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Logarou

2WW le saviez-vous 2eme part.

Messages recommandés

Apres une rentrée bien remplie et un gros temps d'attente voici la deuxième partie de : Le saviez vous (première partie) sur la seconde guerre mondiale (WW2). comme toujours n'hésitez pas à mettre vos commentaires et merci à vous de suivre ce fils.

Logarou.

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La plage Bonaparte est plongée dans le noir d'une nuit profonde, au loin, le cap Fréhel se détache sur les nuages bas. D'un pas imprécis, seize hommes descendent le sentier bordant la plage et se dirigent vers l'anse de Cochat jusqu'au sable blond plus tôt recouvert par la marée. Ils ne se rendent pas compte de l'aplomb vertigineux du sentier de la falaise en pleine nuit, 70 mètres de vide... Le son du ressac couvre les bruits des chaussures qui glissent sur les cailloux. Il a fallu éviter les patrouilles allemandes et leurs satanés chiens se tenir contre le vent. Traverser à la queue leu leu, un champ de mine, en veillant à bien mettre son pied dans le pas de l'autre. Marcher sur la plage à marée basse et à découvert. A quelques encablures il y a les casemates de la pointe de la Tour, armées de mitrailleuses et d'un canon autrichien de 76mm sur pneumatique à l'affût, sans compter sur l'artillerie de Pors-Moguer. Soudain, sur la plage, tous s'arrêtent et se baissent instinctivement, le signal bleu du faisceau de la lampe se dirige vers le large, le bruit léger d'un moteur se fait entendre venant de la mer, s'éteignant dans le vent. La grappe d'hommes se presse au bord de l'eau de longue minutes, quand trois canots pneumatiques, manœuvrés chacun, par trois hommes en noir, pointent la plage et abordent, les rames enveloppées dans du tissu afin d'atténuer le bruit des avirons dans l'eau. Sans un mot, les seize passagers montent dans les petits bateaux, entre temps de lourdes valises sont échangées. Toujours sans un bruit, les canots s'éloignent rejoignant une canonnière plus au large, n'étant restée sur la terre de France que le temps de prendre son nouveau lot d'aviateurs. Puis chacun s'en retourne, mission accomplie pour le réseau Shelburn.

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Entre les mois de janvier et Aout 1944, 138 aviateurs alliés furent sauvés par un réseau de résistance dans les côtes du nord (aujourd'hui les côtes d'Armor) à Plouha, sans aucune perte, remplissant sa mission sans coup férir.

Il faut deux ans aux alliés pour former un pilote digne de ce nom, le coût de la formation est estimé à 30.000 $ de l'époque, une fortune, c'est pourquoi les responsables américains et britanniques tiennent particulièrement à sauver et récupérer un maximum d'aviateurs tombés en territoire occupé.

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Suite aux différentes actions de la gestapo en 1942 et 1943 en France, les divers réseaux d'évasion sont éliminés froidement, exécutions, déportations, tortures. Le S.O.E. décide d'implanter un nouveau réseau d'évasion basé, autant que faire se peut, sur des membres actifs du Special Operation Executive britannique. Raymond Labrosse et Lucien Dumais deux Franco-Canadien originaire du Québec, Lucien Dumais a participé au raid sur Dieppe en Aout 1942 il sera l'un des 1950 prisonniers de guerre, il s'échappera et rejoindra l'Angleterre en 1943. Avec Raymond Labrosse, ils devront monter sur les côtes françaises, de toute pièce, cette organisation de rapatriement par mer, avec les moyens du MI-9, Navires, Bateaux, radio, armes etc.

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le nom du réseau de "Paul et Claude" sera Shelburn (Conte britannique du 18e). C'est dans la zone de Plouha-Plouézec dans les Côtes du Nord que sera implantée la base de rapatriement, l'anse de Cochat est un site idéal pour l'embarquement, elle portera le nom de code "Bonaparte".

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Les aviateurs alliés tombés en France, Belgique, Hollande parfois, sont rapatriés sur Paris, puis acheminés sur Saint-Brieuc – Morlaix. Hébergés dans des familles sûres dans les environs de Plouha en attendant le message salutaire venu de radio-Londres " Bonjour à tous à la maison d'Alphonse" indique que "l'evac" se fera la nuit suivante sur l'aire de "Bonaparte".

Le circuit durera jusqu'en Aout 1944 date de la libération de la Bretagne et marquera en même temps la fin du réseau Shelburn devenu inutile.

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Ira ou Ira pas ?

L'Irlande est déclarée neutre en 1939, le pays sera le seul du dominion à ne pas entrer en guerre. A ce titre, elle interdira aux Anglais l'usage de ses ports et sera le seul pays du Commonwealth à garder une ambassade diplomatique nazie à Dublin. De ce fait, l'Irlande deviendra un nid d'espions où se dérouleront bien des histoires d'espionnages et autres aventures du contre-espionnage entre l'Abwehr et le MI5 ou l'OSS. Par exemple l'opération "Grün" visant ni plus ni moins l'invasion de l'Irlande par la Werhmart et devant ouvrir un nouveau front contre les Britanniques. La mise en relation des nazis avec les activistes de IRA afin de commettre des attentats à Londres ( "opération Colombe") en novembre 1940. Des agents allemands de l'unité spéciale ''ès-sabotages'' « Brandebourg » avaient été débarqués dans un port du Comté de Cork pour y entrer en contact avec l'IRA et préparer avec eux un projet d'attentat contre le Palais-Royal de Buckingham Palace et contre la famille royale britannique (« Opération Arthur »). Mais la vigilance de la police Irlandaise a permis de stopper ces actions et de garder le pays dans un état de neutralité absolue enfin presque absolue car de nombreux Irlandais sont allés combattre en Angleterre et nombre d'ouvriers ont traversé pour aller donner un coup de mains à l'économie britannique.

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James H. Doolittle

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Est l'un des rares aviateurs à avoir combattu sur tous les fronts de la seconde guerre mondiale.

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Né au 19e siècle le 14 septembre 1896 exactement à Alameda en Californie, c'est l'un des pionniers de l'aviation militaire aux Etats-Unis, il s'engage à 21 ans dans les cadets du "Signal Corps Reserve" qui est le service militaire aérien aux USA durant la guerre 14 – 18 futur "United States Air Force". Doolittle sort de l'école d'aéronautique militaire de Rockwell Field avec le grade de second lieutenant puis il devient instructeur sur différents terrain d'aviation, formant les pilotes partant pour le front de France à partir de l'entrée en guerre le 6 avril 1917. Sa seule activité purement militaire durant le conflit, consistera à faire des patrouilles le long de la frontière Mexicaine, après l'expédition punitive menée par le major général Pershing en 1916 au Mexique.

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Il restera dans l'armée de l'air après la guerre promu Lieutenant en 1920, il étudiera la mécanique aéronautique et de construction aéronautique durant l'entre-deux guerres. En 1922 il sera pilote d'essai et ingénieur sur De Haviland DH-4, il est le premier à relier les deux côtes américaines en 21h et 19mn. En 1923 il entre au M.I.T. et en 1924 il reçoit son diplôme en aéronautique en une seule année là ou l'armée lui en avait donné deux pour le faire.

