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Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation depuis le 05/01/2013 dans Billets

  1. 3 points
    Sukhoi

    Far Cry 3 - La grande mascarade

    Pour être franc, la première fois que j'ai lancé Far Cry 3, je m'attendais à vivre l'enfer. Entre les personnages psychopathes des trailers et l'encyclopédie du jeu sobrement intitulée Guide de Survie, l'expérience promettait d'être intense. Toutefois, prenant mon courage à deux mains, je cliquais quand même sur le mode de difficulté le plus élevé et fermais les yeux. Ça y est, me voici dans la peau de Jason, jeune californien venu avec ses amis chercher adrénaline et autres plaisirs de la vie sur une île paradisiaque. Vu que cette dernière foisonne de vendeurs d'esclaves et de kalachnikov, on se dit qu'ils ont dû passer par une agence de voyage un peu spéciale mais mettons. Ce qui rend Jason sympathique c'est qu'il n'a rien d'exceptionnel. Il n'a jamais tenu une arme de sa vie, il n'a jamais fait d'opérations commandos en Afghanistan bref un vrai touriste lambda. Je sentais du coup qu'Ubisoft miserait sur un gameplay original avec un héros peureux voire maladroit. Mais les années passent et je reste un grand naïf. En effet, après s'être échappé de sa prison en bambous au moyen de QTE passionants, notre bleusaille rencontre un autochtone qui lui explique qu'un guerrier sommeille en lui et qu'il doit combattre puisque c'est son destin. Bon, quand c'est génétique, on ne peut que s'incliner. De fait en dix minutes montre en main, Jason maîtrise la machette, les fusils d'assaut et enchaîne les massacres de masse sans problème. A côté quand on voit le pauvre Jason Bourne passer des années de formation pour devenir un tueur ultime, on se dit que c'est un sacré rigolo. Bref, vous voilà parti pour une vendetta sanglante afin de libérer vos potes et offrir la victoire à la guérilla locale qui se bat depuis des années pour éliminer le méchant Vaas et ses sbires. C'est quand même autre chose que de partir en vacances avec le Club Med ! Ubisoft n'a pas été avare en promesses pour cet opus de Far Cry. Pour être clair, on est censé disposer d'un véritable bac à sable pour adulte. Monde ouvert, graphismes au top et thèmes matures devaient ainsi coexister dans ce FPS. Malheureusement, en dehors de la technique, le résultat est loin d'être à la hauteur. Il faut reconnaître que, pour peu qu'on ait une config un peu musclée, le jeu est très beau. Bien que le moteur physique ne fasse pas de prouesses, les textures sont propres, la jungle est superbe et la gestion des cycles jour / nuit est totalement maîtrisée. Ajoutez à cela une carte vaste et sans chargement et vous avez tous les ingrédients pour affirmer que ce titre a dû demander beaucoup de travail. Mais un beau jeu dans lequel on s'ennuie reste un jeu moyen. Ce fameux monde ouvert nous propose évidemment son lot de quêtes secondaires répétitives à souhait. Libérer un avant-poste, faire des courses contre-la-montre en jet-ski, assassiner un chef de bande, autant de mini-jeux qu'on a l'impression d'avoir fait des centaines fois dans d'autres jeux. Le pire c'est que tout ça nuit à l'ambiance globale du jeu. Car livrer une caisse de médicaments en Jeep en traversant à fond de 5e des paysages enchanteurs s'accorde très mal avec la pseudo folie censée régner sur l'île. Celle-ci n'apparaît d'ailleurs furtivement qu'à travers les cinématiques de la quête principale. Le monde déchiré, violent voire glauque qu'on attendait n'est qu'un fantasme du marketing pour le coup. A aucun moment on ne se sent mal à