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Logarou

2WW le saviez vous ?

Messages recommandés

le Panzerfaust

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Le Faustpatrone ou Cartouche blindée antichars est développé à partir de 1942 par la société HASAG à Leipzig. Devant la montée en puissance de l'armée rouge, le quartier général Allemand souhaitait développer une arme antichar plus facile à utiliser que la charge magnétique, en effet celle-ci doit être placée, à la main, sur le char ennemi, problème l'ennemi n'est pas souvent coopératif. Le Faustpatrone 1942, est une arme à usage unique, équipée d'ailette et utilisable sous n'importe quel angle, peu encombrante d'un poids total de 6 kg, équipée d'une charge creuse magnétique de 3 kg. Elle était transportée par un seul homme en plus de son arme principale. Ce qui la rend redoutable en combat rapproché, mais inversement dangereuse pour l'utilisateur, car devant se trouver à découvert pour l'utiliser et donc à portée des armes légères du char ou de son équipe de soutien. La célèbre inscription rouge: Starker Feuerstrahl sur le manche indique bien sa dangerosité. Il est écrit dans le livret d'utilisation, que son utilisateur se doit d'être à plus de 2 m d'un obstacle arrière, que la flamme peut être dangereuse a plus de 10 m, le FP n'est pas utilisable dans un bunker ou un bâtiment sous peine de sévères brulures. À sa sortie elle n'existe qu'en version Faustpatrone 30, soit, utilisable à 30 mètres de la cible, son appellation changea rapidement pour "FaustPatrone 30 Klein", quand une version plus puissante de la charge creuse fut mise en service en courant 1943. À noter que l'appellation de cette arme changea en décembre 1943 – janvier 1944 et devint le Panzerfaust ou poing blindé.
En 1944 deux nouvelles versions, le Panzerfaust 60 donc utilisable jusqu'à 60 m, mais dont l'alidade de visée était graduée jusqu’à 80 m si le soldat utilisant la hausse de tir était sous un angle idéal. Plus tard fut mis en service le PF 100 capable de percée 20cm de blindage à 100 m permettant de jouer au chat et à la souris avec un T-34 russe, la hausse de tir indique quand même une portée de 150 m, possibilité toute relative. On sait maintenant que le PF100 n'était pas une arme très fiable et beaucoup de soldats allemands, constatèrent à leur dépend, que celui-ci ne fonctionnait pas pour la simple et bonne raison que sur beaucoup de lots, il n'y avait pas de détonateur. Printemps 1945 une version 150 et 250 était à l'étude, restée à l'état de prototype. À noter également qu'à l'automne 1944 une version à tube réutilisable fut mise en service et une prime de 3 cigarettes fut instaurée à qui ramenait le tube vide une fois tiré. Cela laisse juge de la déplorable situation de l'armée allemande et de ses besoins logistiques à la fin de la guerre.

La suite très prochainement de.... "le saviez vous"…
tite vidéo sur le sujet :
http://www.youtube.com/watch?v=o9elpbW4c18#t=81

sources de l'article : ici et

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Chevaleresque ?

Tout le monde connaît les histoires de pilote, dont l'avion trop amoché par la DCA ou la chasse allemande, est incapable de retrouver son chemin en territoire ennemi. Voici l'histoire incroyable d'un esprit chevaleresque entre un pilote allemand et un équipage de B17. Nous sommes en fin 1943 quelques jours avant Noël, le groupe de bombardement 379 du célèbre 8th air force, est allé bombarder Brème. Le B17 "Ye Old Pub" a été touché à plusieurs reprises par la DCA et la chasse allemande, l'avant est défoncé, l'avion criblé d'impacts, la queue est quasiment inexistante, un trou béant s'ouvre au milieu de l'appareil et laisse voir l'équipage occupé à donner des soins aux blessés, 3 des 4 moteurs sont Down et le compas hors service. Ce qui explique pourquoi l'avion s'enfonce en territoire allemand au lieu de prendre la direction de l'Angleterre et passe malencontreusement au-dessus d'un terrain d'avions de chasse allemands. L'un des pilotes Franz STIEGLER reçoit l'ordre d'aller abattre ce B17 en perdition. Prend son envol et s'approche rapidement du bombardier, lorsqu'il est près de celui-ci Franz n'en crois pas ses yeux il n'a jamais vu un avion en si mauvais état. S'approche encore et voit l'équipage en proie aux plus grandes difficultés. Il croise le regard de Charles L. Brown en battant pour maintenir son appareil en vol à 70m d'altitude. Frantz comprend que le pilote adverse est perdu, il se met alors en vol de patrouille et fait signe à Charly de le suivre et le raccompagne jusqu'à la côte en direction de la mer du Nord et de l'Angleterre. Sauvant ainsi l'équipage du B17, il dira de retour à sa base avoir abattu l'avion au-dessus de la mer.Je vous laisse lire le récit complet ici par les deux protagonistes, bientôt une autre histoire étonnante…

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Murphy, simple soldat.