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Blessé aux chevilles en 1926 au chili, 1er à réaliser un looping à l'envers en 1927, développeur travaillant sur les instruments de vol en 1929, il est le 1er à décoller et atterrir aux instruments sans vues externes. Il aide à développer l'horizon artificiel encore utilisé aujourd'hui. Il fait le premier vol entièrement dirigé aux instruments sans visibilité. En 1930 il travaille avec la compagnie shell-Oil pour développer le premier carburant à 100 d'indice d'octane si important pour les avions modernes. En 1931 il gagne le trophée Bendrix, en 1932 il bat le record du monde de vitesse en…planeur à 476Km/h. il gagnera la course Thompson sur le célèbre Gee Bee R-1 avec une vitesse moyenne de 405 km/h. A partir de 1934 il regagne l'armée et devient membre du conseil pour l'étude de l'organisation de la futur USAF. En 1940 il devient président de l'Institut des sciences aéronautiques.

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En Aout 1940 il ira en Angleterre en mission spéciale durant la bataille du même nom comme observateur. Après Pearl-Harbor il organisera en avril 1942 le raid Doolittle, premier bombardement du Japon par les Etats-Unis, avec 16 bombardiers moyen B-25, ce sera sa seule et unique mission de guerre en tant que combattant. Il sera promu de deux grades le jour de l'attaque sur Tokyo et il recevra la médaille d'honneur des mains du président Roosevelt pour cet acte fin 1942. Mars 1943 Il deviendra commandant général des forces aériennes stratégiques d'Afrique du nord ; puis commandant de la 15e air force sur le théâtre d'opération méditerranéenne. En Janvier 1944 il devient le commandant de la 8e air force en Angleterre, il modifie la politique d'escorte des avions de chasse en mars 1944, les autorisant à aller mitrailler les terrains d'aviations et faire de la chasse libre une fois l'escorte des bombardiers terminée, contribuant ainsi fortement à la suprématie aérienne au-dessus de l'Europe avant et après le débarquement.

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Le 10 mai 1946, Doolittle est retourné en réserve avec le statut inactif et est retourné à Shell Oil comme Vice-président et plus tard comme directeur. Il est décédé en 1993 et est enterré au cimetière d'Arlington.

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Jusqu'au dernier

Le 9 janvier 1945, les Américains débarquent au nord de Luçon, dans les Philippines aux mains des Japonais depuis la fin de 1941, faisant croire aux Nippons que le l'invasion se déroulera au sud. Une série de manœuvres destinées à intoxiquer l'ennemi fut mise en place, bombardement des voies de communication, sabotages, dragage du sud de la baie. Les Japonais sont réellement pris de cours par le débarquement au nord de Luçon. Mais le cout reste élevé notamment à cause des Kamikazes qui coulent plusieurs navires, mais sans réellement empêcher le débarquement des 175 000 hommes prévu par le général Krueger. Début février, ils sont aux portes de Manille, que les troupes de l'amiral Iwabuchi sont bien décidées à défendre jusqu'au dernier homme. Après un mois d'effrayants combats de rues, Manille est libéré, mais pas un seul des 17 000 japonais ne sera capturé vivant, conformément aux ordres de l'amiral Iwabuchi Sanji, ayant lui-même trouvé la mort dans les combats. 100.000 civils philippins mourront également dans les combats et par des exactions japonaises contre la population.

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SS Freies Indien Legion

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Est la seule Légion de Waffen SS des Indes, l'indépendantiste Subhash Chandra Bose ancien avocat à Calcutta et ex-président du Congrès national indien va recruter des hommes dans les camps de prisonniers Britannique en Afrique du Nord et dans les milieux étudiants en Allemagne pour combattre au sein de la Wehrmacht les Britanniques au nom de la lutte contre le colonialisme. Elle comporta un effectif maximum de 3200 hommes (chiffre approximatif). Le leader hindou obtint du chancelier Hitler que cette unité ne soit jamais engagée contre d'autres ennemis que des Anglais et jamais sur le front de l'Est. Après un entrainement physique et idéologique en Bavière. La désormais Légion Azad Hind, était sensée devoir se battre à la frontière occidentale de l'Inde britannique se frayant un chemin depuis l'Ukraine où se trouvait l'armée allemande, vers la Perse et le Caucase, pour rejoindre les Japonais et attaquer l'inde par l'Est. Après les retournements de situation de l'axe sur les différents fronts.

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L'idée fut abandonnée et les hommes de la Légion des Tigres furent cantonnés sur le mur de l'atlantique en Hollande, quelques mois plus tard elle sera déployée en France en Gironde pour tenir le mur aux côtés de la 159e DI. Avec le débarquement de Provence et la progression US vers la Lorraine elle est transférée, à Poitiers où elle eut à déplorer ses premières pertes causées par les FFI français. Continuant vers l'Est on garde leur souvenir à Strasbourg, dans le quartier du Schluthfeld, à la Musau où un groupe d'entre eux fut cantonné dans le bâtiment de l'école élémentaire. Quelques anciens se souviennent de ces Indiens sikhs, en uniforme de l’Afrika Korps, avec barbe et turban. Sur leur épaule ils arboraient l’emblème d'un tigre bondissant sous-titré « Freies Indien ». La rumeur publique, à Strasbourg, dit que les survivants ont été utilisés à la "libération", au déminage, et qu'aucun n'aurait survécu. Quoi qu'il en soit début 1945 le reste de l'unité suit la retraite allemande jusqu'à Heuberg dans le Bade-Wurtemberg où elle passe le reste l'hiver. Essayant ensuite de rejoindre la suisse ils seront capturés par les Américains puis remis aux anglais, traduits en justice pour haute trahison ils seront renvoyés en Inde, à Delhi, emprisonnés au Fort Rouge. Ils seront libérés en 1946 certains participeront à l'indépendance de l'Inde de Gandhi.

Sources : http://www.feldgrau.com/azadhind.html

Vidéo :

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Les bateaux de la liberté

Les liberty ships sont des navires de transport de marchandises construits à partir de 1940 aux états unis, symbole de la puissance de l'industrie ils seront produits à plus de 2700 exemplaires, il n'y pas qu'un seul modèle de bateau, de tailles et de destinations très différentes qu'ils soient transport de troupe, de fret ou hôpital, qu'ils emportent des céréales ou des chars voir même des locomotives, ou des avions, ils se transforment même en pétroliers. L'évolution des divers types de bateaux est constante, le Liberty ship devient ensuite le Victory ship. L'un des premiers navires de la série eut le nom de SS Patrick Henry et les suivants étaient si nombreux qu'ils n'avaient plus qu'un numéro. Le nom de « Liberty ship » a été prononcé, pour la première fois, par l'amiral Emory S. Land lors du Liberty Fleet Day du 27 septembre 1941. De facture simple et rustique il fallait en moyenne 240 jours pour être construit au début de la guerre, cette cadence sera ensuite abaissée à 42 jours par bateau, puis bien moins vers la fin de guerre avec la rationalisation de la production, Le record de rapidité de construction a été établi pour le SS Robert E. Peary, construit à Richmond (Californie). Il a été lancé le 12 novembre 1942, seulement 4 jours et 15 heures et demie après la pose de sa quille. Le cumul des 19 arsenaux américains permettait de sortir un Liberty ship par jour à la fin de la guerre ! Winston Churchill a écrit: "Without the supply column of Liberty Ships that endlessly plowed the seas between America and England, the war would have been lost." 300 furent coulés lors de la bataille de l'Atlantique.

Il ne reste plus aujourd'hui que 2 bateaux "musées" dans le monde pour découvrir cette épopée.