l'aise et on finit par trouver la cohérence de l'ensemble très discutable. Ce Far Cry souffre d'un manque d'identité évident et on remarque rapidement que ce jeu est plus un pot-pourri d'autres FPS / jeux d'action qu'un projet pensé de A à Z. J'en veux pour preuve le système de la carte qu'on dévoile en escaladant les antennes de communication des méchants (on peut les appeler comme ça vu le manichéisme du jeu). Si ça ne vous rappelle pas Assassin's Creed ça (et non je ne parlerai pas du deltaplane qui est aussi un avatar d'AC2)... Cela dit je reconnais volontiers qu'on joue rarement à un Far Cry pour son scénario mais plus pour l'expérience de shoot. Une fois de plus, attendez-vous à être déçu pour deux raisons majeurs : les armes ne procurent aucun feeling et l'IA est une catastrophe. On combat en permanence des pirates cumulant stupidité et cessité. En effet les ennemis ne vous détectent pas à plus de 5m et ce, quelle que soit la luminosité! Comme ils n'ont aucune technique de combat et n'utilisent jamais leur avantage du nombre, on enchaîne les kills comme un dieu. Je n'ose même pas imaginer à quoi ressemblent les combats dans les autres modes de difficulté... Le seul avantage c'est qu'on peut jouer à Far Cry 3 tout en étant au téléphone ou en train de consulter sa boîte mail, on remplira quand même les missions. C'est peut être ça finalement le FPS du XXIe siècle, un défouloir auquel on consacre juste un oeil et une demi-oreille. Bref déprimé par ces méchants sans doute trop imbibés d'alcool et de somnifères pour mener des guerres sérieuses, je m'en remets à la terrible faune locale pour trouver enfin du challenge. Mais le mal est plus profond que je ne le pensais sur l'île car nos amis tigres et requins sont tout aussi inoffensifs que leurs homologues humains. Deux cartouches de fusil à pompe, un coup de machette et me voilà devenu une nouvelle cible pour Brigitte Bardot. Il faudrait qu'ils se décident à envoyer un biologiste sur cette île pour comprendre le mal qui la frappe. Peut-être que la consanguinité est à l'origine de cette molesse et de cette stupidité ambiante, je ne sais pas... J'en profite pour préciser qu'évidemment la version PC n'a bénéficié d'aucun soin. Checkpoints, inventaire et compétence accessibles via la touche Echap, Ubisoft Montréal prouve une fois de plus qu'ils n'ont aucun développeur habitué à jouer avec une souris et en clavier. Sans surprise, le gameplay console s'accorde bien avec un multijoueur console. Le versus est notamment un superbe hommage à Call of Duty donc si vous aimez les petites cartes, les perks, le camping et faire vos kills en tuant l'adversaire par derrière, Far Cry 3 devrait vous satisfaire! Quant au mode coopératif, il semble être plaqué là comme une obligation. Aucun rapport avec l'histoire principale, une fois de plus aucun challenge ou presque, on s'ennuie ferme. Mais comment vendre un jeu sans coop me direz-vous... Arrive la fameuse question : est-ce que c'était mieux avant ? Comme je n'ai jamais vraiment accroché à cette licence, j'aurais du mal à l'affirmer. Far Cry 1 était plus révolutionnaire techniquement, le 2 plus travaillé au niveau de l'ambiance mais ce volet semble plus complet dans ce qu'il offre. Il reste à fuir malgré tout à moins d'aimer les jeux qui vous offrent la toute-puissance divine. Quand je vois que ce titre est unanimement salué par la presse dite spécialisée, j'en viens à citer pour la première fois de ma vie Call of Duty : The Future is Black mes amis... A vous lire si vous avez eu l'occasion d'y jouer !
  2. 2 points
    Soft

    Une chaîne YouTube en projet !