Un homme de la 3e division d'infanterie Américaine s’est particulièrement illustré. le simple soldat Murphy, débarquât au Maroc au début de l'année 1943, puis participe, en unité de combat, à la campagne de Sicile, San Fratello, Messine, Salerne en septembre de la même année. Il fait toute la campagne d'Italie, Volturno, Monte Cassino, la ligne Barbara ou il se bat contre les vétérans de la 15e Panzer division. C'est Anzio qui vient ensuite et Cisterna di Littoria et la prise de Rome. Il termine la campagne d'Italie en tant de Sergeant Platoon. Aout 1944 il débarque en Provence et remonte la vallée du Rhône, son unité s'installe dans les Vosges durant les terribles combats où il est blessé fin 1944. C'est début 1945 que le sous-lieutenant Murphy rejoint son groupe de combat en Alsace. À la tête de sa compagnie, il combat à Holzwihr ou il se distingue particulièrement par son héroïsme, puis fonce vers les ponts du Rhin à Biesheim. La 3rd US Infantry Division avance ensuite vers la ligne Siegfried. Il finira la guerre comme Lieutenant et l'homme le plus titré de l'histoire avec 38 médailles, dont la Medal of Honor et la légion du mérite, il reçut également la Distinguished Service Cross de plus il recevra 5 médailles Françaises et une Belge. À la fin de la guerre en 1945 Audie Murphy n'avait pas encore 21 ans. par la suite il deviendra acteur à Hollywood.

Sources : ici et

Bientôt la suite...

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Oublions cela !

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Le débarquement de Namsos le 19 avril 1940 est un épisode de la guerre vite oublié par les alliés.
Les Allemands débarquent en avril en Norvège afin de s'emparer de la ressource stratégique qu'est le minerai de fer, pour les contrer le commandement français et anglais décide à la va-vite d'une action rapide. C'est par le port de Namsos que les forces prendront pied et se dirigeront ensuite vers la ville de Trondjheim déjà aux mains de l'armée allemande. Seulement la ville de Namsos est au fond d'un fjord et seul un pont permet le passage de la rivière menant directement à l'objectif de l'entente. Les forces françaises, sous commandement britannique, se composent de 3 bataillons et une demi-brigade. Débarqués avec comme seul soutien 3 croiseurs auxiliaires les El Djezaïr, l’El Mansour et l’El Kantara. Le reste de l'armement, vivres, médecins, transmissions, etc. doivent suivre dans quelques jours…seulement les Allemands en décident autrement et ne se montrent pas du tout coopératifs, ils bombardent dès le 20 avril le corps expéditionnaire, le port, la gare et les voies de communication sont fichus, et sans aucun moyen antiaérien les bombardiers allemands sont à la fête, les Français subissent de lourdes pertes en hommes, matériels, et le peu de logistique ayant été débarqué. L'état du port est tel que plus rien ne peut être mis à terre. La menace de l'aviation est forte, si forte d'ailleurs que tout le petit monde plie bagage dans la nuit du 2 au 3 mai 1940 et rentre en Angleterre pour oublier cette désastreuse aventure…

sources : ici et ou là encore

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J'inaugure ici un "le saviez-vous" spécial 6 juin durant les mois de mai et juin en mémoire aux hommes du débarquement allié, simple soldat ou général, histoire commune ou individuelle je vais essayer ici de vous proposez des histoires peu connues ou extraordinaires.

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Ballon d'essai !