Source : http://www.marine-marchande.net/FM/Liberty-ship/index_JOB.htm

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Frank Peregory

Le sergent Frank Peregory a 29 ans quand il débarque ce matin du 6 juin 1944 avec les hommes de la 29e division d'infanterie au sein du 116e régiment, sur la plage d'Omaha. Ses ordres sont de rejoindre les Rangers débarqués 12 km plus loin à la pointe du Hoc à Grandcamp et les renforcer. Cette mission urgente devait être réalisée dans la soirée du 6 juin. Les choses ne se passèrent pas comme elles auraient du, les pertes en hommes, lors de l'assaut, vont infliger un lourd retard aux opérations prévues ce jour-là dans le secteur de Saint-Laurent sur mer. Ce n'est que deux jours plus tard que le 116e atteint avec l'aide de chars Sherman les abords de la pointe du Hoc au moment même où les Allemands se concentrent pour rejeter les 90 rangers restants à la mer. Reste le village de Grandcamp-Maisy à prendre, mais celui-ci est sur une hauteur et les Allemands l'ont fortifié. Nids de mitrailleuses dans des "Tobrouk", tranchées, points fortifiés.

Les assauts ou tentatives de prises de Grandcamp sont des échecs et les pertes sont lourdes, aidés par les Shermans c'est à peine s’ils abordent la première couronne de défense. Le Technical Sergeant Franck Peregory s'avance seul sous une grêle de balles en direction d'une mitrailleuse, et découvre un réseau de tranchées à ses pieds, il s'y engouffre. En progressant il tombe littéralement sur un groupe de fantassins allemands, aussitôt il les charge à la baïonnette et à la grenade. Huit soldats ennemis sont hors de combat, trois se rendent. Il continue d'explorer le boyau où il force une trentaine d'Allemands à se rendre ainsi que les servants des mitrailleuses lourdes. Il permet ainsi au 3e bataillon de progresser et de sécuriser le village. Pour cette action individuelle, Franck Peregory recevra la Medal of Honor du Congrès, mais à titre posthume, car il perdra la vie le 14 juin dans les combats du bocage. Aujourd'hui, un petit jardin et une stèle ont été élevés à Grandcamp en mémoire du jeune soldat américain de la 29e division d'infanterie, à l'emplacement même où se trouvait l'une des mitrailleuses allemandes dans un tobrouk, qui est encore visible.

La ville a fait nommer cet endroit : l'Espace Frank Peregory.

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La tortue Anglaise

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Comme les Allemands avec le char "Maus", les Anglais ont aussi développé un super char lourd, le "Tortoise" (Heavy Assault, A39) appelé ainsi parce qu'il avait une épaisseur de blindage énorme. Voulue comme tels, car il devait à terme exercer son art en milieu très hostile. Le ministre britannique de l'approvisionnement a, en 1943, lancé l'idée d'un véhicule blindé capable de progresser dans les lignes ennemies et spécifiquement destiné à opérer dans des zones fortement défendues. Il devait pouvoir traverser la ligne "Siegfried". Le projet AT16 fut retenu en 1944 et la production lancée pour 25 unités devant opérer sur le terrain en septembre 1945. 6 furent construits et 1 seul envoyé sur le terrain pour essais. Long de 10 m, large de 4 et haut de 3, il peser 80T, avec un blindage de 178 mm à 228 mm, il était armé d'un canon de 94 mm. Lors des essais, il fut efficace contre un char Panther à presque 900 m. La mécanique était fiable et puissante, bien que roulant à 6 km/h en tout terrain et 15 km/h sur route (capable de supporter son poids) pour une autonomie de 140 km.

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Le U-47 a Scapa Flow

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La seconde guerre mondiale est déclarée depuis plus d'un mois, et le haut commandement maritime Allemand veut un coup d'éclat et a, le projet audacieux, de couler le HMS Royal Oak, dans le port naturel de Scapa Flow, une ile au Nord de l'écosse dans l'archipel des Orcades.

Günther Prien est le jeune commandant du U-47 il a 31 ans au moment du raid le plus insensé de la Seconde Guerre mondiale. Il a démarré sa carrière de marin à 15 ans, très doué à 24 ans il devient capitaine dans la marine marchande à la Deutscher Lloyd. En janvier 1933 la toute nouvelle Reichsmarine, succédant à la Marine impériale, recherche de jeunes talents afin de les former aux métiers des armes dans une nouvelle entité moderne et puissante. Embarqué comme aspirant à bord du croiseur léger Königsberg, il est, à sa demande, muté dans l'arme sous-marine comme enseigne de vaisseau de 2e classe, il s'entraine avec de futurs as, tel que Joachim Schepke et Herbert Schultze à l'école d'U-Bootwaffe. Il avait la réputation d'être un capitaine excessivement strict sur la discipline. La U-Bootwaffe est placée le 6 juin 1935 sous le commandement du capitaine de vaisseau Karl Dönitz, les sous-marins utilisés étaient alors des types IIA et IIB. Prien se retrouva ainsi à bord de l'U-3, un type IIA. Après sa période d'instruction il obtient son premier commandement à bord du U-47, fin 1938, un tout nouveau type VIIB. Quelques mois plus tard, en octobre, il entrait brutalement dans la légende en réussissant à pénétrer à l'intérieur de Scapa Flow et à couler le cuirassé HMS Royal Oak.

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Scapa Flow est la base navale principale de l'Amirauté Britannique, ayant servie durant la Première Guerre mondiale, elle fut mise en sécurité par adjonction de blockship (Navires coulés volontairement et servant d'obstructions sous-marines), champs de mines et filets anti-sous-marins en plus des canons sous casemate sur la côte. Les attaques de sous-marins étaient la menace la plus concrète de l'époque et la protection de la flotte pris très aux sérieux. Les photographies aériennes prises par la Luftwaffe révélèrent une faille dans cette lourde protection. Immédiatement exploitées par l'amiral Donitz, ce dernier convoque Günther Prien et lui expose son plan, il s'agit de s'insinuer avec son sous-marin entre les défenses côtières à l'étale (moment entre marée haute et marée basse) et de nuit, puis d'attaquer les navires présents et de repartir par la même route pour rentrer en Allemagne. La mission est méticuleusement préparée, les photographies des défenses sont étudiées, scrutées, par les services de renseignement qui révèlent la présence de ce qui semble être un chenal non protégé entre les blockships et le bord de côte, juste de quoi laisser passer un U-boot en surface. Donitz laisse 48h à Prien pour réfléchir au projet celui-ci étant très dangereux dans son exécution. Le jeune capitaine accepta sans l'ombre d'un doute cette mission.

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Parti de Lorient, le U-47 arrive aux abords de Scapa Flow et restera le 13 octobre en plongée pour échapper aux vues ennemies, dans la nuit du 13 au 14 octobre, après avoir fait surface à mi-marée haute il se dirige aux moteurs diesel vers la cote qu'il atteindra à l'étale de la marée passant sur moteur électrique il se dirige vers le chenal observé sur photos. Le temps presse, car l'étale dure une vingtaine de minutes en cette période et le courant fort le déporte vers la côte, manœuvrant à moins de vingt mètres du bord il se faufile, vers minuit il sera illuminé par les feux d'une voiture passant rapidement sur la route côtière. Continuant doucement il parvient dans la rade de Scapa flow et observe une grande masse noire devant lui, tirant 3 torpilles, celles-ci se perdent dans la vase de l'avant-port, rectifiant le tir il fait envoyé 1 torpille sur l'arrière du bâtiment et trois par l'avant. C'est une explosion incroyable qui illumine toute la baie de Scapa Flow des explosions déchiraient la coque du cuirassé Royal Oak, il coula en 13 minutes et 833 des 1 234 matelots et officiers qui se trouvaient à bord moururent noyés. Profitant du courant de la marée en train de baisser il regagne le large par la même voie et arrive le 17 Octobre 1939 à Wilhelmshaven. L'équipage du U-47 fut envoyé à Berlin pour y rencontrer le Führer et accueilli en héros. Cette attaque, fut qualifiée de " la plus hardie de toutes les entreprises hardies ". Le "Taureau de Scapa Flow" totalisait alors 31 victoires en 1941, il disparait corps et âmes le 7 mars de la même année. L'emblème de son sous-marin, un taureau, deviendra celui de la 7e flottille à laquelle il était rattaché.