    Hello ! Depuis plusieurs mois j'envisage de créer une chaîne YT sur le thème historique XXe siècle, Je maîtrise déjà le montage ect ... Mais je n'ai pas trouvé comment " Présenter " le sujet ect ... Je m'explique : Je ne sais pas si je fais en facecam, voix off ect ... Mais j'ai déjà plusieurs concepts tel que : Garde à vous ! : Un format de vidéo sur une armée, ses batailles, sa création ect... ( 5 à 10mn ) Aux Armes ! : Un format de vidéo sur les armes utilisées durant une guerre 1GM ou 2GM ( 5 a 10mn ) Qui est - ce ? : Un format de vidéo sur les dirigeants, commandants ect ... ( 10mn ) Chargez ! : Un format de vidéo sur une bataille ( 20mn ) Et un petit hors - série sur les jeux vidéo sur le thème historique ( Petite pub - si possible - pour le CDO ) En ce qui concerne le nom, j'ai : Histoires du XXe Je n'arrive pas trop à me décider mais je pense que cela viendra avec le temps.
  3. 1 point
    Soft

    Port Royale 3 - Pirates en vue !

    Bonjour tout le monde ! J'aimerai vous présenter un ( assez vieux ) jeu : Port Royale 3. Ce jeu est basé sur l'activité dans les caraïbes dans les années 1500. Il a été développé par Gaming Mind Studios et édité par Kalypso Media. Et est sorti en 2012 sur Pc et console. Dans ce jeu, vous pouvez incarner ce que vous voulez, vous voulez être un riche marchand ? Un grand corsaire ou même un terrifiant pirate ? C'est comme vous le sentez... Il y a 5 factions différentes, L'Espagne, la France, la Hollande, l'Angleterre et les Pirates. Bien entendu, si vous possédez une ville, vous devenez une faction à part entière. Il y a 60 villes au total, une trentaine de marchandises différentes, un système de construction de bâtiments, un système de combat, de prise de ville, un tas de missions ect... Ce jeu est vraiment complet et dispose de plusieurs DLC pour faire durer le plaisir. SkrizzoW8
  4. 1 point
    Soft

    Verdun - Reste-t-il des joueurs ?

    Bonjour à tous ! Je pense acheter le jeu Verdun mais sur Xbox One ( PC trop peu puissant ) car je suis tout simplement fan de jeux vidéo et passionné de la première guerre mondiale. Mais je me demande s'il reste encore des joueurs sur ce jeu et SURTOUT sur cette plateforme. Car impossible de voir le nombre de joueurs en train de jouer et j'ai cru comprendre qui'il n'y avait plus personne pour ce jeu extrêmement orienté réalisme ( Contrairement à COD WW2 ) je voulais donc avoir vos données ou autres sur ce jeu et plateforme. Merci ! SkrizzoW8
  5. 1 point
    "Les Fokker de Cappy" -Épisode 2- Septembre1918, un Fokker D.VII blanc et rouge est l'ultime fléau de Cappy. Volant avec ses quatre ailiers, ils sont appelés craintivement: "Les Fokker de Cappy". Le 17 Septembre 1918, à 10h00, les cinq Fokker prennent volontairement l'air, à la recherche de cible. Philip Krohm dirige le vol, à bord de son Fokker blanc et rouge. Ses ailiers sont Erich Majer, Max Hamm, Hans Von Frik et Lothar Manrius. À 10h14, les cinq Fokker survolent le No Man's Land, à 3,500 mètres d'altitude. Ils repèrent sept SE5a, en patrouille d'attaque vers des Drachen. Ils sont dirigés par John Basinger. Soleil dans le dos avec l'avantage de l'altitude, les Fokker s'élancent et fondent derrière les SE5 britannique. Les Spandau crépitantes, Krohm abat en flamme le SE5 en fin de formation, Majer tuera l'ailier du leader et Hamm endommagera sérieusement un des SE5. La mêlée se forme. Basinger parvient à dégager du combat, et fondre derrière Manrius, endommageant les gouvernes du DVII. Profitant cette opportunité, l'anglais intensifie les tirs, et touche le moteur qui cale subitement. Manrius doit rompre le combat, il se posera en vol plané derrière ses lignes. Von Frik à vu la scène et se détache de la mêlée à la poursuite de Basinger. Il ajuste son