Dans le cadre des préparatifs du débarquement, eu lieu le 27 avril 1944, l'exercice Tiger qui se voulait être une répétition générale du débarquement en Normandie. Durant 9 jours les alliés allaient se prêter au jeu du Wargame grandeur nature, cela coutera la vie de plus de 940 hommes. Cet exercice s'est déroulé sur la cote du Devonshire dans le sud de l'Angleterre à Slapton Sands, où les plages ressemblent étrangement à celles du Cotentin. Dans la nuit du 27 au 28 avril un convoi, comme sera celui du 6 juin, se dirige vers la plage de Slapton Sand en longeant la côte. Il se compose de huit navires de transport de type LCT, étagés sur huit kilomètres. Les allemands se rendent très vite compte que l'activité radio s'intensifie, un radar repère le convoi et l'état-major de Cherbourg décide d'envoyer une flottille de 9 lance-torpilles de type E-Boot en direction du sud de l'Angleterre, la goniométrie indique précisément l'emplacement du convoi T4. Par un épais brouillard la patrouille allemande aperçoit les navires de transport et lance une première attaque sans résultat, au second passage deux LCT sont touchés et commencent à couler et un autre est grièvement endommagé. Il devait y avoir deux navires d'escortes avec le convoi T4 mais l'un d’eux a percuté le quai à l'appareillage et très endommagé il ne pourra pas jouer son rôle de chien de garde, Il ne sera pas remplacé. Les anglais décident d'un commun accord de ne pas communiquer sur l'incident pour éviter des perturbations durant le reste de l'exercice, ce qui sera fatal à bon nombre de soldat qui ne pourront pas être secourus. Averti tôt le matin le général Eisenhower envoie immédiatement des bâtiments sur zone pour sauver ceux qui peuvent encore l'être. 600 hommes sont portés disparus et avec eux 10 officiers portant sur eux la carte d'Utah-Beach. Après enquête Montgomery annonce que cela est suffisant pour annuler le débarquement car il n'est pas improbable que certains corps aient été récupérés par les allemands. Le général Eisenhower décide de lancer des recherches de récupération des corps manquants. Une fois les recherches lancées 250 corps manquent toujours à l'appel mais ceux des dix officiers sont retrouvés et ainsi l'opération Overlord ne sera pas annulée.
749 hommes perdront la vie et 500 seront blessés dans ce seul exercice maritime et seront versés au compte des victimes du débarquement. L'exercice Tigre aura au moins le mérite de démontrer l'importance de la synchronisation des moyens, de mettre à plat les procédures radios et de former les troupes à l'usage des gilets Mea-West et du sauvetage en mer.

Je vous invite à lire les minutes de cet évènement fait par P. Vandenbroucke ici
et une vidéo sur le sujet : http://www.youtube.com/watch?v=LZlh_fKGrqw

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Pêcheur !

On connaît tous, aujourd'hui, le rôle de la résistance dans l'élaboration des plans du débarquement souvent par de petites actions, qui, mises bout à bout, au final feront toute la différence lors du grand jour. Voici celle d'un simple pêcheur du nom de Thomime, qui sur toute la côte du Calvados, à vélo, récupère sur les panneaux d'affichage des mairies, les avis temporaires d'interdiction de navigation. Ceux-ci ont la particularité de coïncider avec les angles de tir des différentes batteries côtières du littoral. Ce type d'information a priori anodin pour la population se révèlera très utile pour les alliés le jour du débarquement.

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Ah les femmes...

Le caractère masculin du riveteur Américain est symbolisé par les "Sky boys", du début du siècle, perchés en haut de l'empire state building, prenant leurs déjeuner assis dans le vide, sur une poutrelle métallique. En 1941 tous les hommes en âge de se battre seront progressivement intégrés aux divers unités d'infanterie, de la marine ou de l'air force. Laissant l'industrie sans moyens humains pour produire les matériels nécessaires à la guerre. Ainsi nait le mythe de "Rosie la riveteuse", qui deviendra le symbole féministe de l'armement masculin. Une campagne de communication est lancée par l'industrie lourde pour convaincre la population américaine que les femmes riveteuses, soudeuses, mécaniciennes etc. sont un bien nécessaire à l'Amérique. Géraldine Doyle sert de modèle pour cette campagne d'affiche avec le célèbre "We can do it". Les femmes seront à l'honneur durant toute la guerre, à la démobilisation on leur demandera de rendre leur place aux hommes et d'aller trouver un emploi plus…féminin. Ce sera le début d'un long combat pour elle afin d'affirmer le rôle qu'elles ont joué durant 4 ans mais aussi le début d'une autre lutte contre le sexisme et leurs droits à tous les niveaux.