A voir :

http://www.hmsroyaloak.co.uk/underwater.htm

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La chasse au trésor

Amateur de plongée ? 2 tonnes d'or vous attendent en plein milieu de l'atlantique, si l'aventure vous tente, il ne vous reste plus qu'à plonger pour vous en emparer. Mais avant de mettre vos petons dans l'eau il vous faut savoir deux ou trois petites choses.

Cet Or est japonais, il était d'abord destiné à l'Allemagne dans le cadre des accords liant les deux pays. Le japon devait amener différentes matières premières en Europe destinées à la machine de guerre nazie, il transportait du tungstène, de l'étain, du caoutchouc, de l'or, de la quinine, de l'opium, etc. Il transportait également des passagers un peu particulier : un ambassadeur de l'Empereur, une machine de cryptage Type 94 destinée à l'Ambassade de Berlin, des ingénieurs en optique, 5 spécialistes du décryptage, des traducteurs et des techniciens spécialisés.

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Pour transporter tout cela les Japonais ont construit cinq sous-marins cargos géants, longs de 108 m, 300 tonnes d'emport et capables de faire 27000 miles sans ravitaillement. Le I-52 était commandé par Uno Kameo, le sous-marin était équipé de radar aérien et de détection antiradar. Handicapé parce que non équipé de Schnorkel, il ne pouvait pas rester très longtemps en plongée, il emportait également 94 membres d'équipage. Sa première mission est de rejoindre la base de Lorient en France, il quitte la base navale de Kure, dans la province d'Hiroshima, le 10 mars 1944, le 21 il est à Singapour et embarque 2 tonnes d'or, 9,8 tonnes de molybdène (métal entrant dans la composition d'un acier de très haute tenue), 120 tonnes d'étain, 60 tonnes de caoutchouc, 3,3 tonnes de quinine et 55 kg de caféine (de quoi tenir quelques nuits!) et juste avant de partir 30 tonnes de matériel secret portant le sceau de l'Empereur sont venues compléter l'ensemble apparemment destiné à l'ambassade de Genève (l'or de l'empereur ?). Ce sous-marin est le cinquième et dernier à tenter le passage vers l'Europe, nom de code de l'opération : Sapin (Momi).

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Il quittera Singapour le 23 avril de nuit. Le 7 mai les alliés confirment le fait que le sous-marin a quitté la Chine et commence à suivre sa progression, un groupe anti-sous-marin est assigné à la poursuite du I-52, pour l'instant en embuscade dans l'Atlantique. Le système Ultra décode les messages échangés entre l'Allemagne et les Japonais dans le bateau. Le 6 juin, l’Amiral KOJIMA, attaché naval à Berlin, indique au I-52 et à Tokyo que le débarquement des alliés en Normandie peut compromettre la mission et fait dérouter le I-52 vers la Norvège. Les Allemands envoient un sous-marin à sa rencontre, le U-530. Un rendez-vous est indiqué au japonais, dans un souci de clarté le capitaine japonais indique au sous-marin allemand sa position, sitôt décodé par les Bletchley-Park. Le 22 juin les deux sous-marins se rencontrent, le lieutenant Schäfer monte à bord du I-52 pour aider à la navigation en Atlantique, un détecteur radar Naxos U, ou FuMB7 était installé à bord. Le 23 au matin, le U-530 repart, dans la soirée alors que le japonais est en surface, un écho est détecté sur le nouveau radar embarqué, pas le temps de plonger, un avion du porte-avion Bogue du groupe de chasse anti-sous-marine F-21 le repère et l'attaque à la grenade sans succès, celui-ci s'échappe dans la nuit. Le groupe américain utilise les premières bouées sonos acoustiques et détecte la présence des Japonais, une escadrille Avengers décolle vers 2h du matin du porte-avions et attaque avec les nouvelles grenades acoustiques, au petit matin du 24 un avion vient finir le travail et donne le coup de grâce au sous-marin qui coule à pic.

A Lorient, c'est la fébrilité, car l'Amiral Donitz est avec l'ambassadeur japonais et une délégation de 30 diplomates devant rentrer avec le sous-marin I-52. Donitz reçut trois messages le 23 juillet indiquant que le bâtiment se rapproche de Lorient et qu'il doit se tenir prêt (message d'intox Britannique), les bâtiments de la Kriegsmarine se préparent à retrouver le sous-marin en haute mer pour l'escorter jusqu'au port. Des bombardiers anglais apparaissent et bombardent le port et surtout le château ou sont installés les Japonais en attente de leurs transferts. Échappant de peu aux bombes, ils sont renvoyés vers l'arrière avant d'être rapatriés en Suisse le 4 aout, Donitz ayant déclaré le I-52 perdu.

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Pendant plus de 40 ans, la position exacte du I-52 est restée secrète.

Suite à la déclassification de l'attaque, Paul Tildwell de La Nouvelle-Orléans a monté une expédition et est parti à la recherche du I-52 et de sa fabuleuse cargaison. En 1998 le I-52 est retrouvé au large des Açores, il repose par 5240m de fond (soit 1.5km de plus que le Titanic). Paul Tildwell parvient à remonter un coffre-fort à la surface et découvre à l'intérieur de l'opium vieux de 50 ans, l'or doit être plus loin dans l'épave inaccessible pour l'instant. La pression extrême régnant à plus de 5000 mètres de fond a parfaitement conservé l'épave ainsi que sa fabuleuse cargaison. Elle attend toujours que l'on vienne la chercher.

Voici le site internet du découvreur et les photos ramenées:

http://www.nauticos.com/I-52.htm

Plus extraordinaire encore voici les sources sonores déclassifiées de l'US-Marine de l'attaque du I-52 par les Avengers, les échanges sont ceux entre le porte-avion ( poste d'écoute anti-sous-marine) et les pilotes : à partir de 26'52 du 2ème enregistrement ,vous entendez les explosions des grenades sous-marines dans les haut-parleurs.

http://archive.hnsa.org/sound/i52wire/i52wire1.mp3

http://archive.hnsa.org/sound/i52wire/i52wire2.mp3

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Le nid de frelons

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Messerschmitt 410 bimoteur "Hornisse" (frelon) fut mis en service en 1943 afin de réduire la menace des bombardiers alliés sur le Reich et notamment le B-17 forteresse. Devant la prolifération des opérations de bombardement surtout depuis l'arrivée de la 8e Air force en Angleterre, les Allemands avaient besoin d'une réponse forte et rapide. Il fallait trouver un juste milieu entre capacité de frappe et temps de réaction des pilotes. La moyenne du temps de formation des pilotes de chasse allemands ne cesser de baisser dans un même temps les bombardiers alliés s'améliorer à un rythme soutenu. Il fallait "placer" un certain nombre de projectiles de mitrailleuses sur la cible pour espérer descendre un B-17, cela en quelques secondes. Les ingénieurs allemands vont trouver une solution radicale à ce problème. Plus le calibre de l'arme et important, plus les dégâts sont irrémédiables et donc, le temps passé à viser le bombardier est court. La version Me 410A-U4 fut équipée d'un canon antichar de 50mm et de deux mitrailleuses de 30mm sur les flancs, un seul coup au but suffisait pour abattre un avion ennemi. Le II/ZG26 eu quelques succès contre des B-17 bombardant l'Allemagne sans avoir autour d'eux "les petits amis". Mais le Me 410 ainsi équipé rencontrait une très sérieuse contrainte de poids (600kg) et d'encombrement occasionnant une trainée telle qu'il devînt une cible de choix pour les chasseurs comme les P-51 Lightning

