fils, tu es le seigneur des seigneurs, le roi des rois, l'empereur des empereurs, tu es le Basileus." Le roi slave Rurik III de Novgorod rassemblant son armée dans un marais avant son combat contre le roi asatru Dyre de Kiev Dans les lointaines contrées de Rus' allait se jouer un évènement majeur qui allait changer la face du monde, ou plutôt, qui allait le clôturer. En effet, les Vikings de Kiev était les derniers adorateurs des Dieux nordiques, les Scandinaves et les nordiques d'Angleterre ayant abandonné leurs idoles pour le catholicisme, ils étaient les derniers représentants d'une civilisation qui a terrifié le monde entier. Alors que ces derniers ne cessaient d’agrandir leur domaine en territoire Rus', profitant de la division des slaves, un noble du petit territoire de Novgorod réussi en 20 ans à rassembler les peuples du nord pour combattre les asatru. Après l'échec de l'implantation des Vikings en Géorgie et en Anatolie, le pouvoir de Dyre de Kiev était devenu fragile, il dû battre en combat singulier plusieurs prétendants qui pensaient pouvoir faire mieux que lui. La bataille de Minsk allait décider du sort des Vikings, soit ils sortaient vainqueur et Dyre pourrait continuer son expansion chez les slaves et consolider sa foi, soit il perdait tout. Les deux royaumes se disputant l'hégémonie territoriale et religieuse en Russie. Les Asatru (étendard blanc avec un corbeau), chargeant les lignes slaves à Minsk Lors de la bataille, Dyre fut tué en combat singulier par le bretteur du roi Rurik III, Afanasiy de Terebovl. Et la bataille fut remportée par les Novgorodiens qui obligèrent les Nordiques à se convertir et tuèrent les autres. L'Empereur Byzantin Heraklios en profita pour envoyer la Garde Varègue ainsi qu'une Tagma (légion), envahir les côtes de Crimée et du Dniepr. La Garde Varègue (à droite) résistant à une charge de cavalerie le long du Dniepr Cette petite partie vient conclure l'épisode 3 assez riche en évènements, on reprends le volume normal à partir de l'épisode 4. Dans l'épisode 4 : -les conquêtes en Afrique du Nord -la fin de l'Empire Arabe -Les conflits de l'Eglise Chrétienne
  9. Épisode 3 – partie 2 Alors que les rayons du soleil commençaient à transpercer la cime des collines, que la chaleur commençait à faire fondre les hommes dans leurs armures, l'armée Byzantine était silencieuse, l'on entendait les cris et les chants Arabes au loin, et l'on voyait les étendards virevolter si bien qu'on aurait pu croire qu'il allaient s'envoler dans les airs. Egregoros II demandait à ses archers de se mettre en position lorsqu'un cor retentit à l'horizon, c'était des cavaliers dorés Perses de Banu Saffâr venus prêter main forte aux Arabes sur demande du Calife Abdullah et des autorités religieuses (les deux pays étant sunnites), le soleil se réfléchissant sur leurs armures et éblouissant leurs ennemis. Les cavaliers dorés n'étaient pas seuls, ils étaient accompagnés de cavaliers légers en tunique pourpre et cyan et d'une force à pied composée d'infanterie polyvalente, portant une armure légère, un sabre et un arc oriental. Au 50 000 arabes venaient s'ajouter les 20 000 Perses, les deux alliés de fortune se rencontrèrent dans un hurlement de joie qui avait fait sursauter la plupart des soldats impériaux. 40 000 hommes face à 70 000, c'est l'unique chose à laquelle l'Empereur arrivait à penser pendant de longues minutes. Qu'est-ce que aurait fait son père ? Egregoros le séducteur, plus connu pour ses tours de passe passe politiques que pour son génie militaire, il avait été bien formé mais il restait un guerrier malavisé et le bonheur de la victoire quelques jours auparavant avait laissé place à l'inquiétude de perdre tout ce dont pourquoi sa dynastie s'est battue. Les Byzantins s'étaient positionnés en arc de cercle, couvrant la moitié de la muraille de Jérusalem, les