viseur sur le SE5 et le mitraille dans un implacable torrent de fer ! L'anglais voit son aile supérieur se plier et craquer sous les tirs. Il tombe en chute libre hors de contrôle, et se tuera vers 10h25, lorsqu'il percutera le sol. Majer aperçoit alors des Sopwith Camel dans la mêlée, appartenant au 212nd Squadron de McDeevan. Bien que largement inférieur, les quatre allemands poursuivent le combat, privilégiant les attaques contre les Camel. Par deux, ils se protègent mutuellement. À 10h45, cinq SE5 ont été abattu et deux Camel sur quatre devrons rompre le combat. Désormais à quatre contre quatre, les allemands on encore une chance de gagner, mais ils sont presque à court de munition. McDeevan et O'Rish prirent en sandwich les Fokker de Krohm et Hamm, et plongèrent sur eux ! Majer et Von Frik semant les deux SE5, se faufilèrent derrière les Camel qui plongent vers le sol pour se défendre. À 10h50, les six appareils sont au-dessus du No Man's Land, au travers d'une intense DCA. O'Rish vire et réussit à avoir une opportunité de tir sur Von Frik. Il tire et endommage le moteur qui lâche ! Von Frik doit rompre le combat et se poser derrière ses lignes, ce qu'il fit. Alors que McDeevan est en position de tir derrière Krohm, un tir de DCA brise la partie droite de son aile supérieure ! Il tomba de quelques mètres, par chance juste derrière une tranchée alliée. Il n'a que quelques côtes cassées. L'irlandais, se retrouve face aux trois Fokker DVII ! Sa seule chance est de rester près de ses lignes et de faire en sorte que les teutons épuisent leurs munitions. Hamm lui tire dessus, touchant le fuselage ! Le Camel vire, esquive le Fokker, au bord de la vrille ! Krohm mitraille le Camel, la rafale touche une des mitrailleuses et l'enraye. O'Rish dans son évolution défensive, retrouve Majer dans sa ligne de mire et presse la détente ! Le moteur du Fokker s'enflamme soudainement, Majer se pose en catastrophe derrière les lignes alliés, et se fera capturer, à moitié brûlé. Les Fokker se retrouvent à court de munitions alors que le Camel est derrière eux. O'Rish bat des ailes et laissera les deux allemands regagner leurs aérodrome. -Krohm, Majer, Von Frik, Hamm et Manrius survivrons à la guerre, et retrouverons au cours d'une réunion de vétéran, O'Rish et McDeevan.-
  6. 1 point
    Présentation: Salut à tous, je suis de retour avec un nouveau blog, cette fois-ci pour vous faire partager de petites histoires, avec des subtilités qui rappèlerons certain membres du CDO, alors soyez attentif au clin d'il "Combats du Ciel -WWI-" vous présenterons de petits combats, écrit à la manière d'un récit documentaire (c'est rarement romancé), se déroulant comme son nom l'indique pendant la Grande Guerre. Fiction et histoire se mélange pour vous faire passer un agréable petit moment "La Mort de Manfred Neumayer" -Épisode 1- 27 Juillet 1917, à 8h45, décolle la Jasta "Neumayer" de LeBois-Court, l'aérodrome de l'escadrille allemande. Quatre triplan Fokker Dr.1 et six Albatros D.Va prennent l'air, commandé par l'As Allemand aux 75 victoires, Manfred Neumayer. À 9h10, le 212nd Squadron décolle à son tour, dirigé par Spike McDeevan. Sept Sopwith Camel se dirigent vers la ligne de front. Luke O'Rish, le coéquipier de McDeevan, fait partie du vol. À 11h09, la Jasta "Neumayer" aperçoit deux Bréguets 14 de reconnaissance au-dessus de la ligne de front. L'unité de chasse allemande les engages immédiatement, soleil dans le dos. Fondant sur leurs adversaires, les chasseurs allemands abattent un Bréguet au passage, victoire réclamée par un pilote d'Albatros, Heinrich Frantz. Avec un avantage de 200 mètres, McDeevan aperçoit les chasseurs allemands engager le dernier Bréguet. Les Camel plongent sur eux à pleine vitesse, déclenchant une