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ou P-47 Thunderboldts, ils seront comparés à des canards posés sur une mare… Le 13 mai 1944 a lieu l'une des missions de bombardement allié, de pénétration en territoire ennemi la plus longue de la guerre. Il s'agit d'aller bombarder les usines d'assemblage Focke Wulf à Poznan (354th Fighter Squadron et 357th Fighter Squadron) et de carburant synthétique à Politzs, près de Stettin (358th Fighter Squadron) 1480 miles couverts entre 11 h 57 et 17 h 57.Ils sont à ce moment près de Cologne quand surgissent 40 Me 410 et quelques 109 et FW 190, mais 20 P-51 Lightning "long range" du 354th Fighter Squadron veillent au grain, et abattent 12 Me410 en quelques minutes dont quatre sont effacés de concert en quelques secondes. 8 jours plus tard le 20 mai au cours d'une opération de bombardement sur les usines de raffinerie de carburant à Ostermoor et Politz, 4 autres sont abattus sans coup férir. Les coups assenés par les chasseurs américains auront raison des Me 410 en 15 jours. Ceux-ci sont retirés pour être versés dans la chasse nocturne et la production arrêtée en septembre 1944 soit moins d'un an après être entrés en service. Modifié par Logarou

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Le SOE parmi les chasseurs de têtes au Sarawak

Le Sarawak est un territoire au nord de l'ile de Bornéo (grande comme 1 fois et demie la taille de la France) hostile est parcouru de forêts subtropicales humides et impénétrables. Coincé entre la mer des Célèbes et la mer de Java, parcouru par une chaine de montagnes son point le plus haut est à 4095m, le mont Kinabalu. En 1945 l'ile est occupée par les Japonais depuis 3 ans, prise en 1942 après la 1ere bataille de Bornéo alors occupée elle-même par les Britanniques et les Néerlandais le territoire faisait partie des Indes Néerlandaises.

Le Sarawak est un territoire hostile habité par des montagnards agressifs et chasseurs de têtes, la tribu des Ibans : " Les petits Ibans, à la peau brune et aux cheveux noirs, s'étaient adaptés parfaitement à leur milieu invariable et couvert de végétation luxuriante; ils se déplaçaient aussi facilement dans la jungle dense que le long de la rivière sinueuse."

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En 1945, le SOE britannique parachute cinq agents chargés de prendre contact avec les habitants du Sarawak, pour préparer le débarquement de ce qui sera la dernière grosse opération amphibie de la guerre du Pacifique. Les Ibans vont se révéler être des alliés précieux détestant les Japonais. Les cinq agents sont Canadiens, d'origine Chinoise parlant le Mandarin, Roger Cheng, est leur chef, âgé de 29 ans il fut le premier Canadien d'origine chinoise à devenir officier dans le Corps des transmissions royal canadien, ce qui était tout à fait exceptionnel à l'époque. Chargés de recueillir des informations sur les mouvements des Japonais, mais aussi sur les conditions de détention des prisonniers de guerre. Les Ibans et les Canadiens vont devenir la terreur des Japonais qui s'enfoncent dans la forêt à la poursuite des agents, démoralisant l'ennemi avec toute la hargne des tribus locales brimées par les Japonais durant 3 ans. Armés de sarbacanes ils causèrent la perte de près de 1500 ennemis au cœur de la jungle malaise, dans les méandres des rivières tortueuses, ou sur des chemins forestiers, ne perdant que 21 combattants indigènes. Les actions de guérillas ne vont pas avoir de résultat tangible sur les Japonais, mais vont faire courir un bruit de terreur parmi les soldats nippons, n'osant plus s'aventurer dans la jungle que contraints et forcés. Certains cas d'exécutions de soldats seront attestés, car refusant d'aller en patrouille dans la jungle, la terreur répondant à la terreur, mais cette fois dans la cour ennemie.

Le 6 aout la bombe atomique est larguée sur le japon et annonce la fin de la guerre, mais nombre de Japonais refuseront de rendre les armes et s'enfonceront alors dans la forêt pour échapper aux alliés, mais les Ibans veilleront à leurs rendre la vie très difficile dans les terres inhospitalières de Bornéo. Très peu de Japonais se rendront et on ne peut qu'imaginer ce qui leur est arrivé. D'après la légende locale, certains auraient survécu dans la jungle jusqu’en 1950.

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Chiens de guerre

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Le 26 novembre 1942 est officialisée la création d'un corps de chien de guerre dans l'US Marines Corps. La guerre du Pacifique est ponctuée de débarquements amphibies sur des iles souvent couvertes de jungles, ou les embuscades de francs-tireurs sont monnaies courantes.

En 1920, un officier en poste à Haïti dresse son Doberman pour débusquer les ennemis dans la jungle tropicale, c'est un vrai succès toutefois resté sans lendemain. Ces chiens seront nommés les "chiens de l'enfer" les "Devil dog" du même nom qu'avaient donné les allemands aux Marines lors de la bataille du bois Belleau en 1918 où une fontaine du mémorial porte comme emblème de cette bataille en France, la tête d'un chien. Pour les animaux l'entrainement commence à Fort Washington dans le Maryland principalement avec des dobermans recrutés et testés par le "Doberman Pinscher Club of America".

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Comme les hommes, les chiens portent un numéro d'identification et peuvent être promus en fonction du temps passé au front et de l'expérience vécue, car selon son comportement au feu, le chien peut recevoir une distinction, comme étant remarquable, excellent, ou très bon. Durant trois mois les chiens apprennent les bases de l'entrainement des marines : nager, ramper, stopper, marquer, que ce soit par un ordre à la voix ou au geste. Les chiens sont d'abord utilisés dans un rôle d'éclaireur et de messager, ils apprennent à porter des munitions, du matériel médical. L'entrainement se fera sous le feu des armes afin d'habituer les chiens au bruit des explosions, coup de fusil, mitrailleuse, etc. Ses "scouts dogs" se verront rapidement attribués à des unités de combat du fait de leur flair et de leur facilité à repérer un ennemi embusqué ou se déplaçant la nuit sans bruit, ils marquent l'arrêt face à un danger cela sans aboyer pour éviter d'indiquer aux Japonais, la présence des Marines. Les dobermans subiront un entrainement spécifique de guerre, chargés d'infliger des pertes aux Japonais en close-combat. Ils sont d'après les Marines les chiens les plus aptes à travailler dans un environnement tropical.

Les iles de Guadalcanal, Kwajalein, Enewetak, et Guam seront les premières véritables expériences de combat pour les chiens. Le premier à perdre la vie au combat se nomme Kurt. Il sera blessé par les éclats d'une grenade japonaise et décèdera de ses blessures. Pendant les batailles, les chiens mènent l'avance de l'infanterie, l'exploration de cavernes et surveillent des positions. Ils font leur devoir de sentinelle avec la police militaire, jour et nuit aux carrefours des routes. Ils occupent des trous de tirailleur dans les avant-postes la nuit. Seul un maitre-chien sera tué lors d'une patrouille. Pendant la campagne de Guam, quatorze chiens sont tués dans l'action et dix sont morts d'épuisement, de maladies tropicales, de coup de chaleur, d'accidents. Ces vingt-quatre chiens ont été enterrés dans le cimetière de Guam. Les Devil Dog seront employés durant toute la guerre et participeront à toutes les opérations des marines jusqu'à la victoire finale, indispensable dans l'action ils font aujourd'hui encore partie intégrante du corps des Marines.

