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Logarou

2WW le saviez-vous 3eme part.

Messages recommandés

Petites mains.

Le 28 juin 1939, le Roi Georges VI signa l'Acte Royal créant le corps auxiliaire féminin de la Royale Air Force, les W.A.A.F., et en septembre les premières W.A.A.F. ayant reçu leur formation furent postées dans les bases de la R.A.F. c'est ainsi que certaines jeunes femmes furent dédiées à une branche spécifique, au sein des unités de parachutistes, Les WAAF's Parachute Riggers. Elles avaient un travail de très grande importance et vitale : celui du pliage des parachutes. Il n'y avait pas de parachute ventral (de secours) dans l'armée Britannique contrairement aux américains, les moyens financiers de l'Angleterre ne le permettaient pas. Dès lors le sérieux des WAAF pour ce travail était capital, ces jeunes filles, d'une conscience professionnelle sans pareil mettaient en moyenne 25 minutes pour le pliage complet de la soie, c'était un travail obscure dans de grandes salles où les tables de pliage longues de 7 mètres s'enchainaient en rangées au cordeau. Ce sont elle qui sont en charge de la réparation des parachutes et de leur entretien. Une fois par mois à tour de rôle elles montaient dans l'avion avec une équipe de chuteurs et regardaient les hommes sauter avec sur le dos, leur conscience du travail bien fait, c'était une obligation du chef de corps pour leur faire prendre conscience de l'importance de leur activité, certaines diront qu'elles n'ont jamais eu aussi peur qu'en regardant les hommes sauter. Ainsi des liens très solides entre les personnels féminins et les paras se sont développés au cours de la guerre, un sentiment de possession était bien présent chaque para avait sa plieuse, et chaque plieuse son para, et tout ce monde se retrouvait le samedi soir au bal. Cette confiance ne fut jamais trahie même si lors d'un incident, le parachute pouvait partir en torche ou faire défaut, jamais un reproche ne fut fait au WAAF concernant leur travail, c'était dans ce cas, juste un coup du sort.

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Sans elles.

Durant la Seconde Guerre mondiale toutes les armées en conflit ont eu du personnel féminin dans leurs rangs, même les SS avaient les leurs, toutes les armées ? Non, seule l’armée du Japon n’a jamais eu de femmes dans ses rangs, et seule la chine et la Russie les fit combattre en 1ère ligne car l’ennemi était réticent à tuer des femmes, qui a dit que c’était Culturel ?

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Chargez !

Le 23 novembre 1940, la Belgique déclare la guerre à l’Italie. Par ricochet, le Duce, s’engage alors dans une guerre en Afrique, sur un front qu’il ne souhaitait pas ouvrir et qui l’oblige à scinder ses troupes de Lybie. 1er mars 1941, en Afrique de l’Est, l’armée Belge d’Afrique (Congo), combat pour conserver la voie de ravitaillement vitale pour les Alliés "Le Cap - Le Caire". Une colonne de 5 700 hommes remonte le Nil, pour prendre en tenaille les Italiens enracinés au Nord, et déjà engagés en Abyssinie contre les Britanniques et les FFL. La remontée du fleuve est ponctuée par une série de batailles et coups de mains. À Gambela, les Forces Belgo-Congolaise se trouvent devant un glacis fortifié. La progression Belge vers les défenses Italiennes est stoppée par une succession d’attaques aériennes, menées par la Regia Aeronautica. Sans aucune défense anti-aérienne, les Belges subissent sans faiblir, se protégeant comme ils peuvent et faisant le gros dos, attendant que l’orage passe. Lorsque les appareils Italiens quittent la scène, De Coster commandant les troupes Congolaises, se lève d’un bond et lance à ses hommes "Baïonnette au canon", dans les secondes qui suivent, il lance un long coup de sifflet qui déclenche une charge digne de 14-18 contre le réduit Italien. Devant la détermination des troupes noires qui foncent en vociférant, les Italiens s’enfuient ou se rendent quasi immédiatement.

Plus tard à Saïo ce sont trois bataillons de Belges équipés de vieux canons St-Chamond de 1914, qui mettent en déroute les troupes Italiennes du Général Gazzera. Vient ensuite Asosa où ces mêmes troupes de tirailleurs Congolais mettent un point final à l’aventure du Duce et marquent la fin des combats dans cette partie du monde pour les Italiens. 7 000 prisonniers et un important stock de matériel sont pris. Les Belges continuent leur avancée sur le Nil, bientôt la jonction est faite avec les alliés, la route C & C est rouverte.