fortins, au nombre de 6 construits par les soldats abritaient des archers et des mangonneaux de siège, à l'intérieur de la ville, les ingénieurs avaient trouvé le moyen de démonter les balistes et de les réinstaller sur les épaisses murailles, de cette façon, elles pourront servir lorsque les musulmans arriveront au contact des soldats impériaux. Arrivés à quelques centaines de mètres des musulmans, Egregoros pu apercevoir la garde du Calife et Abdullah lui-même parmi ses hommes. Des portes-drapeaux et panneaux s'éparpillèrent parmi l'armée titanesque, probablement pour donner les ordres. Avant le début de la bataille, l'on entendait plus que le vent, le bruit de sable venant s'écraser sur les armures et quelques cris d'artilleurs préparant les pierres et les balistes. D'un coup, des étendards rouges furent brandit par l'armée du Calife et c'est une marée humaine qui s'élança vers les byzantins, puis des étendards cyan, et une pluie de flèches vint assombrir le ciel, les grands boucliers des tagmas byzantins permirent d'arrêter la plupart des projectiles tandis que l'armée musulmane faisait trembler le sol dans leur course effrénée vers les légionnaires. C'est après quelques tirs d'archers que le cor perse retentit et les cavaliers dorés ainsi que les hommes à pied s'élancèrent vers les lignes impériales. Essayant de prendre l'armée de flan, les fortins obligèrent les cavaliers dorés à se rabattre sur l'infanterie légère byzantine, à une cinquantaine de mètres de l'impact, l'Empereur cria : "Aichmḗ !", les soldats byzantins prirent, dissimulées dans le sable, les lances des cataphractes réquisitionnées pour l'occasion et les brandirent en direction de la charge Perse. L'impact fut terrible, un bruit indescriptible, un mélange de tonnerre et de craquement d'os à faire frémir n'importe quel homme. Certaines lances explosèrent, les autres servirent de pals pour les cavaliers dorés qui furent obligés de faire retraite. Coincés entre deux fortins et les lanciers byzantins qui avançaient sur eux, les cavaliers perses, dans leur retraite subirent de lourdes pertes. Ce fut au tour de l'infanterie perse d'arriver au contact des lances et des fortins, les combats furent terribles et les pertes considérables de deux côtés, mais les balistes postées sur les murailles permirent aux byzantins de repousser la première vague Perse. Un soldat Byzantin (à droite combattant un garde lourd Perse (à gauche) près d'un fort impérial Soldats perses se heurtant au mur de lances byzantin Tous les légionnaires et les cataphractes byzantins étaient donc face à l'armée Ayyoubides qui approchait à grands pas. Malgré les forts installés, les tirs d'artillerie et la combativité des soldats de l'Empire, les vagues musulmanes ne cessaient de venir tester les lignes orthodoxes qui s'effritaient au fur et à mesure que les corps s'empilaient de chaque côté. Un répit, cependant, intervint lorsque Hierotheos, le commandant des cataphractes et proche parent de l'Empereur mena une charge sur le flanc de l'armée Ayyoubides aux prises avec les légionnaires, les 7 000 cataphractes infligèrent des dégâts considérables parmi l'infanterie légère ennemie, ce qui obligea le Calife à rappeler ses hommes pour se regrouper. Après 8 heures de combats, le bilan était lourd des deux côtés, 20 000 musulmans avaient été mit hors de combat, du côté byzantin, l'infanterie légère avait souffert face aux Perses et les tirs de flèche constants avaient mit à mal l'organisation de l'armée impériale, 8 000 hommes étaient morts ou blessés. Alors que le Calife s'apprêtait à relancer un assaut conjoint avec ses alliés, un cri venant de la mer ébranla l'enthousiasme des musulmans. En effet, la nouvelle de la prise de Jérusalem s'était propagée dans l'Empire et le cousin de l'Empereur, Belisarios riche armateur et amiral de la flotte byzantine, était