A voir ci-dessous une vidéo de 45mn sur le sujet, c'est très prenant et cela rends Hommage à ces Chiens de guerre de l'USMC:.

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http://gdd76.free.fr/crbst_1.html

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La bombe Satanique

La plus grosse bombe en service dans la Luftwaffe fut sans conteste la bombe dite "Satan". La SC2500 et SC1800 elles pèsent respectivement 2500 et 1800 kg transportant de l'explosif HE remplit de: 40/60 amatol, TNT et Trialen 105. Longue de 3,5 à 4 mètres, d'un peu moins d'un mètre de diamètre, elle se transporter à l'horizontale sous le fuselage de l'avion,(à la verticale c'est plus compliqué !) généralement des Heinkel-111. Très utilisé pendant le Blitz contre la Grande-Bretagne.

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Source : http://albumwar2.com/he-111-bomber-and-the-bomb-sc-1800-satan/

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Alfréd Wetzler

Le 7 avril 1944, Alfred Wetzler et Rudolf Vrba sont les rares prisonniers à avoir réussi leur évasion du camp d'Auschwitz. Avec son comparse, Wetzler a réussi à se cacher au milieu d'un tas de bois. Une cavité avait été aménagée par d'autres prisonniers au milieu du bois entassé. Des vêtements civils et militaires seront déposés dans la cache en vue de l'évasion. La cachette était située en dehors de la première enceinte du camp. Le nouveau secteur B III, était alors en construction et n'était gardé que le jour. Ils sont restés 4 jours et 4 nuits dans la cache. D'autres prisonniers recouvrent la cavité de planches et répandent sur son pourtour du tabac russe, trempé dans de l'essence, pour tromper le flair des chiens. Lorsque leur disparition est constatée, des gardes et des chiens sont mobilisés pour les retrouver. Au bout de trois jours, les autorités du camp font cesser les recherches. Au soir du 10 avril déguisés en soldats allemands ils quittent la cachette discrètement et se dirigent vers la Slovaquie à travers la campagne polonaise aidés en cela par un atlas d'enfant trouvé dans un entrepôt. De temps à autre ils seront approvisionnés par des paysans dans des fermes polonaises. Ils parviennent à passer la frontière le 21 avril. Ils rejoindront ensuite les alliés et feront un rapport détaillé de ce qui se passe dans les camps et c'est grâce à ce rapport que les infrastructures ferroviaires allemandes et polonaises furent bombardées, sauvant ainsi la vie de plusieurs milliers de prisonniers en retardant les transferts et déportations vers les camps.

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Le casque M1 Américain

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Emblématique de la libération le casque M1 Américain est le symbole du GI's en 1944. Ce n'est qu'en juin 1941 que celui-ci est approuvé par l'administration, il vient en remplacement du casque plat de type britannique M1917A1, ce célèbre casque indissociable de la guerre de 14-18 était très efficace, les platures permettaient de se protéger des projectiles tombant, répondant très bien aux préoccupations dans les tranchées mais plus aux combats modernes qui s'annonçaient. De forme ronde il est plus adapté afin de mieux protéger la tête tout en permettant une bonne visibilité. Il pèse 1kg125.

Le ministère des armées contacte un fabriquant de casques en plastique pour sportifs, antichocs notamment pour le football américain. John T.Riddel est détenteur d'un brevet de casque répondant aux prérequis de l'armée. L'ingéniosité du casque tient dans le fait de sa standardisation, taille unique, facilitant la fabrication par l'emboutissement de plaque d'acier au manganèse à froid. Il fallait 20 minutes pour finir un casque en 22 opérations différentes. A La peinture verte, dite OD foncée, étaient adjointes de fines particules de lièges, pour donner du grain sur l’extérieur. Le casque était en deux parties, le casque lourd et le Liner qui se sangle selon la morphologie de chacun. Il est si pratique et révolutionnaire qu'il équipera l'armée américaine dès le 26 juin 1941, 323 510 exemplaires furent produits avant l’entrée en guerre en décembre de la même année.

Le lieutenant Manuel "Many" ESPARZA du 7th Infantry, témoigne :

"Une des plus importantes pièces d'équipement distribuée au soldat, et en même temps devenue une pièce indissociable du GI au combat était son casque. Ce casque était appelé "steel pot" (pot en acier). Ce "steel pot" devint fameux à cause de toutes les utilisations qu'il autorisait. Par exemple il était utilisé comme casserole pour y faire cuire des aliments ou comme cuvette pour se raser ou comme bassine pour la lessive. Même l'ennemi lui trouvait une utilité pour faire une belle cible...mais le plus important, sa principale utilité, c'était quand nous étions cloués par l'ennemi dans nos trous individuels et incapables d'en sortir. Il n'y avait, pour soulager nos besoins naturels...pas d'autre alternative que de recourir au casque d'acier ! Oh ! Quel soulagement après avoir été constipés pendant quatre jours ! Après avoir satisfait à ces besoins, un rapide rinçage avec de l'eau de rivière, et le casque était prêt pour le matin prochain pour mijoter un délicieux café..."

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Le boomerang comme arme de guerre

Le boomerang est une arme de chasse et de guerre bien connue des Aborigènes, un des symboles de l'Australie, c'est pourquoi ce gouvernement du dominion a donné ce nom à l'un des avions les plus improbables de la Seconde Guerre mondiale. Le 7 décembre 1941, l'Australie se trouve dans un état de difficultés grandissant face au Japon tout puissant. Bien que combattant déjà aux côtés de l'Angleterre dans le cadre de l'effort de guerre du Commonwealth. L'aviation est l'élément de défense premier sur cette ile continent, les Japonais l'ont bien compris et les iles du pacifique tombent les unes après les autres. Seuls 175 appareils sont disponibles à ce moment de la guerre dans toute l'Australie. Le gros problème pour les Australiens c'est qu'ils n'ont pas d'aviation digne de ce nom, pas de constructeur aéronautique. Tous les appareils sont des importations d'Angleterre ou des États-Unis. Et encore les avions envoyés de l'autre côté de la terre ne sont pas de toute première fraicheur, les meilleurs avions sont réservés pour le front Européen.