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Nez Jaunes contre Nez Gris.

La Suisse a toujours revendiqué sa neutralité, pourtant elle a bien failli basculer en 1940, dans le conflit mondial. 10 mai 1940, l’Allemagne envahit la France, pour appuyer ses troupes, l’aviation du "Gros" Goering est envoyée bombarder les terrains Français, mais utilise pour cela l’espace aérien Suisse pour aller au plus court. Les Suisses ne l’entendent pas comme ça et font intervenir leur aviation contre la Luftwaffe. L’armée Helvète possède principalement des BF-109-D et BF-109-E achetés plus tôt à son voisin et ses pilotes ont été formés par les formateurs Allemands, Hollandais, et Suédois. Entre le 10 mai et le 17 Juin 1940, 11 appareils allemands ont été abattus par l’aviation Suisse ou la DCA. Le 4 Juin marque le point d’orgue de l’agression Allemande, Goering veut donner une leçon aux Suisses et envoie un raid de représailles au-dessus de La Chaux-de-Fonds et des Franches-Montagnes. Une trentaine de BF-110 Lourds sont de la partie mais les Helvètes sont plus tenaces que ne le pensaient les Allemands et les chasseurs bombardiers sont obligés de battre en retraite. Hitler entre dans l’une de ses colères homériques et menace clairement la Suisse de rayer de la carte ce petit pays. Le chancelier digère particulièrement mal que son aviation se soit faite corriger par des avions d’origine Allemande. Devant le risque d’intervention Italo-Allemande, le 20 juin, les Suisses stoppent les interceptions aériennes au-dessus de leur espace aérien, néanmoins ce sont 420 000 hommes que la Suisse place à ses frontières, elle renforce les ouvrages de défense et maintient sa DCA active. Ce n’est qu’en 1943 que l’armée helvète démobilise progressivement, réduisant son armée à une force de police de 120 000 hommes aux frontières. L’orage était passé.

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Manque de clairvoyance !

En 1941 en Abyssinie le Général Wawel, compile des informations sur les forces italiennes se dressant devant lui, l'opération "Compass", (attaque en direction du Nord, pour repousser l'ennemi) se présente bien, pourtant, les forces Anglaises dans la région ne sont pas très étoffées. Wawel décide alors d'organiser une opération d'intoxication pour réduire le nombre d'Italiens et les obliger à dégarnir le front Nord pour protéger leurs lignes au Sud. La déception consistera à faire croire à une attaque Britannique sur la Somalie Italienne. Les Anglais déplacent  des troupes dans la journée pour les faire revenir la nuit au point de départ, puis refond le même manège le lendemain, camp de tentes vides, cantine, latrines, véhicules factices, traces au sol, aviation et bombardements préliminaires réels. Les Italiens sont très impressionnés par ce qu'ils voient et plutôt que de renforcer la ligne ils évacuent simplement la région, déplaçant leurs troupes vers le Nord, renforçant ainsi les défenses et obligeant les anglais à prélever des hommes pour une occupation d'un territoire qui n'était pas à l'ordre du jour ! L'opération "Compass" fut reportée et un remaniement des effectifs dut être réalisé. Tout l'effet inverse de ce qui était escompté !

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Rochambelles (1ère Partie)

Madame Florence Conrad était une grande dame, New-Yorkaise d’origine, Francophile, installée à Paris au moment de la 1ère guerre mondiale. Elle s’engage auprès de la croix rouge et devient infirmière en première ligne. Forte de son expérience, en 1939, elle a 52 ans, elle s’engage de nouveau comme infirmière ; à la capitulation Française de 1940 elle retourne pour un temps à New York et publie ses mémoires. Mais l’action lui manque, c’est ainsi que bien introduite dans la haute bourgeoisie de la ville, en 1943 elle collecte des fonds auprès des riches américaines pour acheter 19 Ambulances Dodge WC34. Elle fréquente les milieux Français de New-York, et elle incite plusieurs Françaises à s’engager avec elle dans son groupe de Rochambelles, nom donné en l’honneur du comte Rochambeau qui œuvra pour l’indépendance Américaine au côté du Marquis de Lafayette. Elles embarquent à bord du "Pasteur" en direction de l’Afrique du Nord où les troupes alliées viennent de débarquer, à Casablanca c’est la désillusion personne ne les attend ni ne sait quoi faire de ces jeunes femmes pleines de bonne volonté, mais arrivées comme un cheveu sur la soupe !