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De la couleur dans le ciel

La couleur des parachutes le 6 juin 1944 :

Khaki: Individuel.
Bleu clair: Rations, vivre, eau.
Jaune: Fournitures médicales et de soins
Rouge: Armement, munitions, artillerie.
Blanc: Equipements divers individuels & collectifs
Vert: Transmission
Noir: SOE

Les containers du 6 juin :

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Le container type C.L.E. MK 1 en bois et structure en métal, il est renforcé de nervures anti-déformation. D'un poids de 46 Kg à vide et 159Kg maximum. L'intérieur est divisible en trois parties selon le contenu. Il mesure 1m70 (sans le cône d'écrasement) et à un diamètre de 40cm.
Le container type C.L.E. MK 1.T est le même que le MK 1 mais cette fois il est en métal et étanche.
Le container type C.L.E. MK III est de la même catégorie que ces prédécesseurs mais moins long 1m80 avec le cône d'écrasement.

Mais connaissez-vous la Malle en osier "Wicker Pannier" (nom officiel) En osier tressé, elle mesure 92cm X 55cm X 40cm elle est doublée de plaques épaisses en feutre amovibles La malle est destinée à contenir des équipements et matériels peu fragiles et peu lourds dans les emballages d'origine. Elle peut être larguée seule au moyen d'un parachute standard. Quatre hommes sont nécessaires pour larguer une grappe de "panniers" depuis un C47 Dakota.

En cas de parachutage de personnels accompagnés de charges, containers, paniers etc... l'opération se fait en deux temps: 1er passage au-dessus de la D.Z , largage des charges puis parachutage des personnels ou si possible, 2ème passage pour les personnels.

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Marin d'eau douce ?

Un an et demi avant l'opération Barbarossa, l'invasion de l'Union Soviétique par l'Allemagne, les officiers supérieurs de la marine russe ont mis sur pied un projet complet de modernisation de leur flotte sous-marine en mer baltique. Ce travail de fond verra un accroissement, très significatif, de l'entrainement des marins. Le matériel n'est pas en reste, la politique de préparation draconienne face aux graves déficiences techniques est également revue. Le manque est tel que la capacité de minage des bâtiments est tombée à 15 %. Il y a un gros problème de ravitaillement en batteries électriques. Un tiers des torpilles seulement, sont en stock dans les magasins des bases, etc.

En mai 1941 cela n'est plus qu'un mauvais souvenir, encore à améliorer certes, mais l'arme sous-marine Russe est prête au combat, contrairement à son homologue à terre. C'est ainsi que dès le début de la guerre Russo-Allemande, la flotte inflige une grosse déconvenue à la Kriegsmarine en mer Baltique. L'effort a été tel que quasiment tous les sous-marins sont équipés de la torpille ET-80 électrique qui se déplace sans émission de bulles. Tous sont équipés de Sonar Mars 8 ou Mars 16 selon la classe du bâtiment M, S ou K pouvant détecter un bateau entre 5 et 20 km de distance. La flotte du nord comprenait 96 Bâtiments à l'entrée en guerre contre 37 un an plus tôt, ce chiffre souligne à lui seul l'effort fait par les Russes. Durant toute la guerre les ingénieurs des laboratoires de Leningrad mirent au point une ribambelle de moyens, notamment en janvier 1943 et la mise en service de la Torpille ET 80-I, le I signifiant "Istrebitel’ny" (chasseur), en effet celle-ci contenait un dispositif de guidage acoustique et s'avéra d'une efficacité redoutable contre le trafic de fret allemand.

La guerre maritime se déroulant en mer baltique fut d'un enjeu stratégique très important, car les importations de minerai de fer de Finlande dépendaient des voies de communication maritimes. La mer baltique fut également, le terrain d'entrainement des sous-mariniers Allemands, les britannique virent là, un moyen, de ralentir efficacement le déploiement des meutes de loups dans l'atlantique nord en stoppant l'entrainement des équipages. En effet celui-ci baissa de 50 % durant la période 1942-1943. Les sous-marins russes furent d'une efficacité réelle qui prit les Allemands de court, les obligeant à diriger des moyens très importants, en homme, navire et aviation, vers un théâtre d'opérations inattendu. Les pertes russes furent très importantes là aussi, mais la victoire maritime était au rendez-vous et cela grâce à la prévoyance et la clairvoyance de deux chefs d'état-major russes, l’Amiral Koutzetsov et l’Amiral Tributs.

Sources ici et ou encore ici...

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Bonjour à tous,

Merci à toi Logarou pour toutes ces précieuses informations :armata_PDT_34:

Concernant ton post du 07 Mai, sur l'exercice Tiger, ARTE avait diffusé un documentaire sur le sujet, il y a longtemps, dans l'émission hebdomadaire (malheureusement arrêtée depuis :(:(:angry: ) "les mecredis de l'histoire", sous le titre "les vrais morts du faux jour J". Je l'avais regardé et trouvé très intéressant (et j'aurai du l'enregistrer :icon_brickwall: ).