mêlée ! À 11h13, McDeevan engage l'Albatros de Frantz, touchant l'aile supérieure par trois fois. Neumayer l'a vu, et aperçoit le Camel poursuivre l'Albatros. Chargeant ses deux mitrailleuses Spandau, Neumayer lance son Fokker sur l'agresseur anglais. Très vite, McDeevan et Frantz se retrouvent à l'écart du combat, laissant le champ libre à Neumayer, pour abattre le pilote anglais. Au-dessus de la mêlée, O'Rish aperçoit les trois appareils s'écarter du combat, et décidé de foncer à la rescousse de son chef d'escadrille. Frantz, toujours engagé par McDeevan et ayant aperçut Neumayer venir à son secours, décide d'attirer le Camel vers le Fokker. Le triplan, tire une première fois sur le Camel, dans une passe pleine vitesse ! McDeevan décidé de rester derrière l'Albatros, et tire encore quelques rafales sur Frantz. Laissant le temps au Fokker de revenir et de se placer derrière-lui ! Au dernier moment, le Camel part en vrille volontaire, évitant la deuxième passe du triplan. O'Rish fond dans le combat, tirant quelques coups sur le Fokker. Une balle frappe le pilote allemand. Neumayer est blessé à l'épaule droite ! Frantz voit son Albatros recevoir une balle dans le réservoir de carburant, l'obligeant à rompre le combat. Il se posera à 10 km de son aérodrome. Le Fokker est toujours derrière le Camel de McDeevan, et le mitraille de nouveau ! L'anglais entame un virage serré sur la droite, mais toujours poursuivit par le Fokker. O'Rish qui avait regagné un peu d'altitude, pique sur le triplan et presse la détente de ses deux mitrailleuses Vickers sur l'allemand. Il touche moyennement l'aile supérieure, mais casse son moteur dans le plongeon. Il est contraint d'atterrir ! Il se posera 2 km derrière les lignes alliées. McDeevan se retrouve seul face au triplan, poursuivant son virage et parvenant à se placer dans les 6 heure du Fokker. Neumayer décroche volontairement, mais est touché au moteur par le Camel. Mortellement blessé au dos (la balle est ressortie par le buste), avec une mitrailleuse enrayée, Neumayer tente de se poser, mais son moteur s'enflamme subitement ! Le Fokker tombe vers 11h30 et finit par s'écraser en flamme dans un bois, derrière les lignes alliées. C'était la 58e victoire de l'As anglais.
  7. 1 point
    Je démarre aujourd’hui une série de billets dédiés au Raspberry Pi. Mais qu’est-ce donc allez-vous me demander ? Et bien, justement, le sujet de ce premier article est de vous présenter ce micro ordinateur plus qu’original et dont je suis un peu amoureux. Pour comprendre le Raspberry Pi il faut connaitre son histoire. Commençons donc par l’historique de ce projet qui n’est pas sans rapport avec le monde du jeu vidéo puisque David Braben est l’un des principaux promoteurs du Raspberry Pi. Ce Monsieur est aussi le développeur du jeu Elite : un must précurseur du genre «4X» spatial dont la première mouture est sortie en 1984 sur BBC Acorn. David Braben fut également à l’origine de nombreux autres jeux à succès dans les années 1990 sur les Acorn Archimedes et Acorn RiscPC : des machines de la même génération que l’Atari ST ou l’Amiga mais à la conception encore plus originale, avec un OS multitache préemptif (l’Amiga aussi en avait un soit dit en passant) reposant sur une architecture matérielle en avance sur son temps grâce à son micro-processeur A.R.M. A l’époque A.R.M désignait Acorn Risc Machine et était la division matérielle/microprocesseur du constructeur informatique Acorn connu pour avoir remporter un contrat juteux dans le milieu éducatif anglais en coopération avec la BBC, au moment où, en France, nous avions des Thomson MO5 et TO7 dans les écoles avec le plan «Informatique pour tous». L’expérience de développeur acquise par David Braben sur l’architecture Acorn fut une