À l’époque un certain Général Leclerc est en train de former sa division de français libres. Florence Conrad rencontre alors le Général Koenig et lui expose son projet avec verve, rigueur et objectivité elle est si convaincante qu’après réflexion Leclerc les accepte. Enfin presque, il veut bien des ambulances mais pas les jeunes filles qui vont avec ! Florence Conrad est intraitable et forte de son expérience et de sa ténacité, c'est le tout ou rien ! Le général Leclerc ne veut pas laisser s’échapper ces véhicules à moindres frais et donne son accord pour que le groupe "Rochambelle" les accompagne au sein de la 2e DB mais seulement jusqu’à Paris !

Elles sont versées comme composante du Groupement Tactique Warabio, 1ere Cie, 13e Bataillon médicale. Cantonnées à Rabat, elles apprennent les rudiments de la mécanique, les premiers soins en 1ere ligne, les déplacements en rase campagne à la carte. Entre-temps au Maroc d’autres infirmières diplômées les rejoignent où elles sont reçues les bras ouverts par Florence Conrad. En 1944 c’est de Mers-El-Kebir qu’elles embarquent pour l’Angleterre direction le camp américain D10, elles y restent jusqu’au 31 juillet, de là elles montent à bord d’un LST en direction d’Utah en Normandie. Les Rochambelles subissent très rapidement leur baptême du feu où sous les tirs ennemis elles prodiguent les premiers soins aux soldats qui sont tombés, par équipe de deux elles transportent les blessés aux postes de triages avant de repartir en 1ere ligne. 6 Aout 1944, Paris, Les Rochambelles n’ont pas vu arriver la capitale elles n’ont eu de cesse d’intervenir, plusieurs d’entre elles sont tombées à leur tour, Florence Conrad laisse les rênes de la compagnie à Suzanne Torrès (qui épousera Massu), quant à Florence elle continuera son action à l’hôpital du Val de Grâce auprès des blessés. Les Rochambelles continueront leurs soins jusqu’à la fin de la guerre, à aucun moment Leclerc ne reviendra sur son désir de les voir s’arrêter à Paris, elles feront la libération de Strasbourg, subiront les rigueurs de l’hiver en Alsace et les turpitudes allemandes lors de l’offensive Nordwind en Janvier 1945, elles ne s’arrêteront qu’au nid d’aigle avec la 2e DB. L’insigne du Groupe Rochambeau représente, sur un fond bleu, un Dodge WC54 sous les bombardements accompagnés d’un drapeau français et d’une croix rouge. À noter également qu’il s’agit du seul insigne de la Division qui montre des bombardements.

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La conférence de Cherchell.

Le HMS Seraph fut "le sous-marin" de toutes les opérations spéciales de 1942 à 1945. Mis en service en 1941 au sein de la Royale Navy, il participa principalement à des opérations de renseignements et de traitements. Nous sommes à l’automne 1942, le Seraph est amarré en Écosse, à la base de Holy Loch, La base des sous-marins Britanniques, dans l’estuaire du Clyde à l’ouest de Glasgow. Le Seraph est commandé par un homme intrépide, le capitaine de Frégate Bill Jewell. Son rôle, cette fois-ci est de transporter une personnalité en toute discrétion sur les côtes africaines, depuis la base britannique de Gibraltar. À son arrivée en Espagne, Gibraltar est en ébullition, les préparatifs de l’opération Torch battent leurs pleins. Le capitaine Jewell connaît bien les environs. Déjà en avril, l’opération Mincemeat, lui a fait côtoyer les mêmes endroits (Nous y reviendrons !) L’opération de ce moment clé de l’histoire consiste ni plus ni moins, à déposer le Général Clark et sa cohorte de suivants sur les sables d’Algérie, au nez et à la barbe des Allemands, rappelons que le Mark. W. Clark est à ce moment-là de l'histoire l’adjoint du général Dwight Eisenhower.

Dans la nuit du 22 au 23 octobre 1942, à Messelmoun, une élégante demeure borde la plage, cette confortable maison est habitée par Jacques Teissier, Français acquis à la cause alliée. La maison est vide, aucun des personnels n’est présent ; à la fenêtre donnant sur la mer, Jacques allume une lampe blanche. Bientôt, au large répond un feu clignotant bref annonçant l’arrivée des invités si particuliers. Avec Teissier, sont présents dans la pièce, Robert Murphy, un lieutenant des gardes côtes qui assure la sécurité et un jeune issus des groupes de résistants qui devront neutraliser Alger le moment venu. On n’entend que le vent et le bruit des vagues, quand apparaissent dans la pénombre, cinq canots sur la crête blanche des rouleaux, Les alliés sont bien là.