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Des pantins dans la guerre

L'opération Titanic fut menée par le bomber command dans la nuit du 5 au 6 juin 1944 pour soutenir les forces aéroportées devant être parachutées dans le Cotentin. Environ 500 paradummies furent larguées cette nuit-là en divers lieux de la Normandie afin de diriger les Allemands vers des zones éloignées. Les paradummies étaient des mannequins en tissus remplis de paille ou de sable, de 0,90cm à 1,10m de haut, armés d'un mécanisme automatique de mise à feu afin de simuler des tirs d'arme légère ou d'explosion due notamment aux charges de destruction installées dans les mannequins afin que les Allemands ne découvrent pas trop vite le stratagème (les mannequins étaient bien moins sophistiqués que ceux vu dans le film le jour le plus long en 1964). Entre 00h40 et 01h10 le 6 juin, 12 hommes du Special air Service furent également largués avec les mannequins pour dérouter un peu plus les forces Allemandes. Quatre zones furent définies, une à Yvetot dans la Seine-Maritime, une seconde le long de la Dive dans le Calvados (50 mannequins), au sud-ouest de Caen afin de faire sortir les forces allemandes de la ville, à Marigny près de Saint-Lô dans la manche ayant le même but que Caen.

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La confusion fut telle que les Allemands demandèrent des renforts afin de juguler le plan de largage des Américains et de chasser les Parachutistes alliés, des rapports allemands pris par les alliés après le débarquement prouvent combien ce plan d'intoxication fonctionna au-delà des espérances, car des forces furent redirigées de leurs places de stationnement vers les zones de largages, soit la moitié de la 12e division d'infanterie allemande, clouée sur place le 6 juin par l'aviation omniprésente et incapable de se porter vers les plages le jour fatidique. C'est ainsi que Rupert est entré dans l'histoire par la porte des 40 avions de la RAF, C-47 et Stirling qui les ont largués en Normandie. Huit des douze hommes largués dans le cadre de l'opération Titanic furent tués ou faits prisonniers, deux des avions destinés aux largages furent abattus par la DCA.

Sources ici et (Doc au format PDF en Anglais à lire en page 5)

bientôt une autre histoire...

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Ici Londres les Français parlent aux Français…

tout le monde connait le fameux texte débutant la litanie des messages personnels. Les phrases souvent amusantes dissimulent un sens caché et souvent dramatique, capture, interrogatoire, dénonciation, ordre d'exécution de mission, parachutage, guérilla, sabotage, réception de matériel, ou atterrissage d'avion Lysander, etc. Mais pas que cela, les messages permettaient également de confirmer l'identité d'un agent, de valider une transaction financière, ou simplement de remercier une personne pour son action.

L'utilisation des messages radiophoniques est due à l'ingénieur Français Georges Bégué, du SOE, cet agent fut le premier à être parachuté en France dans la nuit du 5 au 6 mai 1941 dans l'Indre, comme radio. Il propose d'utiliser la BBC pour transmettre des messages personnels ou d'événements. Le premier message de l'Histoire sera "Lisette va bien". Ce service sera dès lors très largement utilisé durant le reste de la guerre et jusqu'à la libération. Les annonces seront précédées du fameux Pom pom pom pooomm (trois courts un long), de la 5éme symphonie de Beethoven, mais qui signifie aussi la lettre V en morse comme Victoire.

Une semaine avant le débarquement l'accroissement des messages donne la puce aux oreilles allemandes à l'écoute du Radio Londres, il y en aura près de 200 ce jour-là et les suivants. Les fameux vers de Paul Verlaine, radiodiffusés, pour annoncer le débarquement sont en fait des paroles (reprise) de Charles Trenet d'une chanson très populaire à l'époque inspirée du célèbre poème et non ceux du poète lui-même.

Les voilà : les sanglots longs des violons de l'automne. Bercent mon cœur d'une langueur monotone.

Voilà ceux de Verlaine : les sanglots longs des violons de l'automne. Blessent mon cœur d'une langueur monotone.