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Les Australiens décident dans l'urgence de fabriquer leurs propres avions, mais n'ayant pas l'ingénierie nécessaire au développement complet d'un appareil, la décision est prise de s'inspirer de l'un des avions les plus courants sur le continent, le North American T6, avion d'entrainement utilisé par l'armée de l'air. Le Directeur général de la CAC (Commonwealth Aircraft Corporation), Lawrence Wackett et le Chef Ingénieur Fred David commencèrent le développement à l’usine de Fishermans Bend (Melbourne) le 21 décembre 1941.Le résultat de la réflexion et de l'élaboration, de 15 semaines de travaux avec les considérations logistiques, de motorisation et de fabrication, est le Boomerang CA-12(Commonwealth Aircraft). C'est un petit avion ramassé de 10 mètres d'envergure sur 7.70 de long. Propulsé par un très vieillissant Pratt & Whitney de 1 200 CV, atteignant 474Km/h maximum à 8840 m d'altitude. De conception entièrement métallique, il ne fait pas le poids face aux avions modernes développés par l'Angleterre ou l'Amérique, mais face au Zéro japonais son comportement est très honorable. Mis en production immédiatement après sa conception en aout 1942, il est de suite envoyé vers le front de Nouvelle-Guinée où il fait jeu égal face à l'aviation du soleil levant. Il sera remplacé au fur et à mesure de l'avancée de la guerre par des machines plus modernes et performantes. Il fut produit à 250 exemplaires, c'est le seul avion de la guerre à n'avoir aucune victoire en combat aérien, par contre il fut très apprécié par l'infanterie dans son rôle d'appui au sol et notamment le tir aux snipers en volant (dangereusement) à la hauteur de la cime des arbres, rapide, puissamment armée, maniable, le Boomerang se distingua dans ce genre d'opérations jusqu'à la fin de la guerre

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Le porte-Hydravions "Commandant teste"

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Le bateau "Commandant Teste" est le seul navire de guerre français, spécialisé dans la maintenance des hydravions. Construit en 1927 admis au service actif le 18 avril 1932 au sein de l'escadre de la Méditerranée. Il rend hommage au commandant Paul Teste. Il connut une carrière mouvementée lors de la Seconde Guerre mondiale. Long de 167 mètres, il peut embarquer 26 Hydravions de type CAMS 110 et 120, quatre catapultes, cinq grues et un hangar permettent la maintenance des appareils.

À la déclaration de guerre il embarqua six Loire-130 d'observation et huit Latécoère Laté-298 de torpillage. Il regagne Toulon pour débarquer ses hydravions avant de reprendre ses missions de transport d'avions jusqu'à l'armistice de juin 1940. Principalement basé en méditerranée, Le commandant Teste est alors à Bizerte. Début juillet 1940, il se trouve à Mers-El-Kébir, au moment de l'attaque anglaise sur le port. La flotte britannique ouvrit le feu endommageant gravement le Mogador, le Dunkerque, le Provence, coulant le Bretagne. Le Strasbourg s'échappa avec les autres contre-torpilleurs tandis que le "commandant Teste" miraculeusement intact, touché seulement par des éclats de la grande jetée sur le mat arrière du bateau. Il participera au sauvetage des marins du cuirassé "La Bretagne".

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Il reprend la mer pour se rendre à Toulon où il est désarmé jusqu'en 1941 où il joue le rôle de navire-école. Le 27 novembre 1942, il est sabordé avec la flotte de Toulon lors de l'avancée de l'armée allemande après l'invasion de la zone libre française. Remis à flot par les Italiens en mai 1943, il est capturé par les Allemands après la capitulation italienne. Il est coulé en aout 1944 par les Américains au cours de l'opération du débarquement en Provence. Remis en état en 1946, trop vieux, trop usé et trop lent, il fût simplement utilisé comme dépôt flottant jusqu'en 1950, avant d'être désarmé et ferraillé en 1963.

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message de radio Londres du premier janvier 1944

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- "Je ne peux m'empêcher, en ce premier jour de l'an 1944, d'évoquer l'atmosphère des premiers de l'an d'avant-guerre et ce qu'ils pouvaient voir, à certains égards, de conventionnel. Naturellement, pour ceux qu'on aimait vraiment, l'échange de souhaits était sincère ; mais il y avait tous les autres, et je me souviens qu'en fin de journée, après avoir encaissé et rendu une quantité industrielle de voeux, lorsque je rencontrais, d'aventure, encore un quidam, avant même que celui-ci n'ouvre la bouche, je lui disais, ou plutôt lui hurlais : "Merci, je vous souhaite la même, et à l'envers." Et les lettres, les cartes de visite, les cadeaux, les fleurs, les bonbons avec toujours l'arrière-pensée d'oublier quelqu'un ; bref, ça tournait souvent à la corvée. Corvée qu'on blaguait, dont on riait, en raison de son côté traditionnel un peu suranné et, cependant, à tout prendre charmant.
Depuis trois ans, le rire a disparu ; les bonbons, les cadeaux aussi, et les fleurs qui restent, on les apporte sur les tombes anonymes de nos camarades que la Gestapo a suppliciés parce qu'ils voulaient demeurer des hommes fiers et libres. Les souhaits qu'on échange presque à voix basse sont graves. D'ailleurs, on n'a pas besoin de se dire grand chose : on se regarde droit dans les yeux, on se serre la main, bien fort, et ça suffit : on se comprend.
C'est parce que j'ai trop en mémoire le souvenir de ces premiers janviers écoulés que les voeux que je forme en ce premier de l'an, mes amis de la résistance, je vous les adresse d'une voix plus claire et plus assurée. J'ai vécu au milieu de vous, bien des jours mauvais et durs ; j'ai connu, en prison ou traqué, les heures troubles où l'on n'a pas trop de toute sa volonté pour conserver son calme et son courage. Et c'est pour ça qu'aujourd'hui, du fond de mon exil, de toute mon âme, de toutes mes forces, je vous dis : "Bonne année, parce que je sais que ce sera la bonne, la grande année. Pour vous toutes et tous, pour les petits surtout, bonne santé, malgré les privations."
Et puisque la tradition veut qu'au seuil de l'an nouveau, on donne l'accolade, laissez-moi vous embrasser tous, car je crois que l'immense espoir que je porte en moi me donne un coeur assez grand pour pouvoir le faire.
Bonne année, mes chers copains, bonne victoire, et à bientôt." Modifié par Logarou

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Les Messerschmitt Me-109 au soleil levant

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1936 en Espagne, l'ambassadeur du japon en Allemagne, Oshima présent lors de la guerre civile, est très intéressé par un avion élaboré par les ingénieurs allemands, qui fait ses premières sorties avec la légion Condor, le BF-109A. L'idée d'expansionnisme japonais dépend de sa capacité militaire et du développement technique de son armée. De l'impact de la recherche technologique dépend sa capacité à développer la guerre dans le pacifique. Tout comme la marine, l'aviation est un des axes primordiaux et privilégiés. Les Allemands se feront prier plusieurs fois avant de céder cinq BF-109 et un FW 190A aux Japonais. Ils s'en servirent uniquement pour tester les différences avec les avions nippons et s'inspirer de leur technologie pour parfaire leurs propres appareils. Deux ou trois BF-109 en vol, seront bien aperçus par les Américains, mais sans plus, il n'y aura jamais aucun combat avec l'aéronaval, ils recevront le nom de code de "Mike". Ce que souhaitent les Japonais en premier lieu c'est de pouvoir inspecter la motorisation du BF-109, le Daimler-Benz DB-601A. Mais celui-ci sera livré sans le précieux système d'injection du DB-601, qui les intéresse avant tout. Des tractations aboutiront à la livraison de moteurs et des plans par des U-Boot en 1940, ainsi qu'un accord de fabrication sous licence du moteur allemand. Le DB-601Aa va prendre la désignation Ha-40 et sera produit par Kawasaki, qui conduira à la création de son propre appareil, le chasseur Ki-61. C'est un ingénieur allemand, Richard Vogt, qui aura la responsabilité de le concevoir, ce sera un avion japonais avec un moteur allemand et qui reprend en grande partie des éléments de cellule du Bf-109. Volant pour la première fois en décembre 1941 c'est un appareil très réussi, bien armé et disposant d'un siège pilote blindé. Doté d'excellentes performances, le Ki-61 sera la plupart du temps mal employé, ce qui l'empêchera de prouver sa vraie valeur. Le Kawasaki Ki-61 Hien a été nommé "Tony" par les alliés.