On prévient la délégation française composée du général Mast, Jean Girault et du lieutenant-colonel Moïse Jousse. Des commandos chargés de la protection des personnalités sont sur la plage et guident le Général Clark vers la demeure. Clark est venu annoncer le débarquement des troupes américaines très prochainement, chez les Français c’est le coup de massue, tous pensaient que celui-ci aurait lieu au printemps 1943 soit six mois plus tard, car pour les français c'est bien trop tôt, Mast demande presque suppliant :

- mais l’hiver…

Clark lève la main et dit

- ce sera avant l’hiver.

Le général Clark qui est habillé comme un jeune lieutenant-colonel afin de tromper l’ennemi s’il se fait prendre, leur annonce également que le débarquement se fera non seulement au Maroc mais également en Algérie à Oran, mais la capitale Algérienne n'entre pas dans le cadre des opérations (c'est un coup de bluff), les français encaissent le second choc et se demandent pourquoi ne pas prendre Alger d’entrée de jeu. Puis les membres de la délégation française annoncent qu’il faudra au moins trois semaines pour préparer les hommes et le matériel pour le coup d'état et à la prise de pouvoir, Clark ne les contredit pas, sachant que l’opération Torch sera déclenchée 15 jours plus tard.

L’objectif de Clark est de s’assurer que les Français seront bien du côté des alliés au moment des opérations, il fait semblant d’aller dans le sens de la délégation Française et de prendre finalement Alger comme Objectif (ce qui était déjà le cas) et les Français se réjouissent d’avoir fait basculer Clark dans leur sens ! Clark leur fait croire également que la date du débarquement sera décidée conjointement par le Général Girault et les Américains. Les discutions s’éternisent, un petit-déjeuner est servi alors que les cartes et les notes encombrent la table, les Américains ont acquis les conjurés d’Alger à leur cause. Les Américains rembarquent à bord du Seraph et les Français se dirigent vers un déjeuner officiel à Alger avec les membres du gouvernement de Vichy et les Allemands. 15 jours plus tard l’invasion alliée commençait. C’est ainsi que le second personnage le plus important des forces Américaines est venu s’assurer que les Français coopéreraient du mieux possible avec les alliés lors du débarquement en Afrique du Nord. Le général Clark a rejoint Gibraltar et le QG de l’opération Torch sans aucun problème, c’est en cela qu’il fut le premier américain à débarquer en Afrique. Quant au Seraph il est reparti ensuite pour d’autres opérations spéciales, il fut le tout premier sous-marin purement affecté aux actions secrètes de l’Histoire, mais ceci est une autre histoire.

Modifié par Logarou

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La mort Blanche

Simo Häyhä fut le meilleur tireur d’élite de tous les temps, il est crédité de 505 victimes avec son seul fusil, à quoi s’ajoutent plus de 200 autres soldats Russes abattus par son PM. Ce "record" est d’autant plus impressionnant qu’il fut réalisé en uniquement trois mois et demi, durant la guerre d’hiver 1939-1940 (30 novembre - 13 mars) qui opposa la Finlande et la Russie. Simo Häyhä à 34 ou 35 ans quand la Russie envahit la Finlande, il est mobilisé dans l’infanterie à ski ou il excelle, c’est l’antithèse du commando, il est petit, 1 mètre 52, frêle et timide. Il est incorporé comme fusilier sur le front de Kollaa à la frontière Russe. Häyhä n’est pas un guerrier mais il connaît particulièrement bien sa région, c’est un chasseur hors pair, adepte des tactiques de chasse que son père lui a enseignées, il va devenir ce que les Russes appelleront "La mort Blanche". Durant toute la campagne il utilisera un vieux fusil M28 "Pystykorva", version finlandaise du Mosin-Nagant, c’est une arme très fiable et solide qui a la particularité de fonctionner par temps très froid, propice à ces régions polaires. Il ne veut pas de lunette de visée, car l’éclat dans le soleil peut révéler sa position, les tirs ne se font qu’à la hausse ainsi il n’est pas obligé de relever la tête pour viser, il diminue dans le même temps la surface visible au sol. Ses positions sont toujours bien étudiées, la neige est tassée pour ne pas voler au moment du départ du coup ce qui révélerait sa position. Il emprunte une combinaison blanche avec une cape de la même teinte pour se fondre dans le décor, avant chaque tir il loge de la neige fraîche dans sa bouche pour ne pas émettre de buée et gêner son tir. Il devint l’homme à abattre par les Soviétiques, un nombre incalculable de chausse-trappes lui fut tendu afin de le neutraliser, contre sniper, équipe de commando, tir de batterie sur sa position estimée, pièges et équipe d’embuscade etc. durant plus de 100 jours il défi les Russes, abattant ces traqueurs et semant la confusion dans les rangs. Le 6 mars 1940 la chance le quitte et une balle explosive lui emporte une partie de la mâchoire, grièvement blessé il est transporté à l’hôpital où il se réveillera le jour de la déclaration d’armistice le 13 mars. Il sera promu sous-lieutenant avec officiellement 505 tirs létaux au fusil de sniper mais 542 non officiels et plus de 200 au fusil-mitrailleur, portant le total de ses victimes à plus ou moins 750. Les pertes finlandaises furent de 25.000 morts contre 400.000 pour les Russes, ce qui fera dire à un général Russe « On a gagné 35 000 kilomètres de nouveaux territoires, juste assez pour enterrer nos morts ».