A écouter : ici et ...pom pom pom pooooommmm

Modifié par Logarou

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Sans vouloir faire de la concurrence à notre ami Logarou, parfait conteur et connaisseur, j'y vais de ma petite histoire familiale, celle de mon grand père paternel (le boulanger sous les bombes alliées, c'était le grand père maternel).Jean était médecin embarqué dans la royale. En juillet 40 il était affecté en Méd sur le Ch14 , patrouilleur le Dièlette. Bloqué comme les autres à Mers El Kebir, ce chasseur de sous marin rapide passe entre les mailles du filet, en compagnie du Strasbourg et de ses vaisseaux de soutien. Ces rescapés se dirigent a vive allure vers Toulon, de l'autre côté de la mare, sous la menace des avions anglais du royal ark qui les poursuivent.Le commandant de ce patrouilleur réunit ses officiers et de manière collégiale, ils décident de se dérouter vers l'Angleterre. Après pas mal d'embûches, ils rejoignent Plymouth et la ce passe l'incroyable. La navY saisit le bateau et tout l'équipage est incarcéré. Mon grand père finira la guerre dans un camp en écosse.A noter que le reste de la flotte française se sabordera à Toulon.Dernière anecdote : en juillet en Méd, il fait chaud. En écosse, en plein hiver, en short et chemisette, il fait frais. Ma grand mère m'a donné le manteau d'aviateur en cuir qu'il s'est heureusement procuré durant l'hiver 40 en soignant ses gardes chiourme.Drôle de guerre...

Modifié par Tribal

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Ah ben nan, la je peux pas plus. J'ai pas eu 50 grand-pères et à part une photo de son manteau je ne peux rien d'autre. Et si je vous dis que mon arrière grand mère que j'ai bien connu à vécu la guerre de 1870 vous allez pas me croire.... Et pourtant

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Il y a de l'idée !

Le Kanonenboot était un bâtiment de lutte anti-sous-marine (ASM) atypique, il est dérivé du navire d'escorte Geleitboot. Très original il est armé de deux canons de 105 mm et de deux lignes de lance-grenades ASM mais son arme secrète est la présence du premier hélicoptère militaire Flettner Fl-282 Kolibri. L'hélicoptère est à cette époque qu'un concept de ce qu'est aujourd'hui le vol statique, dans la version B-0 le pilote est à l'air libre alors que dans la version B-1 une verrière en plexiglas a été ajoutée et capable de voler à 150 km/h pour un poids en charge de 1000 kg. L'armement est du strict minimum une soute à bombe capable d'emporter

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deux bombinettes de 5kg et des fumigènes. La version B2 permet le transport d'un observateur situé à l'arrière, assis contre le rotor il bénéficie d'une vue dégagée et de moyens radios permettant le guidage d'un navire ASM. D'une autonomie de 170 km pour un plafond de 3300m maxi.

Sources ici et ou peut etre ici aussi

Vidéo :

Modifié par Logarou

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Seriez vous peintre ?

Vous avez sans doute vu le film la grande vadrouille avec Bourvil dans le rôle de Roger Duchez. Ce film est tiré d'une histoire vraie celle de René Duchez, peintre en bâtiment et résistant à ces heures.

En Avril 1942, René Duchez s'est fait volontairement attribuer la réfection de la façade de la kommandantur de Caen bien que la date de l'adjudication soit dépassée. Il offre même de retapisser le bureau du Bauleiter Schnedderer, sans surcout. Il se rend le lendemain sur rendez-vous dans le bureau de Schnedderer, pour lui faire choisir le papier peint à l'aide d'échantillons. C'est à ce moment qu'une ordonnance apporte au Bauleiter des documents en vrac, desquels dépasse une carte marquée "Sehr Gehem" (très secret). Alors que l'officier dicte un courrier à sa secrétaire la porte du bureau ouvert, René Duchez parvient à subtiliser le document et le cacher derrière un grand miroir.

Plus tard lorsque René Duchez se met au travail le Bauleiter a changé, une fois la réfection de la façade faite, il termine les travaux de tapissage du bureau, et emporte la carte au milieu des déchets de papier peint, aidé en cela par des soldats allemands qui l'aident à débarrasser. Puis il se rend au café "Chez Paul" pour donner la carte à un membre de la Confrérie Notre-Dame, alors que la ville est quadrillée par la police à la recherche de la fameuse carte. Alors qu'un contrôle a lieu dans le café, la carte a été déposée par sécurité dans la poche du manteau, d'un Hauptmann habitué des lieux. Une fois la carte récupérée, elle est transmise au colonel Remy en partance pour l'Angleterre, car pourchassé par la Gestapo. La chose est faite si rapidement que Remy n'aura pas le temps de jeter un œil à la dite carte avant d'embarquer, avec sa famille, sur un Motor Torpedo Boat le 19 juin 1942. Cette carte est celle des plans du mur de l'atlantique en grands détails de Cherbourg à Honfleur. Voici ce qu'en dira après-guerre le colonel Remy dans son livre sur la résistance:

"A la fin du mois d'août 1944, un général américain entouré de plusieurs officiers est entré dans un restaurant de la rue de Lille en réclamant le « colonel Personne ». Jacques Piette, qui appartenait au mouvement de l'OCM, qui déjeunait en compagnie du futur ministre des Finances du premier Gouvernement de de Gaulle, se leva pour demander « Que puis-je faire pour vous? »
« Glad to see you! Je suis le général Omar Bradley et je vous cherche depuis quatre jours. C'est bien vous qui vous occupez de la région Nord? »
« -Oui, mon général. Je suis inspecteur régional des Forces françaises de l'Intérieur de la région A qui comprend la zone allant de l'embouchure de la Seine à la Frontière belge », répondit Jacques Piette.
« - Good, Dites-moi où je puis trouver là-bas des responsables militaires? »
« Le poste de commandement de notre état-major est situé à l'abbaye de Marest, à la limite des départements du Nord et de l'Aisne. Il suffit de demander le prieur de ma part »
« Excellent, a conclu Bradley, maintenant j'ai une autre chose à vous dire. J'ai à vous témoigner la satisfaction de l'armée américaine à l'égard de votre réseau. C'est en effet à la suite de la réception à Londres du plan des défenses côtières de la Manche que nous avons choisi la zone de débarquement et que nous avons fait notre planning. Les renseignements qui figuraient sur ce plan étaient d'une telle valeur que nous avons pu réussir l'opération du débarquement avec le minimum de pertes en hommes et en matériel.» (Citation littérale extraite des pages 279 et 280 de «La dernière carte »).

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The Official Secrets Act.

Est le document officiel du royaume uni qui régit le scellé secret du gouvernement en 1939. Toute personne, agent, militaire, civil qui a accès à des informations classées devait avant toutes choses signées le document, parfois, avant même de savoir que son travail serait en lien avec un secret d'État. C'est le plus important texte législatif sur la sécurité d'état anglaise. Il vise à interdire la divulgation ou du moins à contrôler l'accès aux divers renseignements. Cela comprend l'espionnage, le renseignement adverse, la notification à l'ennemi ou à des gouvernements même alliés, il comprend toutes informations à caractères officiels ou non. Il est interdit au public pour une période minimum de 30 ans prolongeable selon les circonstances et comprend également les endroits, le chiffre, mots de passe, plans, modèles, articles, notes, ou documents considérés comme tels au terme de cette loi spécifique. Elle servira de base aux diverses lois encore en vigueur aujourd'hui. La peine maximum est (était) la condamnation à mort par pendaison.

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L'opération Ramrod 564

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Voici la première action du plan Mespot démarré le 4 janvier 1944. L'objectif de cette première opération est le bombardement de la prison d'Amiens dans la Somme, dans la matinée du 18 février 1944. Pourquoi bombarder une prison ? Pour libérer un agent britannique ayant en sa possession des informations sur le débarquement. Il y a 120 résistants dans la prison et les Allemands ne savent pas lequel est porteur des divers secrets, les 120 hommes sont condamnés à mort.

10h50, 36 hommes à bord de 18 bombardiers légers "Mosquito" VI du 487èé Squadron, se dirigent vers le nord de la France en cette froide journée de février. À 15 mètres d'altitude ils survolent le paysage plat blanc de neige, en longeant la voie rectiligne de Doullens-Albert-Amiens, quand l'avion de tête aperçoit un convoi allemand sur la route, le pilote dévie légèrement et mitraille les véhicules de ses 4 canons de 20 mm et des mitrailleuses d'ailes, les camions en feu tombent dans le bas-côté quand d'autre explosent dans une gerbe de flammes, l'attaque n'a duré qu'une seconde.
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Le groupe se dirige vers Amiens maintenant et approche par l'Est, essuie quelques tirs de la Flack vers Albert, et se met en file indienne décalée sur la droite en formation de bombardement. Les avions emporteemportent quatre bombes, deux sous les ailes et deux dans la soute Certains n'en emportent que deux. Il est 12h05 cela fait 10 minutes que les sirènes de la ville ont retenti, les rues sont vident, les habitants se terrent dans les abris, tranchées, ou caves des maisons. Les avions vont lâcher 40 engins sur la prison et les proches environs faisant une centaine de victimes, mais permettant l'évasion des prisonniers.