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Cours de Slam

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Que peuvent faire des bombinettes sur de si grands édifices ? C'est en sorte ce que devait se dire, cet ingénieur Britannique, Wallis Barnes, en regardant les dégâts occasionnés par un bombardement sur la base sous-marine de Lorient. Rien que des éraflures sur des dalles de béton armé de plus de 7 mètres d'épaisseur ! Non il fallait autre chose. C'est en lisant les sujets d'articles dans les journaux, qu'il écrivit lui-même sa pensée sur la manière de mener les bombardements stratégiques. Fin connaisseur du sujet, il travaillait déjà, après la première guerre mondiale, sur les dirigeables puis au début de la seconde il travailla sur la mise au point des Vickers Wellington et trouve le concept de fuselage géodésique également appliquée à la conception de la structure des ailes, un des fuselages les plus robustes jamais construit, fabriqué autour d'un treillis métallique en duraluminium. Wallis écrivit un memo, au sujet de l'emploi de bombes de très grandes puissances pour détruire les capacités de production stratégique ennemie. Travaillant d'arrache pieds sur divers projets de bombe, il couronna son travail le 14 mars 1945. Bielefeld est une ville dans la région de Lippe Ostwestfalen du Nord Westphalie, son Viaduc est bombardé depuis 1940 sans succès, fait de lourde maçonnerie en pierre, béton et acier il a résisté à toutes les tentatives de bombardement, mais ce jour-là, largué de 12 000 mètres d'altitude, Le grand Slam tombe à vitesse supersonique vers sa cible à la vitesse hallucinante de 320 mètres par seconde, haute de 8 mètres, la bombe est faite d'un alliage de chrome-molybdène. Elle touche le sol et n'explose pas mais pénètre de 40 mètres sous terre et 10 tonnes de Torpex détonne provoquant un mini séisme au pied du viaduc. Plus de 100 mètres du pont disparaissent dans un immense champignon de fumée et de poussières qui s'élève dans le ciel et est visible à des dizaines de kilomètres à la ronde. Le premier Grand Slam fut aidé dans sa tâche destructive par 14 bombes Tallboys de 5 tonnes chargées d'amplifier les dégâts. Ce grand pont ne sera plus opérationnel avant la fin de la guerre, elle fut larguée par un Avro Lancaster du 617e escadron, cet escadron fut également appelé Dam Busters. Modifié par Logarou

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En 1940, le MI19 va mettre en place l'un des plus grand système d'écoute secrète de leur histoire ! Ils vont truffer plusieurs camp de prisonniers allemand de micro pour écouter toutes les conversations privé de soldat, officiers ou même de généraux. L'un de ces camps se situe dans un château du 19 ème et est réservé aux généraux . Le MI 19 installe des micros partout, que ça soit dans les lustres, dans des abajours, mais aussi dehors dans les arbres, sous les bancs! Le MI 19 va entendre tout ce qui se passe dans le château. Ils vont instaurer ensuite un climat de confiance chez leur prisonniers, ce qui les pousse a dire des secrets, tel que l'emplacement de la base d'expérimentation du V2 ( ce qui mènera a un bombardement de la base) , ou encore que la Wehrmatch à participer au massacre des juifs, alors que l'on pensait qu'il n'y avait que les SS qui les pratiquait!

A la fin de la guerre , l'opération est un succès, mais le MI 19 décide de ne pas utiliser leurs enregistrement pour inculper les généraux à Nurenberg , pour ne pas divulguer leur technique , la Guerre Froide s'apprêter à commencer!

Cette opération resta dans l'oubli jusque dans les années 2000, pour qu'un historien découvre par hasard, son existance!

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Temps de chien

Au Japon, victime de la guerre, les chiens de race Akitas furent en voie d'extinction à la fin de l'année 1945. Race emblématique de l'archipel, le gouvernement ordonna la capture et la confiscation de tous les chiens, sauf les bergers allemands offerts par l'Allemagne nazis, ce que la police s'empressa de faire avec beaucoup de zèle. Il était en effet courant d’employer des peaux de chiens pour confectionner les vêtements militaires.

Modifié par Logarou

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Le Dead Man's Corner

Le 06 juin 1944, l'objectif pour le 101éme Airborne est la ville de Carentan chef lieux de la région et nœud routier important pour la suite des plans stratégiques. Sur la route se dresse un obstacle de taille, le village de Saint-Côme-du-Mont, l'un des derniers verrous avant la capitale du Bessin. Située sur la chaussée n°2 d'Utah Beach celle-ci est défendue par les diables verts du Major Von Heydte, les Fallschirmjäger du 6éme Regiment, retranchés dans Carentan. La chaussée n°2 étant dégagée par les paras du 506e PIR du 101e, c'est au 501e PIR que revient la lourde tâche de prendre le village qui surplombe la nationale 13. Le lieutenant-colonel Robert A. Ballard du 2e bataillon du 501e PIR a réuni 250 hommes et avance vers le village, à 500 mètres à l'Est de Saint-Côme il est arrêté à la hauteur du hameau des Droueries par les grenadiers du troisième bataillon du 1058erégiment d'infanterie allemand. Ils resteront fixés 2 jours devant le hameau avant de pouvoir en prendre possession.

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Voilà le temps nécessaire aux diables verts de renforcer les troupes cantonnées sur place et de se positionner dans Saint-Côme-du-Mont, les parachutistes Américains attendent les chars venus d'Utah pour progresser en contournant les Droueries. Mais il convient d'abord de reprendre aux Allemands, la route de la chaussée n°2 pour que les chars du 70e Bataillon de chars légers puissent les soutenir. Les 1er et 2e bataillons du 506e PIR avancent par le nord, mais sont constamment sous le feu ennemi. Les pertes s'accumulent, progressant le long de la chaussée n°2 ils finissent par arriver en vue de la route Carentan/Saint-Côme-du-Mont au sud du village, au croisement se trouve une maison isolée, nous sommes le 7 juin à 21h00, des éléments avancés de la compagnie D, du 506e atteignent le carrefour. C'est la maison de la famille Marie, c'est une bâtisse imposante de deux étages en briques rouges, et pierre de pays, elle abrite depuis le début des combats une infirmerie du 6e Fallschirmjäger. Pour se faire remarquer, les paras lancent un fumigène orange pour éviter les tirs amis. Avertis les Allemands postés en embuscade laissent d'abord passer une dizaine d'Américains avant d'ouvrir le feu tuant cinq paras. Personne ne sait, par qui, est donné l'ordre de repli, mais les hommes du 506e s'éloignent du carrefour alors qu'ils tenaient ce point clé de la route. Peu après un char Stuart M3 de reco arrive devant la maison des Marie et prend la route de Carentan quand un tir de Panzerfaust venant du fossé détruit le blindé, le chef de char, le Lt. Anderson meurt à moitié sortie de la tourelle, il restera ainsi exposé trois jours. C'est pourquoi ce lieu porte aujourd'hui le nom de Dead's man Corner, le carrefour de l'homme mort. Le 8 juin, traversant les haies et les champs du bocage normand, les Américains lancent toutes leurs forces dans la bataille et atteignent les environs de St-Côme du Mont, après 60 heures de combats intenses, durs, meurtriers dans le bocage et le village, les hommes du 506e et du 501e PIR prennent St-Côme et ouvrent la route de Carentan.

La maison des Marie abrite aujourd'hui le musée des paras du débarquement je vous invite à visiter ce lieu chargé d'histoire et resté intact depuis 70 ans.

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