Le héros finlandais est mort dans sa ville natale en 2002.

Le jeu Sniper Élite est inspiré de l’histoire de Simo Häyhä.

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Bonjour à tous,

Ce début d'été marque, avec les vacances, la fin de cette 3e saison, voici le dernier article en attendant la rentrée de septembre. J'espère vous avoir distrait un peu au travers de la présentation de ces histoires, originales pour certaines et plus ou moins connues pour d'autres. J'attends vos retours, remarques, idées, avec impatience histoire de me remotiver pour la rentrée prochaine. Bon été à tous et bonnes vacances.

Logarou  

 

Les différentes zones en France en 1940

Par l'armistice de 1940 la France est découpée en plusieurs zones où des restrictions sont de mise. Il y a bien sûr, la zone Occupée et la zone Libre, avec la ligne de démarcation, qui marque la frontière entre une Zone Française contrôlée par Vichy et la zone Allemande "Besetztes Gebiet" contrôlée par le Gauleiter.

Deux régions sont annexées par l'Allemagne, l'Alsace qui est rattachée au Gau Baden et la Lorraine qui est rattachée à la Sarre-Palatinat, ces deux régions sont d'abord vidées de leurs habitants qui doivent se "distiller" dans divers départements français de la zone libre avant d'être autorisés à revenir pour être intégrés au Reich.

Le Nord de la France et une partie du Nord Est sont interdits aux fuyards de 1940, le retour est proscrit : cette zone est déclarée centre d'implantation allemande, elle court de la baie de Somme jusqu'au Jura longeant la frontière. Les régions le long de la ligne Charleville-Mézières – Saint-Dizier – Dole, constitueront le futur pays "Thiois" destiné à être colonisé et Germanisé.

 En 1941, toute la zone littorale est déclarée interdite sur 10 kms, des frontières belges à l'Espagne, les habitants doivent quitter les districts désignés. En novembre 1942 elle est étendue à la côte méditerranéenne.

La région de Menton est annexée par l'Italie, l'italien devient la langue officielle et il est interdit de parler le Français, la Lire devient la monnaie locale. Une zone démilitarisée de 50 kms est créée, elle va de la Méditerranée à la Suisse le long de la frontière Italienne.

Les Territoires d'outre-mer et d'Afrique du Nord restent placés sous administration Française sauf le Cochinchine qui passe sous administration Japonaise en septembre 1940 après l'invasion du Tonkin.

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Yep , Log , tout nos encouragements pour la nouvelle saison ... et comme diraient les fies :

Mon Papa est très occupé , il est :

   Réparateur chez IBM

   Major-Chef chez Elitous Dangrrous

   Il arrête pas de donner un coup de main à Alain Decaux qu'arrive pas à se débrouiller tout seul .....

C'est bô la vie d'artiste ... <_<

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Bonjour, l'offensive de la Sarre ! Offensive oublié ou presque méconnu par plus d'un.

Et moi même, j'avais appris il n'y a pas trop longtemps, que un certain Philippe de Hautecloque s'était battu avec ses hommes dans la forêt de la Warndt en hiver 1939. Maintenant, es ce qu'il as lui aussi avec ses hommes, participé à l'offensive de la Sarre en Septembre? Forêt de la Warndt = secteur de la 4ème Armée.

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