arrivée avec des centaines de navires à balistes, de transport et lance-flammes, à son bord, 30 000 hommes, des conscrits venus de Grèce, de Sicile et de Dalmatie.Egregoros II ordonna à tous ses hommes de se regrouper et de marcher vers l'armée du Calife et de ses alliés. Rapidement, les navires byzantins accostèrent sur le flanc de l'armée du Calife. Couvert par des tirs de baliste et de flèches, les hommes de l'amiral Belisarios purent débarquer, et rapidement un combat féroce s'engagea sur les côtes. L'Empereur avait rejoint les cataphractes avec sa garde pourpre et tandis que les légionnaires étaient aux prises avec les musulmans, il décida de transpercer les lignes ennemies pour foncer droit vers la garde du Calife. Avec une formation en pointe de flèche, les cavaliers lourds byzantins parvinrent à se frayer un passage dans les lignes Ayyoubides et c'est là que Egregoros II vit le Calife Abdullah. Les deux hommes se regardèrent droit dans les yeux et Abdullah demanda une lance à son garde. Tandis que les deux forces de cavaleries combattaient, les deux empereurs, après un combat à cheval acharné, se retrouvèrent au sol et croisèrent le fer. Egregoros, comme la plupart des Martinakios, était grand, mais il était aussi ambidextre, Egregoros sortit une dague et la planta dans le flanc gauche du Calife. Dans un cri de rage, Abdullah repoussa l'Empereur d'un coup de pied. Egregoros y retourna de plus belle et esquiva un puissant coup de sabre adverse. Se retrouvant en position favorable, le byzantin donna un coup d'épée au Calife et lui coupa la main portant le sabre. Abdullah tomba à terre et Egregoros hurlant de rage brandie la main du Calife. Les combats cessèrent peu après et le calife fut relâché après avoir signé une paix douloureuse. L'armée Byzantine célébrant la victoire au bord de la Méditérannée Désormais, l'Empereur Byzantin tournait les yeux vers le Sinaï, le Caire et Alexandrie, mais bientôt, il eut vent d'incursions Vikings qui nécessitaient une intervention immédiate, il fallait se débarrasser une bonne fois pour toutes de ses barbares. La suite dans la prochaine partie.
  10. Salem captum est Avant de commencer j'aimerai vous dire que cet épisode étant assez dense j'ai décidé de la divisé en plusieurs parties. L'Empereur Egregoros II dit "le séducteur", alors qu'il progressait vers la colline surplombant la ville de Jérusalem entendait le bruit grondant de l'orage, mais il ne pleuvait pas et le ciel était dégagé. Arrivé sur cette fameuse colline, il découvrit que c'est ici qu'avait élu domicile un position d'artillerie commandée par le Grand-Maitre Damianos fondateur de l'Ordre du Saint Sépulcre. En effet, l'Empire Byzantin, bien qu'étant orthodoxe avait attiré l'attention de nombreux chevaliers et nobles catholiques de France, d'Italie et d'Espagne lors de la conquête du Levant initiée par Kallinikos Ier "le Juste". Ces chevaliers et hommes en armes désireux de contribuer à la conquête de la terre du Christ, avaient trouvé un interlocuteur en la personne de l'Empereur Byzantin lui même. Le Saint Sépulcre, n'était pas considéré comme un vassal à proprement parlé, mais plutôt d'un invité, un convive, parade juridique pour évité la conversion obligatoire à l'orthodoxie. Les chevaliers restaient donc catholiques mais étaient autorisés à détenir des terres sur le territoire impérial et étaient exemptés d'impôts, à l'exception d'un tribu obligatoire versé lors de tout pillage de terre infidèles. C'est donc plus de 1200 chevaliers qui partirent à la conquête de l'Est, l'Empereur leur promettant des terres dans la région de Jérusalem une fois la ville conquise. Devant Egregoros II se déroulait un spectacle magnifique et à la fois terrifiant, les lourdes balistes et mangonneaux déversaient des quantités impressionnantes de rocs et de projectiles de toute matière sur les remparts