inspiration pour les choix technologiques sur le Raspberry Pi. Les processeurs A.R.M présentent en effet d’énormes avantages par rapport aux processeurs X86 classiques d’Intel ou aux Motorola 680X0 des années 90 et début 2000 : ils affichent une puissance de calcul impressionnante pour un cout réduit. Ils consomment et chauffent peu et sont extrêmement compact, ce qui permet de les introduire dans des équipements de volume réduit, notamment des matériels portables grands publics où la masse et la voracité énergétique sont des éléments déterminants. Mais, concrètement, c’est quoi le Raspberry Pi ? C’est une carte mère «Broadcom BCM2835 SoC full HD multimedia applications processor» avec un hard à bas prix développé autour du processeur A.R.M, le même que celui qui anime la grande majorité des téléphones portables du marché. Il existe deux modèles : le modèle de base, dit «A», avec un port USB 2.0 et 256 Mo de RAM et le modèle dit «B», avec deux ports USB 2.0, un port Ethernet à 100 Mb/s et 512 Mo de RAM. Vous avez droit à un emplacement SD card, à une sortie audio 3.5mm jack, à une sortie vidéo Composite RCA (PAL et NTSC) et à un port HDMI (compatible avec les v1.3 et 1.4 de la norme) sur les deux versions. Il n’y a pas de mémoire vidéo dédiée mais tout de même un coprocesseur «Dual Core VideoCore IV® Multimedia Co-Processor» efficace même pour afficher des images en haute définition. Dans tout les cas le processeur est un modèle à 700 MHz (Low Power ARM1176JZ-F). La carte mère du modèle B qui mesure à peine 8.6cm x 5.4cm x 1.7cm, sachant que celle du modèle A est encore plus petite de quelques mm. S’ajoute cela «un écosystème» varié, regroupant des boitiers (indispensable car la carte mère est fournie nue) et certains périphériques classiques comme une SD card (pour stocker le système d’exploitation et les applications) le câble HDMI ou un câble d’alimentation. Dans tout les cas la philosophie du Raspberry Pi est la récupération de matériels de grande consommation. Vous pourrez ainsi utilisez un chargeur de téléphone portable pour alimenter votre ordinateur, sous réserve que celui-ci délivre un minimum de 700 mA pour le modèle B. Un Raspberry Pi pour quoi faire ? L'objectif est de répondre de manière économique à des besoins courants, tels que la bureautique et la navigation Internet, comme plus originaux comme la domotique ou l'hébergement de sites web. Le Raspberry Pi propose une puissance suffisante pour faire face à la démocratisation de la micro informatique et de l’Internet y compris dans des pays où les revenus sont bas et l'énergie chère ou difficile à obtenir. Ainsi il serait possible d’alimenter une dizaine de Raspberry Pi en Afrique avec un simple panneau solaire. Evidement, il ne sera pas envisageable de faire tourner les derniers jeux à la mode sur un Raspberry Pi même si une déclinaison particulière de Minecraft existe. Il est également envisageable de se servir du Raspberry Pi comme de plateforme «media center» car il permet la lecture des BluRay et un affichage en 1080p à 30 images par secondes. Quel(s) O.S anime(nt) donc cette bien étrange machine ? Il existe deux possibilités : soit le bien connu Linux, sous la forme de la distribution «Raspbian wheezy» (dérivée de Debian) soit RiscOS, le système d’exploitation des Acorn RiscPC, toujours au top du point de vue technique et fonctionnel. Dans les deux cas l’O.S est gratuit. Et combien ça coûte cette petite merveille de technologie ? Le modèle A est vendu à 25 US $ et le modèle B à 35 US $. Il faut ajouter à cela le coût d’un câble HDMI, d’un S.D card, d’un câble d’alimentation et d’un boitier. Au programme du prochain billet : installation et mise en route, le tout en images.
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