Suite à l'attaque du convoi sur la route, la Luftwaffe est prévenue de la présence d'avions ennemis dans les environs et intercepte, après le bombardement, l'un des "Mosquito" qui s'écrase à 12 km d'Amiens, un des Typhoon de l'escorte est également descendu.
Cette opération est l'une des plus audacieuses de la RAF et des plus précises, elle accrédite auprès des Allemands l'idée d'un agent emprisonné au sein de la prison.
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Seulement, il n'en est rien, il n'y a jamais eu de prisonnier détenant un secret du débarquement à Amiens, mais les objectifs initiaux de cette fabuleuse action sont une pleine réussite, car elle se cale dans le cadre du plan Mespot. Vaste plan d'intoxication plus connu sous le nom de Fortitude qui ne fait que commencer.

Sources : ici et

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En patrouille !

Il y a 70 ans exactement, nous sommes le 25 mai 1944 dans le cadre de l'opération "Pointblank" des B-24 sont chargés de bombarder la gare ferroviaire de Troyes. Ils sont accompagnés par des Lockheed P-38 Lightning du 364th FG en escorte ses missions faciles appelées "Milk run" par les pilotes sont faciles et n'offrent pas grand intérêt. Ce jour-là, l'objectif est coiffé sans problème. Sur le chemin de retour les Lightning sont libérés de leurs charges de soutient et peuvent "enfin" partir en chasse libre, c’est-à-dire que le chef de patrouille Lt Col. Jack DALE consent aux attaques d'opportunités sur toutes cibles intéressantes. Après le mitraillage d'une locomotive à Châteaudun les pilotes du flight aperçoivent un petit aérodrome en bordure de la ville, quatre P-38 décident de s'y attaquer et voici des mots mêmes du pilote comment une simple patrouille se transforme en cauchemar:

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" Mon Flight (de quatre P-47) descendit à une altitude de 15 à 100 pieds. Il s'agissait bien d'un aérodrome mais sans intérêt particulier à attaquer. Il était aussi très évident qu'un poste de tir anti-aérien allemand nous avait pris pour cible. Je mitraillai cette défense anti-aérienne allemande puis virai pour faire un second passage. C'est à ce moment que mon P-38 fut gravement touché au niveau du tableau de bord, le cockpit se remplit d'une épaisse fumée blanche et j'étais incapable de voir à l'extérieur de la verrière. Je tirai un peu en arrière le manche des commandes pour gagner de l'altitude et j'atteignis au-dessus de ma tête le système d'éjection d'urgence de la verrière. Lorsque la verrière fut larguée, les flammes remplirent immédiatement le cockpit et je n'eus pas d'autres choix d'évacuer l'avion et de sauter en parachute. Etant brûlé aux endroits non protégés, je n'eus pas le temps de respecter la méthode d'évacuation propre aux P-38, je me libérai moi-même et j'ouvris immédiatement mon parachute. Ce dernier se déploya correctement mais l'atterrissage fut brutal et je perdis connaissance un court instant. Lorsque je repris conscient, j'étais allongé dans un champ dont les récoltes étaient en train de pousser et mesuraient environ 25 cm de haut (10 pouces). Je levai la tête pour observer au-dessus de ces récoltes et je réalisai que l'armée allemande toute entière était autour de moi avec ses armes pointées sur moi. Les Allemands me dirent: "Pistol" et je réalisai qu'ils me demandaient mon arme. J'étais sans arme et blessé à la tête. Je tentai de me lever mais je n'y arrivai pas en raison d'une blessure. Deux soldats allemands me levèrent et me transportèrent dans leur batterie de tirs qui était composée de 4 canons de 88 mm. Les Allemands furent "civiques" (respectueux) et m'expliquèrent qu'après avoir été touché, mon avion fit un 360 degrés et que j'avais sauté en parachute juste au-dessus de leur batterie. Les Allemands me mirent une poudre sur mes brûlures, me donnèrent de la bière à boire puis me remirent à une unité de la police militaire installée semble-t-il à Châteaudun". Peu de temps après, je fus escorté par train à Paris et on me mit dans une grande prison de la ville (prison de Fresnes, sans doute). Je fus rejoint par le Lt John WITTGRIEVE de mon escadrille et Flight car il avait aussi été abattu. Nous sommes restés trois jours dans cette prison parisienne et nous avons été transporté en Allemagne, dans un camp de concentration, probablement le Stalag III à SAGAN".

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