de la ville, le bruit de ceux-ci s'écrasant contre l'épaisse muraille ressemblant à s'y méprendre à la manifestation de Zeus sur Terre. Les Chevaliers de l'Ordre, assis sur leurs chevaux blancs, arborant un fine croix rouge sur une épaisse cape blanche semblaient attendre patiemment l'heure de l'assaut. Au loin on pouvait distinguer les immenses tours de siège et les saillantes échelles paradées à quelques centaines de mètres de la muraille, hors de portée des archers musulmans. L'Empereur venait tout droit de Constantinople d'où il avait appris la mort de son père à quelques kilomètres de la ville tant convoitée. Mais il n'était pas venu seul, c'est avec 20 000 légionnaires supplémentaires que Egregoros II rejoignit la ligne de front après 15 jours de voyage par terre par mer. Pendant ce voyage, ce sont les 30 000 hommes déjà présents (commandés par feu Kallinikos Ier) qui établirent le siège et le pillage de la région pour affamer la ville de Jérusalem. Et c'est justement le très catholique Damianos qui se chargea du siège en l'absence de l'Empereur. Sur son étalon blanc, harnaché de bleu et or, vêtu d'une tunique blanche ornée de motif or, Damianos se retourna et vit le nouvel Empereur s'approcher de lui : - "J'ai eu vent de votre venue prochaine chère Empereur, ravi de voir que vous êtes arrivé de jour." L'Empereur rétorqua : - "Je suis ici pour finir ce que mon père à commencé, j'ai été très surpris d'apprendre qu'un catholique ait réussi à se faire obéir par des soldats orthodoxes. Ceci étant, l'assaut sera donné demain à l'aube, pendant ce temps, ne cessez pas le bombardement de la ville, je ne veux pas qu'ils dorment ce soir." Le jeune Empereur Egregoros II le Séducteur Dans la nuit, une brèche fut ouverte par l'artillerie dans les murs, et au petit matin ce sont près de 40 000 soldats que s'élancèrent à l'assaut de la ville, le bélier enfonça la porte principale de la ville, les remparts furent le théâtre d'intenses combats toute la journée tandis que les chevaliers du Saint-Sépulcre accompagnés des cataphractes s’engouffrèrent dans la brèche. À leur stupéfaction, le nombre de gardes dans la ville était dérisoire et la ville presque désertée par ses habitants. Deux jours plus tard, des soldats byzantins découvrirent des galeries menant à l'extérieur de la ville via des grottes dissimulées par divers artifices d'une ingéniosité stupéfiante. Les Ayyoubides avaient abandonné la ville en laissant une force d'apparat sur les murailles. Le lendemain, l'Empereur apprit qu'une armée gigantesque marchait sur Jérusalem commandée par le Calife Abdullah lui-même. Egregoros II fit construire des fortins en bois autour de Jérusalem et établit une ligne défensive en direction du Sud, d'où venait la gigantesque armée des infidèles. C'est en effet plus de 50 000 hommes, qui formaient une épaisse couverture noire à l'horizon qui approchait de la ville. Prochain épisode demain. L'Empereur Egregoros II (à gauche) galvanisant ses troupes face à l'armée du Calife Abdullah
  11. Egregoros

    Joyeux anniversaire Greg

    Merci beaucoup les amis
  12. Salut à tous, Le 13 juillet dernier Valou soufflait sa vingtième bougie ! Lui qui fut séquestré en internat toute l'année est maintenant libre ! Joyeux anniversaire numéro 70 ! Ps : merci aux administrateurs et super modos de déplacer les messages appropriés ici.
  13. Tout est dans le titre, notre sud africain préféré souffle sa 27ème bougie aujourd'hui !
  14. Egregoros

    I'm be back

    Haha excellent Log, bon retour parmi les connectés !
  15. Moi je suis pour, l'idée est alléchante mon chère Atlantis
  16. Egregoros

    Bon anniversaire Sukhoi

    Joyeux anniversaire !
  17. Très jolie. J'ai hâte de pouvoir mettre mes mains dessus.
  18. Merci Rem ! C'est Amné qui va être content
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